Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Un Parlement avec un fumet de bon sens

 
Sur le vif - Samedi 13.05.23 - 09.49h
 
 
Eh bien, à part quelques arrogances de Loge sur la prétendue supériorité de la "démocratie représentative", totalement contraires au valeurs telluriques de notre Suisse, il fait plutôt plaisir à voir, ce nouveau Parlement !
 
J'en retiens un nouveau souffle. Plus droitier. Plus patriote. Plus populaire. Moins élitaire. Et franchement plus joyeux. Nous pouvons nous attendre à une belle législature, avec des députés qui, pour nombre d'entre eux, n'ont aucune envie de s'en laisser conter par la hauteur superbe du pouvoir exécutif.
 
Bien sûr, il y eut la leçon de morale de cet initié d'Ancien Régime sur la nécessité d'encadrer la démocratie directe. Elle m'a mis dans une fureur qui ne s'éteindra pas, vous l'avez lu hier. Mais dans la nouvelle tonalité émergée hier, sa voix n'a finalement pas porté. C'est l'essentiel.
 
Un Parlement plus populaire. Sur l'Hymne cantonal, il traite la gauche sociétale comme elle le mérite. Sur la taxe professionnelle communale, il donne le signal des nouvelles priorités économiques à Genève, après deux ans d'errance.
 
Un Parlement avec un fumet de bon sens. Ca fait du bien. Mais ça n'était, contrairement à la chanson d'Eddy Mitchell, que la première séance. Il lui reste cinq ans pour nous prouver qu'il est là au nom du peuple, au service du peuple, et non pour former, dans l'entre-soi, une corporation, dont le tutoiement généralisé est le signe liturgique le plus détestable. Enfin, le deuxième, juste après le mépris de la souveraineté du peuple.
 
 
Pascal Décaillet

Commentaires

  • Retour à la démocratie, espoir partagé. La voix du peuple, chez nous et chez nos voisins.
    Les retraites en France
    L’exécutif battu en brèche au Parlement. Evènement extraordinaire ! Pourquoi ?
    Parce que Les Républicains, en partie, se sont souvenus qu’ils avaient été élus par le peuple censuré ou ignoré par la majorité présidentielle mais dont ils sont les représentants dans cette démocratie dite représentative. Leur voix devait donc être celle de ceux qu’ils sont censés représenter. La France refuserait-elle finalement le totalitarisme d’Etat pour redevenir une démocratie ?
    Parce que l’alliance de gauche, la NUPES, a utilisé la stratégie du blocage parlementaire par le dépôt de milliers d’amendements qu’elle a judicieusement retirés au dernier moment pour obliger l’exécutif à offrir à l’opposition ces compromis fallacieux qui ont conduits à son vote victorieux.
    Parce que, de façon inique, le Conseil Constitutionnel composé d’ignorants en droit constitutionnel et nommés par le pouvoir a approuvé la loi proposée qui a ensuite été promulguée en catimini par le Président de la République.
    Parce que, merveilleusement appuyée par une inter-syndicale exceptionnellement unanime, la majorité silencieuse opposée au projet de l’exécutif, soi-disant écoutée mais aucunement entendue, a pris possession de la rue.
    Parce que le peuple ne veut plus être dirigé par des technocrates promoteurs de la mondialisation, de l’anéantissement de l’Etat souverain, de la personne humaine, de la famille, des traditions et des valeurs de la civilisation chrétienne au profit d’une immigration exogène conquérante et incontrôlée.
    Parce qu’une nouvelle jeunesse avide de spiritualité rejette l’endoctrinement de la bien-pensance dominante et aspire aux valeurs traditionnelles, à celles du mariage, de la fidélité, de la famille, d’une natalité retrouvée et du respect de la personne humaine.
    Par ce que cette nouvelle jeunesse, comme la graine tombée de l’arbre en automne passe l’hiver cachée sous terre, apparemment morte pourtant en germination. Elle enfonce ses racines solidement dans le sol pour, comme l’arbre, émerger au printemps et s’élever jusqu’au firmament, Elle constitue donc ce ferment issu du monde mourant pour donner naissance au monde nouveau,
    Alléluia !

Les commentaires sont fermés.