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Liberté - Page 224

  • L'essence ? Mais elle précède l'existence !

     
    Sur le vif - Mardi 14.06.22 - 12.55h
     
     
    Pouvoir d'achat : il faut lancer la démocratie directe. Les nantis des corps intermédiaires préfèrent se pavaner dans le palais des glaces des ineffables "sujets sociétaux". Pour aller en pérorer dans l'une des 397 émissions qui leur sont consacrées sur les innombrables chaînes de la SSR. Menées par des bobos, pour des bobos. On est si bien, entre soi.
     
    Ainsi, l'ahurissant refus, hier au Conseil des Etats, d'une réduction des taxes sur l'essence et le chauffage. C'était, pourtant, la voix du bon sens, de la raison. Et un signal d'attention aux réels soucis prioritaires de l'écrasante majorité des gens, dans ce pays. La masse des habitants, pas les bobos !
     
    Que le peuple suisse donne une leçon à cette cléricature, totalement déracinée de la vraie hiérarchie des préoccupations et des souffrances.
     
    Le peuple ! Pas celui qui vocifère. Pas celui de la rue. Mais celui qui vote. En ordre de bataille. Il est le souverain. Celui dont tout procède.
     
    Pour les classes moyennes qui n'en peuvent plus d'être tondues, l'essence précède l'existence. Avec ou sans plomb.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Ignazio Cassis : la diplomatie de la gesticulation

     
    Sur le vif - Lundi 13.06.22 - 08.08h
     
     
    Le dernier gadget d’Ignazio Cassis : une « Conférence sur la reconstruction de l’Ukraine », à Lugano, début juillet.
     
    À quoi rime cette initiative, totalement prématurée ? Nous sommes en pleine guerre, nul n’en connaît l’issue, ni la durée, ni les possibles renversements d’alliances. Certains acteurs capitaux, comme l’Allemagne, ne sont pas encore entrés en scène. Et il faudrait inviter la « communauté internationale », notion plus vide de sens que jamais, à venir pérorer dans le décor stendhalien d’un lac alpin, sur la « reconstruction de l’Ukraine » ?
     
    La diplomatie, M. Cassis, ça n’est pas la gesticulation. On n’organise pas une Conférence pour le seul plaisir d’organiser une Conférence. Juste pour faire parler de soi. Redorer le blason du ministre.
     
    Cette initiative sent le vent. Elle tourne à vide. Elle affaiblit le crédit de la Suisse pour organiser, plus tard, d’autres rencontres. Vraiment utiles, celles-là.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Colère noire

     
    Sur le vif - Jeudi 09.06.22 - 14.22h
     
     
    Et 28 millions de crédits supplémentaires pour les TPG ! Votés hier par la Commission des finances. Cette demande du Département de M. Dal Busco - le Monsieur élu par la droite, mais qui s'entend si bien avec la gauche - "a pour objectif de soutenir les TPG face aux impacts de la crise sanitaire qui sont encore importants en 2022".
     
    En clair, ce sont les contribuables genevois, déjà les plus essorés de Suisse par un Etat cantonal dispendieux et tentaculaire, qui vont devoir éponger les problèmes de gestion et de trésorerie de cette régie.
     
    Et ces 28 millions, votés par qui ? Par le peuple ? Par le plénum du Grand Conseil ? Pas du tout ! Par une Commission de quinze roitelets, qui se tiennent par la barbichette. En l'espèce, même pas les quinze : les neuf de la gauche et... du PDC ! Le PLR, l'UDC ont voté non. Le MCG s'est abstenu.
     
    Neuf personnes, qui imposent 28 millions de dépenses supplémentaires au cochon de payeur, le contribuable genevois. Et personne qui ne bronche, dans la République ! A part votre serviteur.
     
    28 millions, d'un coup, alors que nous sommes dans une année sans budget ! Si ce dernier a été refusé, en décembre dernier, très légitimement, par une majorité claire du Parlement, c'était justement pour donner le signal de la rigueur et de l'austérité.
     
    Mais non ! Nos satrapes du renvoi d'ascenseur font ce qu'ils veulent. Qui les contrôle ? Qui aura le courage, un jour, d'exiger la suppression de cette scandaleuse pratique des crédits supplémentaires ?
     
    Colère noire.
     
     
     
    Pascal Décaillet