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Liberté - Page 157

  • Je me réjouis du 22 octobre au soir. Pas vous ?

     
    Sur le vif - Samedi 26.08.23 - 17.47h
     
     
    La Suisse est un vieux pays conservateur. Et ça n'est pas une question d'âge : une bonne partie de notre jeunesse, figurez-vous, s'avère plus conservatrice que ses aînés, simplement on ne l'entend pas, elle ne se pavane pas dans les manifestations, elle ne végète pas dans des "collectifs" ou "associations" subventionnés par les contribuables, elle ne nous inonde pas de discours "sociétaux", directement puisés des chercheurs en Sciences sociales de l'Université de Lausanne. Eux-mêmes recrachés des théories du "genre", et du charabia sur la "déconstruction".
     
    Cette jeunesse-là ne dégrappe par le bitume du patrimoine public. Si elle se déplace à vélo, ce qui est fort bien, elle n'en fait pas pour autant une religion, ni un prosélytisme insupportable. Elle ne nous effraye pas avec les discours d'Apocalypse des Verts. Elle est pourtant parfaitement sensible au destin de la planète, respectueuse de l'environnement, elle se méfie simplement des Philippulus en toge et sandales, qui ne connaissent du langage que les mots de l'alarmisme, de la menace, de la morale.
     
    Cette jeunesse suisse conservatrice, que veut-elle préserver ? La Suisse, tout simplement, ce pays que nous aimons, dont l'Histoire nous passionne, notamment celle des deux derniers siècles, où se sont forgées notre puissance économique et financière, nos institutions politiques, nos grandes écoles, nos relations dans le monde du travail, notre démocratie directe, nos assurances sociales, à commencer par le pilier le plus essentiel, l'AVS, 1947.
     
    Cette jeunesse, elle fait quoi ? Elle travaille, tout simplement ! Réinventant en cela le secret le plus magnifique de notre réussite : les Suisses, comme d'ailleurs les Allemands, et franchement plus que les Français, sont avant tout des gens qui bossent. J'ai bossé toute ma vie, à haute dose, j'ai vu toute ma jeunesse mon père, ingénieur en génie civil, bosser comme un dingue, mon épouse et mes filles bossent, je n'aime pas trop les glandus. Je déteste les subventionnés, s'ils ont la santé pour travailler.
     
    Cette jeunesse conservatrice est discrète. Elle ne se gave pas de slogans, elle est concrète, pragmatique, c'est cela la Suisse. Elle ne hurle pas dans les manifs. Non. Mais elle vote. Et le 22 octobre, je pense qu'elle votera. Et le soir du 22 octobre, nous ferons les comptes. Nous verrons combien font les éternels gueulards, les prophètes pentecôtistes de fin du monde, les moralistes. Et nous verrons, aussi, combien font les bosseurs, silencieux, simples, patriotes, conservateurs.
     
    Je me réjouis du 22 octobre, au soir. Pas vous ?
     
    Pascal Décaillet

  • Subventions : la valse des lapins

     
    Sur le vif - Jeudi 24.08.23 - 07.24h
     
     
     
    Le scandale absolu, à Genève, ce sont les subventions aux ineffables « associations ». Je le dénonce depuis tant d’années.
     
    Parallèlement à la République, avec ses lignes de fonctionnement, prolifère un véritable réseau de financement par l’arbitraire du Prince. Hors de tout contrôle démocratique. Les récentes affaires à Genève ne sont que le révélateur de cette politique des petites - ou très grosses - enveloppes, avec l’argent du contribuable.
     
    J’en dévoilais un exemple ici même hier, avec cet hallucinant don du Conseil d’Etat à une organisation climatique : 360’000 francs pour « implémenter les feuilles de route climatiques et environnementales des organisations de solidarité internationale » ! Que cache ce charabia ? Qui a décidé ces 360’000 francs ? En quel honneur ? Par quel canal, quels réseaux de proximité ?
     
    François Baertschi, député, président du MCG, membre de la Commission des finances, avançait hier soir, à GAC, le chiffre de 150 millions de ces sommes échappant à tout contrôle radar.
     
    Il faut voir de quoi l’affaire Fischer est le révélateur. Nous sommes là au cœur d’un sujet plus large, il touche les habitudes genevoises, les réseaux de copinage, le fait du Prince dans les Départements. La loi du silence généralisée.
     
    Et ne parlons pas de la pratique des subventions en Ville de Genève. Ça pourrait nous mettre de massacrante humeur, oh oui une humeur de Saint-Barthélémy, dans ces petits matins de canicule où valsent les lapins.
     
     
    Pascal Décaillet

  • 360'000 francs pour "implémenter des feuilles de route" !

     
    Sur le vif - Mercredi 23.08.23 - 14.05h
     
     
     
    Que fait le Conseil d'Etat de l'argent des contribuables, NOTRE ARGENT ? Le tout dernier communiqué gouvernemental, publié à l'instant, nous en donne un exemple édifiant.
     
    Il nous annonce octroyer une aide financière de "360'000 francs à Climate Action Accelerator, pour son projet "Implémenter les feuilles de route climatiques et environnementales des organisations de solidarité internationale", pour les années 2023 à 2025".
     
    360'000 francs pour "implémenter des feuilles de route" !
     
    D'où sort ce charabia ? Quelle est cette organisation, "Climate Action Accelerator" ? Pourquoi elle, et pas une autre ? Quel intérêt supérieur pour les citoyennes et citoyens de Genève, notamment les 64% d'entre eux qui payent des impôts ?
     
    Qui décide de ces aides financières ? Quel contrôle démocratique ? Quels critères de sélection ? Le Conseil d'Etat ne distribue pas son argent, mais LE NÔTRE !
     
    Que font les députés ? Quel contrôle exercent-ils sur ces dons ? Ferment-ils les yeux ? Dorment-ils ? Se tiennent-ils par la barbichette ?
     
    Pas un seul centime d'argent public ne devrait être dépensé sans une impérieuse justification. Le Conseil d'Etat ne doit pas être au service des idées à la mode. Mais des intérêts supérieurs du peuple de Genève, qui l'a porté aux affaires.
     
     
    Pascal Décaillet