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Liberté - Page 817

  • Et si Gavroche était notaire...

     

    Sur le pouce - Mardi 17.10.17 - 12.00h

     

    Les socialistes déposent une motion pour faire baisser les tarifs des notaires.

     

    Selon nos informations, d'autres textes du PS sont en préparation, concernant :

     

    1) La baisse du cours de l'esturgeon.

    2) La baisse des primes RC pour véhicules 4/4 neufs.

    3) La baisse du prix des places de voiliers dans le Petit-Lac.

    4) La baisse des taxes sur l'envol de jets privés en dehors des heures d'ouverture de l'aéroport.

    5) La baisse du taux de mercure dans les vernis de luxe utilisés chez les manucures de la Vieille Ville.

    6) Une réduction sur l'achat de l'oeuvre complète d’Émile Zola, reliée or.

    7) La carte d'adhésion au PS.

     

    Je vous laisse. J'ai ma partie de chasse.

     

    Pascal Décaillet

     

  • Autriche : merci Angela !

     

    Sur le vif - Lundi 16.10.17 - 08.20h

     

    Ce qui se passe en Autriche n'est rien d'autre que la conséquence de la politique migratoire insensée menée, il y a deux ans, par le grand voisin du Nord, l'Allemagne de Mme Merkel.

     

    En créant une politique d'incroyable aspiration des flux migratoires, la Chancelière a multiplié les dizaines de milliers de migrants transitant par l'Autriche : il n'y a pas 36 lieux de passage pour pénétrer sur sol allemand, quand on provient des couloirs balkaniques !

     

    Mme Merkel est la cause directe de la montée du Parti de la Liberté en Autriche, qui sera sans doute dans la coalition de gouvernement avec le jeune vainqueur conservateur. Tout comme elle est la cause directe, nous l'avons déjà souligné ici, de l'ascension de l'AfD, dans son propre pays.

     

    Sa politique hallucinante d'ouverture des frontières en 2015 constitue, nous ne cessons de le répéter depuis deux ans, l'une des grandes fautes politiques de l’Histoire allemande, depuis 1945.

     

    Pascal Décaillet

     

  • Trump et l'Iran : une faute majeure

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    Sur le vif - Dimanche 15.10.17 - 14.38h
     
     
    Il est très clair que Donald Trump, en traitant l'Accord sur le nucléaire iranien comme il le fait, commet une erreur politique majeure, sans doute même une faute.
     
     
    En huit ans d'une Présidence d'une rare inactivité sur le plan de la politique étrangère, et assurément inexistante sur le terrain du Proche et du Moyen-Orient, son prédécesseur, M. Obama, avait tout de même obtenu deux succès diplomatiques de taille : Cuba et, justement, l'Iran. On pouvait se prendre à espérer que, plus de 35 ans après la Révolution islamique, cet incontournable acteur de la scène politique du Moyen-Orient reprît la place qui doit être la sienne sur la scène des nations.
     
     
    En dénonçant l'Accord nucléaire, vraie percée, porteuse d'espoir, à quels champs d'influence internes à la politique américaine, à quels lobbys de son propre pays Donald Trump cherche-t-il à donner des gages ?
     
     
    Veut-il la guerre avec l'Iran ? Après deux décennies d'échecs totaux de ses prédécesseurs dans leurs tentatives de s'ingérer dans l'Orient compliqué, en l'espèce dans le monde arabe, veut-il retourner maintenant les armes contre la vieille civilisation perse, arbitre séculaire, millénaire, des équilibres de la région ?
     
     
    A ce monde, que peuvent comprendre les États-Unis d'Amérique ? Qu'ont apporté ses prédécesseurs, MM Obama, Bush Junior, Clinton, Bush Senior, si ce n'est au mieux de l'impuissance, au pire des torrents de sang et de larmes ? Ne faut-il pas remonter à Richard Nixon, et son Secrétaire d’État Kissinger, pour trouver un peu de cohérence et de compétence dans l'ambition politique sur la scène du Proche et du Moyen-Orient ? Et si, justement, certains lobbys américains l'avaient fait payer très cher à Nixon, cette politique-là, en suragitant en 1974 l'aubaine du Watergate ?
     
     
    En élisant Donald Trump plutôt que Mme Clinton, les Américains ont au moins évité de sombrer dans le bellicisme et le tout-aux-marchands d'armes. Cela, tout au moins, était porteur d'espoir. Mais là, avec ce comportement de va-t-en-guerre face à Téhéran, là où il faudrait justement laisser donner les subtilités de la diplomatie, Trump se fourvoie.
     
     
    Reste à établir à quelles sirènes, dans son propre pays, il a cédé.
     
     
    Pascal Décaillet