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  • 13ème rente : le citoyen Décaillet dit OUI !

     
    Sur le vif - Dimanche 21.01.24 - 15.01h
     
     
    Un signal fort, le plus tôt possible. C'est le seul moyen d'aider les centaines de milliers de rentiers AVS qui, en Suisse, n'en peuvent plus d'attendre la fin du mois. Ce signal, l'initiative pour la 13ème rente nous le donne. Elle est simple, facile à comprendre par tous. Elle marque une volonté claire de rupture face aux scandaleux comptes d'apothicaires prévalant aux "adaptations de rentes", des cacahouètes indignes de notre mission de cohésion sociale, en Suisse.
     
    Je voterai pour la 13ème rente. Comme j'avais voté pour la Caisse unique d'assurance maladie, puis pour la Caisse publique. Je suis un homme de droite, mais d'une droite nationale, patriote, culturelle, littéraire même, et surtout sociale. Je suis pour la cohésion et la solidarité, à l'intérieur du corps des citoyens de notre magnifique pays. Je ne suis pas libéral. Je suis pour un Etat qui joue son rôle, dans quelques missions régaliennes, bien définies et circonscrites : la cohésion du pays en est une.
     
    L'idée vient de la gauche ? Et alors, si elle est bonne ! Votons en fonction des objets, non selon les messagers. Votons sur l'essentiel. Votons sur le sens. Votons pour donner ce signal fort à nos aînés. Tout leur vie, ils ont bossé, dans ce pays où le travail est, à juste titre, la valeur première, et doit le rester, j'en sais quelque chose, j'ai trimé toute ma vie, et mon père aussi. Nos aînés ont contribué à façonner la Suisse d'aujourd'hui, sa prospérité. Ils méritent ce geste de réparation de l'affaiblissement constant de nos rentes.
     
    Le financement ? On le trouvera ! Si le peuple vote OUI, le 3 mars, il appartiendra au politique d'opérer les indispensables arbitrages entre l'utile et l'inutile, l'essentiel et l'accessoire, les milliards marketing pour l'étranger et ceux, indispensables et vitaux, pour les hommes et les femmes qui, avant nous, ont fait ce pays.
     
    Pour toutes ces raisons, je voterai OUI à la 13ème rente AVS.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Colères paysannes : problème no 1 !

     
    Sur le vif - Samedi 20.01.24 - 20.08h
     
     
    J´ai évoqué les colères paysannes à trois reprises dans mes émissions, cette semaine. Jeudi, c’était une édition spéciale de GAC, avec Jacques Blondin et Lionel Dugerdil. Lundi et mercredi, c’était dans mes émissions spéciales sur la dégringolade de l’économie allemande. Avec Matthias Erhardt, Sébastien Desfayes et Vincent Subilia.
     
    Je considère la montée de fureur des agriculteurs comme le problème no 1 de ce début 2024. En Allemagne, c’est criant. Mais aussi, en France. Et la Suisse est loin d’être épargnée !
     
    Je continuerai, la semaine prochaine, à traiter cette question. Il ne faut pas venir me parler du « sociétal » quand nos retraités n’en peuvent plus d’attendre la fin du mois, et quand nos paysans se meurent.
     
    Nous devons traiter les vrais problèmes. Les structures lourdes. Les souffrances qui touchent les couches les plus profondes de la population. La douleur immense de nos paysans, en Europe, ne peut nous laisser indifférents.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Interdire l'AfD : la brillante idée du Temps !

     
    Sur le vif - Mercredi 17.01.24 - 15.48h
     
     
    Comment l'éditorialiste du Temps ose-t-il, même avec la perversité prudente d'un point d'interrogation, envisager une interdiction de l'AfD en Allemagne ?
     
    Un parti monte en flèche ? Il n'est pas conforme à l'échiquier politique de l'après-guerre, dominé par la rivalité CDU/CSU - SPD ? Il veut une régulation draconienne de l'immigration, attaquant de front le dogme Merkel de 2015 ? Il triomphe dans les Länder de l'ex-DDR, notamment dans la Saxe historique et en Thuringe, où cette immigration massive a fait le plus de dégâts pour les travailleurs précaires et les chômeurs allemands ? Il parle le langage du peuple, sans fioritures ni salamalecs ?
     
    Alors, on fait quoi ? On l'interdit !
     
    L'éditorialiste du Temps, constamment dans l'erreur depuis 2015 dans ses analyses sur l'Allemagne, imagine-t-il ce que signifierait une interdiction de l'AfD ? Pense-t-il que les militants de ce parti en resteraient là, cesseraient toute activité politique et sociale ? Sait-il ce que fut l'état de la rue, en Allemagne, entre 1919 et 1923, lorsque le pays, en pleine Révolution (lire Döblin), était livré aux combats entre Spartakistes et Corps-francs ?
     
    Et puis, quoi ? Un parti a du succès, il fait de l'ombre aux autres, on l'interdit ! Brillante conception de la démocratie !
     
    Je vous invite tous, l'été prochain, à prendre vos vacances, comme je le fais depuis tant d'années, dans les Allemagnes, notamment dans l'ex-DDR, régions passionnantes, socialement difficiles, culturellement extraordinaires. Vous y découvrirez le vrai visage d'un pays certes précaire, mais en époustouflante recherche de son destin. Car l'Allemagne est en mouvement. Aujourd'hui en situation difficile (elle a connu pire !), mais en position dynamique pour se réinventer. Tous les pays qui nous entourent ne peuvent pas en dire autant.
     
     
    Pascal Décaillet