Sur le vif - Samedi 15.04.18 - 10.08h
On parle beaucoup trop des élus, en bien comme en mal. Et pas assez de l'essentiel : les thèmes.
Le citoyen ne sera vraiment affranchi que lorsque, débarrassé de son obsession, positive ou négative, pour les gens qu'il envoie siéger dans des Chambres "représentatives", il assumera, par le suffrage universel, lui-même les grandes décisions.
Plutôt que de déléguer sa confiance à des élus, le citoyen ferait bien de prendre confiance en lui-même.
Pour parvenir à cela, il nous faut inventer, dans les générations qui viennent, des mécanismes d'extension et d'approfondissement de la démocratie directe.
Ils passent, comme je l'ai mille fois dit, par une éducation, dès le début de l'école primaire, à l'Histoire politique, et aux mécanismes de la Cité. Sans cette élévation considérable du niveau de CONNAISSANCES du plus grand nombre, rien ne sera possible.
Vouloir partager avec le maximum de gens des connaissances qu'on a soi-même accumulées en amont, c'est un humanisme. C'est une manière d'aimer et de respecter ses contemporains. C'est, en tout cas, la mienne.
Mon combat passionné pour la démocratie directe n'est pas un combat pour un modèle théorique. C'est un combat pour la connaissance partagée. Et c'est un combat pour l'humain.
Pascal Décaillet