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Sur le vif - Page 420

  • Des hommes et des femmes libres

     

    Sur le vif - Mercredi 12.02.20 - 05.23h

     

    La Suisse doit impérativement demeurer un pays souverain. Pas pour le plaisir, mais parce que c'est le principe le plus élémentaire d'une nation. Perdre sa souveraineté, c'est devenir la partie d'un empire : exactement ce que notre pays, dans son Histoire, a toujours refusé. Il faut savoir ce que l'on veut, et se donner les moyens d'y parvenir.

    Un pays souverain décide lui-même de son destin. Par exemple, en termes d'immigration. Il ne ferme pas ses frontières, loin de là, mais régule les flux. Il établit des quotas, ou contingents, de personnes pouvant s'établir sur son territoire. En Suisse, nous avons mandat constitutionnel d'aller dans ce sens, depuis le 9 février 2014.

    Un pays souverain définit lui-même sa politique migratoire. Il le fait en fonction de ses intérêts supérieurs à lui, des impératifs de sa propre survie, et non en se soumettant à des consignes multilatérales camouflant les intérêts des plus puissants. La circulation vers ses frontières, c'est lui qui en détermine le flux. Sinon, cela s'appelle une invasion.

    Le 17 mai, le peuple et les cantons se prononceront sur cette question essentielle. Ils le feront en toute liberté, prenant en compte tout autant les arguments des initiants que la machine de guerre des opposants, lancée hier par Karin Keller-Sutter. Comme le 9 février 2014, les Suisses se prononceront en hommes et femmes libres, citoyens mûrs et vaccinés, n'ayant de leçon, pour chacun d'entre eux, à recevoir que de leur conscience individuelle, leur intime conviction de l'intérêt supérieur de leur pays.

    Le droit de vote de chacun d'entre nous est intouchable, indivisible, inviolable. Il est une part infinitésimale, mais sacrée, de la souveraineté nationale.

     

    Pascal Décaillet

     

  • Eh bien, déplaisons !

     

    Sur le vif - Jeudi 13.02.20 - 09.25h

     

    Le droit de vote est indissociable de l'appartenance à la communauté nationale.

    Cette dernière, indivisible, ne saurait être fragmentée en droits partiels, ou locaux, ni en une citoyenneté à la carte, ou à régime variable.

    Si un étranger veut décider du destin d'un Canton ou du destin fédéral, il doit entreprendre les démarches pour se naturaliser.

    Ce que je dis ici déplaît à la doxa associative, ou européiste, ou à la gauche encore mondialiste ? Ou à ceux qui, depuis plus de cinq décennies, n'en peuvent plus de nous décrire comme caduque, archaïque, l'idée de nation, au profit d'un ordre cosmopolite et multilatéral ?

    Eh bien, déplaisons !

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • La RTS, la Thuringe, les Indulgences

     

    Sur le vif - Samedi 08.02.20 - 19,03h

     

    RTS : marre de la bonne parole, sur l'Allemagne, de M. Casassus ! La petite musique de la prédication, c'était à Forum, ce soir.

    Marre de cette grille de lecture, toujours la même, au millimètre. Marre de l'éternelle référence au 30 janvier 1933.

    Marre de cette utilisation de la morale pour justifier le déni pur et simple de démocratie, dans l'affaire de Thuringe.

    Marre de cette pensée unique. Jamais de contrepoids. Jamais personne, en face, pour donner des clefs historiques, économiques et sociales au phénomène de l'AfD en Prusse, en Saxe et en Thuringe.

    Jamais de mise en perspective, sur la durée, de l'évolution des partis politiques en Allemagne. Juste poser, au départ, que l'AfD, c'est le diable.

    Comme si cette désignation, extrême, cette mise à l'index définitive, apportaient à l'auditeur la moindre plus-value, la moindre exégèse, capables de lui ouvrir l'esprit sur la complexité des Allemagnes, le jeu des forces sociales dans les Laender les plus prétérités de l'ex-DDR, les oubliés de la Réunification.

    Alors voilà, on prend le moraliste de service, celui qui nous a gratifiés d'un blog intitulé "Thuringe : la honte !". On lui laisse toute la place, toute la parole. On se sera offert une bonne conscience.

    On aura parlé du pays de Luther en s'achetant des Indulgences. Pour avoir sa place au Paradis si douillet de la Bonne Pensée.

     

    Pascal Décaillet