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Sur le vif - Page 576

  • Mme Merkel, marraine de l'AfD

     

    Sur le vif - Mardi 30.10.18 - 09.13h

     

    La véritable marraine de l'AfD n'est autre qu'Angela Merkel. Par son ouverture inconsidérée des frontières à l'automne 2015, déstabilisant totalement les équilibres sociaux dans les régions les plus fragiles et les plus précaires du pays, elle a donné à ce parti des ailes de géant.

     

    Voulant plaire au grand patronat de son pays, aux bonnes consciences internationales, elle a perdu la confiance de ceux qu'elle avait fait serment de servir et défendre : le peuple allemand. Et, au sein de ce peuple, les personnes les plus vulnérables sur le marché du travail. Notamment dans les Länder de l'ex-DDR. Devant l'Histoire, elle devra assumer cette responsabilité.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Démocratie du Bien, démocratie du Mal

     

    Sur le vif - Lundi 29.10.18 - 12.26h

     

    Nos beaux esprits nous annoncent, au Brésil, "la fin de la démocratie". Rien de moins.

     

    Singulière vision. La démocratie brésilienne, par son suffrage universel, vient de fonctionner parfaitement. Il y a eu compétition entre deux candidats. 56% du corps électoral, au terme d'un processus régulier, a choisi l'un des deux. Une nette majorité a donc rejeté l'autre.

     

    C'est cela, justement, la démocratie, un arbitrage chiffré, objectif, mesurable. Au final, une majorité, une minorité. Elle a parfaitement joué, la démocratie brésilienne, il y a eu un vainqueur, un vaincu. Le peuple brésilien a fait son choix.

     

    D'ailleurs, si l'autre candidat l'avait emporté, nos beaux esprits auraient trouvé que la démocratie brésilienne étaient magnifiquement vivante ! Puisque, dans sa théologique sagesse, elle aurait rejeté la bête immonde.

     

    La bonne santé de la démocratie brésilienne dépend donc, chez nos beaux esprits, du succès ou du revers du candidat de leur choix. Et non d'une solidité institutionnelle, capable de transcender les partis.

     

    En clair : si vous votez pour le candidat du Bien, vous êtes un démocrate ; si vous votez pour le candidat du Mal, vous ne l'êtes pas. Cela porte un nom : cela s'appelle confondre la démocratie avec son propre camp.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Et si on respectait les majorités ?

     

    Sur le vif - Lundi 29.10.18 - 09.27h

     

    A chaque victoire, à l'issue d'un processus parfaitement démocratique, d'un candidat qui ne leur plaît pas (donc immédiatement qualifié de fasciste, dictateur, etc.), nombre de nos beaux esprits se strangulent immédiatement, se parent de la toge de la résistance à la bête immonde, et en appellent au "respect des minorités". La minorité des perdants.

     

    Fort bien. Je suis favorable à ce respect.

     

    Mais, la démocratie étant étymologiquement le pouvoir au peuple, entendez au corps électoral, le premier des respects, pour un démocrate, est celui dû à la décision d'une majorité.

     

    J'ajoute une chose : nos beaux esprits, quand c'est l'un des leurs qui remporte une élection, montrent en général le plus parfait mépris face à la minorité des perdants. Mais là, aucune importance. Puisque c'est pour la bonne cause.

     

    Pascal Décaillet