Sur le vif - Mardi 02.11.21 - 09.51h
À Genève, nous dit la TG, le nombre de frontaliers a triplé en vingt ans.
Ce chiffre est tout simplement effrayant.
Nous avons voté, le 9 février 2014, sur l’immigration de masse. Le principe de contingents a été accepté. Les flux transfrontaliers n’étaient pas extérieurs à l’objet du scrutin. Genève est un Canton suisse.
Le principe de préférence cantonale, lancé dès 2005 par un parti que tous conspuaient, mais qui voyait juste, est aujourd’hui acquis dans la majorité des consciences.
Manifestement, il ne l’est pas chez un certain patronat. Des Genevois sont au chômage, ne parlons pas de l’aide sociale, alors qu’ils pourraient travailler. On préfère engager à l’extérieur : sous-enchère, logique de pur profit.
Et puis ? Et puis, le trafic routier ! Inondé de mouvements pendulaires. Nuisances. Bouchons. On nous peinturlure de nuit des pistes cyclables. On bricole. On rafistole.
Tant qu’il y aura un seul résident de Genève au chômage, le chiffre de la TG demeurera un scandale. Et même ! La croissance démesurée, ne visant qu’au seul profit, sans souci de cohésion sociale des habitants, n’est que culte du Veau d’or.
L’ultra-libéralisme des trente dernières années, le mépris des frontières, des identités nationales, de la puissante nécessité de cohésion sociale, tout cela nous mène à notre perte.
Croissance, oui. Mais qualitative. Mesurée. Intelligente. Respect des équilibres, de l’environnement, du paysage.
Les flux migratoires doivent être diminués. Il en va de la survie de notre corps social, en Suisse.
Pascal Décaillet