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Liberté - Page 344

  • Le Vert est dans le fruit de la spéculation

     
    Sur le vif - Vendredi 01.10.21 - 09.02h
     
     
    Je vais vous dire ce que nous préparent les Verts, à Genève, avec leur « plan d’investissements massifs dans la transition écologique » (5,9 milliards, dont nous n’avons pas le moindre centime).
     
    Ils nous préparent exactement le même coup qu’avec le CEVA. Pour faire passer la pilule, ils vont s’assurer de la complicité des milieux professionnels, à Genève, qui pourront voir dans ces futures commandes une aubaine de bonnes affaires.
     
    Ils vont aussi s’assurer du financement, par l’emprunt. Certains Verts, à Genève, au plus haut niveau, sont particulièrement décomplexés dans leurs relations avec les financiers. Que ces derniers soient plutôt libéraux, ou en tout cas partisans des formes les plus libérales de l’économie, ne leur pose aucun problème. Les magistrats Verts ne sont pas issus de la lutte des classes, et laissent les ultimes reliques du marxisme à leurs alliés socialistes ou de la gauche dure.
     
    Enfin, ils vont faire croire aux Genevois que les travaux seront attribués aux entreprises locales. Comme pour le CEVA. On a vu le résultat.
     
    Citoyen de la République, je dis simplement non. Non à cette répétition de la farce CEVA. Non à cette alliance entre catastrophisme climatique et spéculation. Non au recours à des milliards d’emprunt public supplémentaires, alors que nous sommes déjà le Canton le plus endetté de Suisse.
     
    Genève n’a absolument pas besoin d’un « plan massif d’investissements verts ». Elle a besoin d’austérité, de rigueur, d’une extrême prudence dans l’usage des deniers publics, d’une baisse de la pression fiscale sur les classes moyennes, d’un DIP qui cesse de créer des postes supplémentaires.
     
    En clair, pas de New Deal. Pas de relance keynésienne. Pas d’emprunt. Remboursement de la dette. Fin des déficits. Amaigrissement de la fonction publique. Pas un seul centime d’impôt nouveau. Énergies centrées sur les PME. Priorité absolue aux entreprises locales. Réduction des flux migratoires. Valorisation de l’apprentissage. Ça n’est pas un programme à la mode. Mais c’est notre seule voie de salut.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Pas un seul centime pour l'Union européenne !

     
    Sur le vif - Jeudi 30.09.21 - 15.22h
     
     
    Revoici la colossale foutaise du "milliard de cohésion" ! La Suisse n'est pas dans l'Union européenne. Il n'est pas question qu'un seul centime venant des contribuables suisses serve à alimenter la "cohésion" interne à ce club.
     
    Je dis bien : "venant des contribuables". Maintenant, si le grand patronat de notre pays, qui a tant voulu la libre circulation, et tant soutenu la philosophie ultra-libérale du libre échange, entend, pour continuer ses petites affaires, mettre le prix exigé par le chantage européen, c'est son problème. Il a sans doute une cagnotte, un "fonds de cohésion". Qu'il passe à la caisse ! Mais les contribuables suisses, non !
     
     
    Pascal Décaillet

  • Les PME, notre sève !

     

    Commentaire publié dans GHI - 29.09.21

     

    Et si les PME étaient les grandes oubliées du gouvernement genevois ? A force de voir grand, de raisonner par milliards, d’ériger l’emprunt massif en philosophie d’Etat, nos magistrats passent à côté de ce qui est petit, indépendant, et pourtant tellement entrepreneurial dans l’âme ! Les PME, Petites et Moyennes Entreprises, c’est 97% de notre tissu économique suisse. Sans elles, notre pays n’est rien. L’oublier, c’est se condamner à la folie.

     

    Les PME ? Quelques dizaines de personnes. Parfois, juste quelques-unes. Parfois deux ou trois. Parfois, une seule. Mais dans le cœur et les entrailles, dans la structure, dans la prise de risque, dans la peur au ventre, dans la totale incertitude de l’avenir, ce sont profondément des entreprises ! Un entrepreneur, c’est un homme ou une femme qui se réveille la nuit, rattrapé par ses angoisses.

     

    Le budget, les plans pharaoniques d’investissements, que font-ils de nos PME genevoises ? Les restaurateurs. Les cafetiers. Les cordonniers. Les couturières. Les mini-entreprises dans la construction, l’électricité. Les garagistes. Les carrossiers. Les réparateurs de vélos. Ces hommes et ces femmes, c’est la sève de notre économie. Si vraiment il faut des plans de relances, c’est à eux qu’on doit penser en priorité. Ceux qui travaillent sur Genève. Qui paient leurs impôts à Genève. Sans lesquels Genève ne serait qu’un désert économique. Hommage à elles. Hommage à eux.

     

    Pascal Décaillet