Liberté - Page 220
-
Poids et mesures
Sur le vif - Samedi 29.10.22 - 13.18hUne Église orthodoxe russe à Genève mérite le respect et la protection dus à tous les lieux de culte installés dans notre canton. Étrange, pourtant : les cris d’indignation qui auraient immédiatement suivi d’autres agressions, sur d’autres monuments similaires, dévolus à d’autres cultes, peinent jusqu’ici à parvenir à mes oreilles.Pascal DécailletLien permanent Catégories : Sur le vif -
L'UDC, la presse, le pays réel
Sur le vif - Jeudi 27.10.22 - 11.11hL'UDC demeure de très loin le premier parti de la Berne fédérale. Il est crédité, par le dernier baromètre électoral de la SSR, de 10% de voix d'avance sur le deuxième parti, le PS. Avoir conquis cette avance il y a un quart de siècle, et la maintenir, est phénoménal. C'est le mouvement lourd le plus impressionnant depuis la prise de pouvoir par les radicaux, en 1848.Et la presse suisse ? Pour qu'elle soit "représentative" du pays réel (je connais le poids historique de ces deux mots, les assume parfaitement), il faudrait qu'il y ait plus de 26% d'éditos et de commentaires politiques défendant, dans les grandes lignes, les valeurs de l'UDC. Souveraineté. Indépendance nationale. Souveraineté énergétique, alimentaire. Pouvoir suprême donné au peuple, entendez le suffrage universel des citoyennes et citoyens. Démocratie directe. Fédéralisme. Défense des petits entrepreneurs, des indépendants. Préférence nationale à l'emploi. Combat pour un contrôle draconien des flux migratoires. Refus des modes. Etc.Oui, il faudrait que plus de 26% des éditorialistes et commentateurs défendent, chacun selon son coeur, son âme, ses nuances et son style, ces idées-là. Donc, plus d'un journaliste sur quatre.En vérité, ils ne sont pas un sur vingt.Nous avons donc l'une des presses les plus décalées d'Europe par rapport aux aspirations et aux mouvements de pensée du pays profond.Pascal DécailletLien permanent Catégories : Sur le vif -
Bravo Youniss !
Commentaire publié dans GHI - Mercredi 26 octobre 2022
Il s’appelle Youniss Mussa, il a 25 ans, il veut devenir avocat, il est député socialiste. Et il vient, avec la plus civile des courtoisies, de lancer un amour de petite bombe à fragmentation dans l’univers des camarades. Dans le Temps, puis aux Yeux dans les Yeux, il jette aux orties le socialisme de la morale, de la pensée grisâtre des catéchistes, des interdits, et de la continuelle leçon donnée sur les vertus du Bien.
La Fan Zone Qatar? Youniss n’a rien contre ! Les jeunes ont besoin de se rassembler, de vivre ensemble des moments fédérateurs, de boire un verre. « C’est aussi cela, la cohésion sociale ». La course de motos de Verbois ? Ca pétarade quelques heures, mais ça n’a rien à voir avec le problème structurel du bruit en ville. C’est un moment populaire, pourquoi diable le PS, dressé en Savonarole, devrait-il stupidement se couper du peuple ?
Et puis, il y a le poids des Verts, ces chers alliés, qui thématisent une interdiction possible de la viande, comme si c’était le rôle d’un parti politique. Tout cela, à sa manière, Youniss le dit. Il est pourtant socialiste, jusqu’au bout des ongles, veut justement défendre les fondamentaux historiques du parti. Il cite Chavanne et Grobet, les deux grands socialistes de l’après-guerre à l’exécutif genevois, et il a mille fois raison.
Et ceux de ses camarades qui n’ont jamais entendu parler d’André Chavanne (1961-1985) ni de Christian Grobet (1981-1993), eh bien qu’ils ouvrent des livres d’Histoire, plutôt que de faire la morale à la terre entière ! Cela, ça n’est pas Youniss qui le dit, mais Pascal. Qui vous adresse ses amitiés.
Pascal Décaillet
Lien permanent Catégories : Commentaires GHI