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  • Bobos, vous nous les brisez !

     
    Sur le vif - Mardi 02.11.21 - 14.53h
     
     
    Arrêtez avec vos histoires de genre, de sexe, de couleur de peau ! On n'en peut plus ! En focalisant tout sur ces questions "sociétales", vous faites le jeu du vrai pouvoir en place, qui est économique et financier. Lisez Marx. Et, si c'est trop pour vous, lisez au moins Thucydide.
     
    Vous faites le jeu du pouvoir. Vous envahissez l'espace public avec des problèmes qui ne sont absolument pas ceux de l'écrasante majorité des gens. Les vrais problèmes : pouvoir d'achat, retraites, primes maladie, loyers, prix de l'essence, prix des combustibles de chauffage, prix des médicaments, soins dentaires, solitude des aînés, chômage des jeunes, apprentissage, qualité de la formation, désarroi de nos paysans, fiscalité sur le travail écrasante. Sans compter le tabou numéro 1, dans les conversations des douillets bobos urbains : l'immigration.
     
    Vous, vous nous parlez sexe. Théories du genre. Migrations d'un genre à l'autre. Ou alors, couleur de peau. Nous ne nions pas ces problèmes, et respectons tout humain ayant à en souffrir. Mais nous disons simplement que vous nous gavez, vous et les médias complices de votre invasion des consciences, à nous raconter toute la journée des histoires qui ne sont absolument pas celles du plus grand nombre.
     
    Dans ces conditions, ne vous étonnez pas que le grand nombre, lui, décide de migrer vers des bannières politiques qui vous donnent des frissons. Et auxquelles votre seule réponse est d'évoquer misérablement les années trente. Des années, au demeurant, auxquelles vous ne connaissez rien. Vous ne les avez pas étudiées ! Vous n'émettez que des jugements moraux, péremptoires.
     
    Avec votre mise en avant hystérique de questions "sociétales", vous creusez votre propre perte. Le grand public n'est pas dupe. Surtout celui qui souffre dans ses fins de mois. Vous pourrez, tant que vous voudrez, lui balancer des théories du genre, il voudra du pouvoir d'achat. Des impôts moins écrasants. Une préférence nationale. Une régulation drastique de l'immigration. Le grand public, plus vous le gavez avec vos slogans, plus il se raidira.
     
    Ces mots vous heurtent ? Eh bien, heurtez-vous ! Choquez-vous ! Etranglez-vous d'indignation ! Drapez-vous de morale ! Et laissez-nous traiter les vraies questions, qui touchent concrètement le vrai peuple. Celui qui se lève, le matin, pour aller bosser. Et qui, avec angoisse, attend la fin du mois.
     
     
    Pascal Décaillet
     

  • Frontaliers : un chiffre effrayant

     
    Sur le vif - Mardi 02.11.21 - 09.51h
     
    À Genève, nous dit la TG, le nombre de frontaliers a triplé en vingt ans.
     
    Ce chiffre est tout simplement effrayant.
     
    Nous avons voté, le 9 février 2014, sur l’immigration de masse. Le principe de contingents a été accepté. Les flux transfrontaliers n’étaient pas extérieurs à l’objet du scrutin. Genève est un Canton suisse.
     
    Le principe de préférence cantonale, lancé dès 2005 par un parti que tous conspuaient, mais qui voyait juste, est aujourd’hui acquis dans la majorité des consciences.
     
    Manifestement, il ne l’est pas chez un certain patronat. Des Genevois sont au chômage, ne parlons pas de l’aide sociale, alors qu’ils pourraient travailler. On préfère engager à l’extérieur : sous-enchère, logique de pur profit.
     
    Et puis ? Et puis, le trafic routier ! Inondé de mouvements pendulaires. Nuisances. Bouchons. On nous peinturlure de nuit des pistes cyclables. On bricole. On rafistole.
     
    Tant qu’il y aura un seul résident de Genève au chômage, le chiffre de la TG demeurera un scandale. Et même ! La croissance démesurée, ne visant qu’au seul profit, sans souci de cohésion sociale des habitants, n’est que culte du Veau d’or.
     
    L’ultra-libéralisme des trente dernières années, le mépris des frontières, des identités nationales, de la puissante nécessité de cohésion sociale, tout cela nous mène à notre perte.
     
    Croissance, oui. Mais qualitative. Mesurée. Intelligente. Respect des équilibres, de l’environnement, du paysage.
     
    Les flux migratoires doivent être diminués. Il en va de la survie de notre corps social, en Suisse.
     
     
    Pascal Décaillet

  • OCAS : M. Apothéloz, tenez bon, soyez ferme !

     
    Sur le vif - Lundi 01.11.21 - 15.40h
     
     
    Décision hallucinante de l'OCAS : Monsieur Apothéloz, vous devez montrer que vous êtes un homme d'Etat. Que nous sommes en République. Que c'est l'autorité politique qui décide, et non la machine administrative. Que vous, homme de gauche, êtes avec le peuple, avec les plus démunis, avec les retraités qui souffrent, quitte à vous mettre en pétard avec l'éternité tranquille de l'administration.
     
    La décision, purement administrative, et dont il faudra dégager la part d'arbitraire, de retarder les dates de versement des rentes AVS/AI dans le Canton de Genève, est inqualifiable. La manière dont elle a été communiquée, indigne. On s'adresse à qui ? A nos aînés ! Des gens qui ont bossé toute leur vie, ont déjà (pour beaucoup d'entre eux) des retraites malingres. D'un ton sec, on leur annonce que le versement, tant attendu par d'innombrables personnes, sera retardé de plusieurs jours.
     
    L'affaire est grave. Où sont les instances de contrôle ? Où est l'autorité politique ? Où est la primauté des citoyennes et citoyens sur les fonctionnaires ? Comment la Machine, d'elle même, plus infernale que dans la pièce de Cocteau, peut-elle prendre de telles décisions, sans contrôle de l'autorité supérieure ?
     
    M. Apothéloz, je vous ai toujours admiré, du temps de Vernier. Vous étiez justement la vraie gauche, militante, sociale, populaire, proche des gens. L'antithèse des bobos, qui ne pensent plus qu'aux questions de genre, et de couleur de la peau. Cette fibre au service des plus faibles, prouvez au Canton que vous l'avez encore !
     
    Homme de droite, j'ai toujours respecté la gauche, quand elle se bat pour les plus faibles. Vous avez devant vous une occasion inespérée d'incarner l'Etat. Ne craignez pas de vous faire des ennemis dans la Machine. La vie est faite d'ennemis, de combats, de guerres, de cicatrices. La vie, c'est la guerre. Et la guerre, c'est la vie.
     
     
    Pascal Décaillet