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Liberté - Page 518

  • Plus personne ne bouge !

     

    Sur le vif - Vendredi 27.03.20 - 10.29h

     

    Hallucinant : alors que la France est confinée, le patron de la CGT, Philippe Martinez, appelle à... la grève générale des fonctionnaires !

    C'est comme faire irruption au Musée Grévin, arme au poing, et crier : "Plus personne ne bouge !".

    L'Histoire jugera cet opportuniste syndical, irresponsable, soucieux du seul blason de son fief, de la seule survie de la machine à Tinguely dont il huile les rouages.

    Il fut un temps où cette grande faîtière communiste avait le sens de la nation, le sens de la patrie. Aujourd'hui, avec Martinez, elle n'a plus comme souci que la persistance perpétuelle, au cœur du vide, de son propre mouvement.

     

    Pascal Décaillet

     

  • Entreprendre

     

    Sur le vif - Jeudi 26.03.20 - 16.35h

     

    Pour relever notre économie, après la crise, nous aurons plus que jamais besoin d'entrepreneurs. Plus que jamais besoin de l'esprit d'entreprise. De la prise de risque. Des entrepreneurs ! Avec des boîtes qui durent, pas juste la poudre aux yeux des start-ups, si chères au clinquant, au cliquetis des cocktails.

    Pas besoin d'être cinquante pour lancer une entreprise. Pas besoin d'être trente. Même pas besoin d'être deux. Seulement, il faut de la compétence. Faut la flamme. Faut bosser. Faut assurer l'intendance, dans tous ses détails. Faut se battre. Faut une sale tronche. Faut pas se laisser impressionner. On est comme ça dans l'âme, ou non.

    Le petit entrepreneur, par les temps qui courent, il joue sa survie économique. Ne se laisse pas prendre par les grands discours, les promesses de compensations. Il sait que toute survie ne pourra procéder que de lui-même. De son énergie vitale.

    Alors, vous voudrez bien comprendre, Mesdames et Messieurs les confinés qui touchent le salaire, ou le chômage, ou l'aide sociale, et qui réclament encore plus de confinement du Conseil fédéral, que le petit entrepreneur, lui, tentera jusqu'au bout - tout en respectant à fond les distances, les consignes, les directives - de sauver sa boîte.

    Parce que cette boîte, même modeste. même dérisoire, c'est lui, un jour, qui est allé la fonder, au Registre du Commerce. Avec elle, il entretient un lien matriciel. En se battant pour survivre, il contribue par répercussions à la survie générale. Alors, moralistes du confinement, dénonciateurs de groupes au parc, délateurs à la petite semaine, ce petit entrepreneur, vous voudrez bien lui foutre la paix. C'est aussi grâce à lui que notre économie se relèvera.

     

    Pascal Décaillet

     

  • Deuxième tour : oui !

     

    Commentaire publié dans GHI - Mercredi 25.03.20

     

    Bien sûr qu’en pleine crise sanitaire, le second tour (prévu le 5 avril) des élections dans nos Mairies n’est pas la préoccupation no 1 de la population ! Les gens sont confinés. Ils doivent contempler le printemps de chez eux, voir de loin les arbres fleurir, ronger leur frein, nettoyer leurs parquets pour la centième fois, alors ne venez pas trop leur parler de conseillers administratifs, ils savent à peine ce que c’est.

     

    Et pourtant ! La crise, un jour (le plus tôt possible, nous l’espérons tous !), passera. Mais les élus dans nos 45 exécutifs communaux seront en place, dès le 1er juin 2020, pour cinq ans. Aussi dérisoire cette élection puisse-t-elle paraître, en comparaison de ce que nous vivons actuellement, elle doit tout de même avoir lieu, et le Conseil d’Etat a eu raison de la maintenir.

     

    Plus largement, et n’en déplaise à ceux qui ont toujours détesté la politique, les institutions, les lois, la vie de la Cité ne doit en aucun cas s’arrêter. Ralentir, oui. Remettre à plus tard les enjeux moins importants, privilégier l’essentiel. Mais il serait catastrophique de la voir disparaître des radars.

     

    A cet égard, la mise en congé, aux allures d’auto-dissolution temporaire, de nos législatifs, aux trois échelons de notre vie politique suisse (fédéral, cantonal, communal), n’était pas la solution à choisir. Vous allez voir comme les exécutifs vont très vite s’y habituer, multiplier les décisions par ordonnances ou arrêtés, bref se passer des Parlements. Malgré toutes les impulsions prétoriennes qui, parfois, me traversent, je ne pense pas que cela soit conforme aux intérêts supérieurs de notre pays.

     

    Pascal Décaillet