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OCAS : M. Apothéloz, tenez bon, soyez ferme !

 
Sur le vif - Lundi 01.11.21 - 15.40h
 
 
Décision hallucinante de l'OCAS : Monsieur Apothéloz, vous devez montrer que vous êtes un homme d'Etat. Que nous sommes en République. Que c'est l'autorité politique qui décide, et non la machine administrative. Que vous, homme de gauche, êtes avec le peuple, avec les plus démunis, avec les retraités qui souffrent, quitte à vous mettre en pétard avec l'éternité tranquille de l'administration.
 
La décision, purement administrative, et dont il faudra dégager la part d'arbitraire, de retarder les dates de versement des rentes AVS/AI dans le Canton de Genève, est inqualifiable. La manière dont elle a été communiquée, indigne. On s'adresse à qui ? A nos aînés ! Des gens qui ont bossé toute leur vie, ont déjà (pour beaucoup d'entre eux) des retraites malingres. D'un ton sec, on leur annonce que le versement, tant attendu par d'innombrables personnes, sera retardé de plusieurs jours.
 
L'affaire est grave. Où sont les instances de contrôle ? Où est l'autorité politique ? Où est la primauté des citoyennes et citoyens sur les fonctionnaires ? Comment la Machine, d'elle même, plus infernale que dans la pièce de Cocteau, peut-elle prendre de telles décisions, sans contrôle de l'autorité supérieure ?
 
M. Apothéloz, je vous ai toujours admiré, du temps de Vernier. Vous étiez justement la vraie gauche, militante, sociale, populaire, proche des gens. L'antithèse des bobos, qui ne pensent plus qu'aux questions de genre, et de couleur de la peau. Cette fibre au service des plus faibles, prouvez au Canton que vous l'avez encore !
 
Homme de droite, j'ai toujours respecté la gauche, quand elle se bat pour les plus faibles. Vous avez devant vous une occasion inespérée d'incarner l'Etat. Ne craignez pas de vous faire des ennemis dans la Machine. La vie est faite d'ennemis, de combats, de guerres, de cicatrices. La vie, c'est la guerre. Et la guerre, c'est la vie.
 
 
Pascal Décaillet
 

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