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  • Oui à la participation !

     
    Sur le vif - Dimanche 15.12.24
     
     
    Duralex racheté par ses salariés : magnifique ! Sur la participation, de Gaulle avait raison ! La droite libérale, alliée au conservatisme pompidolien, en avril 69, a eu sa peau. Le vrai révolutionnaire en France, c’était lui, de Gaulle. Lui, et pas les petits bourgeois révoltés des Facultés.
     
    Entrepreneur, partisan d’une économie de proximité, au service de l’humain, je considère qu’une entreprise doit, idéalement, appartenir à ceux qui y travaillent. Les forces de production. Sur ce point, le penseur né à Trèves en 1818 et l’auteur, en 1891, de Rerum Novarum, se rejoignent.
     
    Et moi, homme d’une droite sociale, patriote, populaire et joyeuse, axée sur l’industrie et sur l’agriculture, sur la vitalité des PME, j’ai toujours soutenu l’idée de participation ! On la trouve déjà au début du siècle, dans le Sillon, de Marc Sangnier.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Vomis le pouvoir !

     

    Commentaire publié dans GHI - Mercredi 11.12.24

     

    Ce dont tu dois le plus te méfier ? Le pouvoir ! De partout, de droite, de gauche, des hommes, des femmes, le pire venin, c’est le pouvoir. Ces magistrats de la Ville qui se conduisent comme des potentats, ils étaient si gentils, en campagne, dans leur danse de séduction pour parvenir au pouvoir. En Ville, au Canton, à Berne, à Paris, à Bruxelles, le pire fiel, c’est le pouvoir.

     

    Tu prétends à la lucidité, camarade lecteur ? Alors commence par observer le pouvoir. Décortique-le, dénonce-le, partout ! Il n’a ni couleur politique, ni sexe, ni genre, il est de toujours et de partout, il est la noire malédiction de l’espèce humaine. Montre-le, décris-le, mets-le en lumière, en commençant par attaquer celui qui t’est le plus proche. Trop facile, d’ici, de tomber sur Trump, ou Biden, ou Macron, ou Poutine. Non, montre du doigt celui – ou celle – qui est en capacité de te nuire. Là, tu seras courageux. Tu auras pris un risque, celui de la rétorsion.

     

    Et ces infâmes petits sous-chefs qui te caporalisent l’existence, envoie-les au diable ! Et ces vermisseaux de courtisans qui trottinent derrière le chef, le cajolent, le flattent, mais te parlent à toi comme à un chien, résiste ! Dénonce leur veulerie, perds ta place s’il le faut, mais garde ton honneur. Et le pouvoir, d’où qu’il vienne, vomis-le, et vomis-le encore !

     

    Pascal Décaillet

     

  • "Stratégie ferroviaire cantonale" : l'utopie et le déracinement au pouvoir

     
     
    Sur le vif - Mercredi 11.12.24 - 15.06h
     
     
    "Stratégie ferroviaire cantonale" : quelle prétention, dans ces trois mots ! Quelles syllabes ronflantes ! En matière de mobilité, le Conseil d'Etat voit tellement loin qu'on dirait Napoléon, sur le promontoire de Wagram, observant la bataille, avec sa longue-vue.
     
    Voir loin, c'est bien, certes. Mais voir trop loin, le faire savoir trop tôt, à fins propagandistes immédiates, c'est une ficelle dont nul n'est dupe. Un métro Nord-Sud, du pied du Jura au pied du Salève ? Bref, encore une invention pour frontaliers, tablant sur le snobisme lexical du "Grand Genève", sans aucune idée de l'évolution de l'idée de frontière dans les prochaines années. Et si une phase de repli succédait aux délires d'expansion ?
     
    Mais il y a pire. Spéculer sur les transports d'un futur lointain, c'est faire fi des terribles problèmes de mobilité dont souffre Genève AUJOURD'HUI. Hic et nunc ! Circulation congestionnée au centre-ville, voiture diabolisée par l'idéologie Verte, guerre à la bagnole orchestrée par la gauche, jusqu'à avoir fermé les yeux sur l'absolu scandale de l'impôt sur les plaques. Et on vient nous parler, la bouche en coeur, d'un métro sous-lacustre pour que les 01 puissent, aux frais du contribuable suisse, se rendre plus vite chez leurs amis du 74, bref ils ont le culot de nous brandir un CEVA bis. Hallucinantes priorités, mépris pour le peuple genevois. Déconnexion. Déracinement.
     
    Les rêves du ministre sont ceux d'un homme qui ne sait plus quoi inventer pour se rendre intéressant. Et ceux d'un collège qui nous brandit la perfection de 2100 pour nous faire oublier les plaies béantes de fin 2024.
     
    Qu'ils nous arrangent déjà le trafic en ville ! Que les trains arrivent déjà à l'heure ! Après, on discutera.
     
     
    Pascal Décaillet