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  • Marre du chantage de Bruxelles !

     

    Sur le vif - Lundi 17.12.18 - 18.04h

     

    Pas question de laisser l'Union européenne, château de cartes en voie d'écroulement, mettre le couteau sous la gorge de la Suisse avec cette histoire "d'équivalences boursières". Il faudrait que la Suisse, le doigt sur la couture du pantalon, accepte "l'Accord cadre institutionnel" dans les six mois, sinon c'en serait fini de ces équivalences.

     

    Eh bien, finissons-en, s'il le faut, avec les équivalences ! Le destin de la Suisse appartient au peuple suisse. L'avenir de ses relations avec Bruxelles, aussi. L'agenda, par rapport à cet Accord, soumis à consultation par le Conseil fédéral, prendra le temps qu'il faudra. Nul n'a à imposer au peuple suisse, ni à ses représentants, son calendrier politique, ni son rythme de réflexion.

     

    Pour ma part, j'en ai assez d'entendre les ondes publiques nous présenter ce véritable chantage de l'Union européenne comme une chose parfaitement normale, qu'il faudrait au fond se presser d'accepter.

     

    Notre pays, nos médiateurs aussi, manquent d'esprit de résistance par rapport aux ennemis de notre souveraineté. S'ils ne l'ont pas, eh bien on nous permettra, pour le moins, de l'avoir à leur place.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Eloge des réseaux sociaux

     

    Publié sur mon site FB - Dimanche 16.12.18 - 15.19h

     

    Je suis un partisan acharné du réseau social. Je l'ai découvert il y a sept ou huit ans, alors que j'avais déjà plus de vingt-cinq ans de journalisme, dont vingt de radio. J'ai fait comme nous tous : je me suis ouvert un compte sur le réseau social où nous sommes ici, j'ai observé, testé, humé. Très vite, j'ai compris qu'il y avait là, par l'horizontalité du partage, sans chefs ni hiérarchies, chacun étant responsable de son espace, un langage nouveau. Et la promesse d'une révolution.

     

    Cette révolution est celle de l'intelligence collective. Vous pouvez écrire sur n'importe quel sujet, si vous commettez la moindre erreur factuelle, vous pouvez être sûr que très vite, un autre internaute ne manquera pas de la signaler. Eh bien ma foi, vous corrigerez ! Et vous aurez ainsi amélioré la qualité de votre texte.

     

    Cette révolution est celle de la mise en circulation immédiate, certes au milieu d'un fatras, de ce qui compte dans la construction de l'actualité. Si un confrère, une consœur, ou d'ailleurs n'importe quelle personne, sort quelque chose d'important, dans l'ordre de la nouveauté ou de la valeur ajoutée, ou dans celui du style, cela, inévitablement, circulera. Et vous tombera sous les yeux. Cette mise en partage des connaissances, qui s'en plaindra ? Il faudrait la réserver à une élite ?

     

    Cette révolution est celle de la rencontre. Je suis un solitaire, je n'ai jamais aimé travailler en groupe, surtout pas pour l'écriture. Mais l'homme seul, ou la femme seule, trouve sur le réseau social des frères et des soeurs dans la construction collective de la connaissance.

     

    Pour ma part, je n'utilise le réseau que dans l'ordre de ce qui m'a toujours passionné : étendre le champ de mes connaissances, dans les domaines qui me passionnent, transmettre ce qui me semble important, commenter l'actualité en fonction de mes idées, avec une subjectivité que j'ai toujours totalement assumée. Je propose ma vision du monde : eh bien, que chacun propose la sienne ! Chacun d'entre nous est libre. Libre de parler ou de se taire. Libre d'écrire ou non. Libre de ses idées. Libre de les publier, ou de les garder pour lui.

     

    Nous sommes entrés, sans retour, dans une nouvelle ère. Une fois que les réseaux sociaux seront expurgés de leur tendance au bavardage et au commérage, le meilleur de ce qu'ils sont, comme révolution de communication, constituera demain le vecteur principal de la connaissance construite. Non plus parachutée par des mandarins. Non plus verticale. Mais partagée, horizontalement, entre des hommes et des femmes de bonne volonté. Désireux de s'instruire. Persuadés que l'amélioration de la condition humaine passe pas une élévation du degré de connaissance.

     

    A cela s'ajoute, dans l'ordre de l'écriture, la possibilité de tomber sur un style. C'est rare, mais ça nous illumine et nous surprend. Surtout quand la plume découverte, loin du champ convenu des éditeurs, surgit d'un anonyme. Un inconnu, oui, qui jamais ne serait parvenu à nos yeux sans la mise en partage, parfois chaotique mais parfois miraculeuse, du réseau social.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Le social, ça passe par la connaissance !

     

    Sur le vif - Samedi 15.12.18 - 17.31h

     

    Le Département de l'Instruction publique n'a pas à se préoccuper directement de la question sociale. Il existe pour cela un Département de la Cohésion sociale.

     

    Non. Le DIP a pour mission de transmettre et partager des connaissances (et non des "compétences" !), d'assumer cette transmission avec ferveur et passion, comme le font certains profs, évidemment les meilleurs. Rien de plus magique, au monde, que ce passage de témoin, d'humain à humain, de génération à génération.

     

    Si le DIP accomplit cette mission, transmettre et partager les connaissances, alors il aura infiniment plus fait pour la question sociale que tous les assistants sociaux de la planète.

     

    Ca n'est pas en reniant sa mission première qu'on réussit. Mais en plaçant en elle toutes ses énergies.

     

    Pascal Décaillet