Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Sur le vif - Page 209

  • Conseillers fédéraux PLR, défendez le peuple suisse, pas votre image !

     
    Sur le vif - Jeudi 07.04.22 - 15.40h
     
     
    Ukraine : aucun des deux conseillers fédéraux PLR n'est bon !
     
    Ignazio Cassis manifeste contre lui-même sur la Place fédérale, ce qui n'est absolument pas le rôle d'un membre du gouvernement fédéral. A-t-il perdu la tête, juste pour aller dans le sens du courant émotionnel majoritaire ?
     
    Karin Keller-Sutter, quant à elle, se précipite à qualifier des actes de guerre. Elle leur colle des étiquettes juridiques qui sont du ressort des juges, et non de la ministre d'un pays extérieur, au demeurant neutre. On ne reconnaît pas la femme d'Etat qui siégeait naguère au gouvernement cantonal saint-gallois. Dame de fer, elle travaillait avec son cerveau, comme il sied à un politique, et ne se souciait guère de son image compassionnelle auprès de la population. Ou, peut-être, auprès des 246 grands électeurs de décembre 2023.
     
    Ignazio Cassis, Karin Keller-Sutter : ce sont là des comportements de ministres de gauche, populistes à l'extrême avec l'opinion publique, remplaçant la politique par la morale, surfant sur l'émotion du moment.
     
    De deux conseillers fédéraux venant du Parti de la Raison, le Freisinn, la Vernunft, chers à la philosophie allemande du 18ème siècle, celle de Kant et de Hegel, on attend un autre comportement en temps de guerre. Du calme. De l'analyse. Une froide détermination. Une absolue priorité à défendre, non leur sympathique image humanitaire, mais les intérêts supérieurs, économiques, politiques et stratégiques, du peuple suisse. C'est au service de ce dernier, et non pour plaire à des médias univoques et enragés, qu'ils occupent leurs fonctions.
     
     
    Pascal Décaillet
     

  • Quand le PSS se couvre de ridicule

     
    Sur le vif - Mercredi 06.04.22 - 15.48h
     
     
    Depuis quand un parti gouvernemental attaque-t-il le Conseil fédéral par voie judiciaire ? La "plainte", déposée par le Parti socialiste suisse contre le Département fédéral de l’Économie publique, sous prétexte qu'il n'applique pas correctement les sanctions contre la Russie, relève du folklore et de la Nickellerie Pédestre la plus débridée.
     
    La nouvelle équipe dirigeante de ce parti, à commencer par l'ineffable Cédric Wermuth, couvre de ridicule une formation politique qui a marqué l'Histoire de notre pays, participe au gouvernement fédéral depuis 1943, a donné à la Suisse de très grands hommes, comme le Conseiller fédéral Tschudi (1959-1973), ou le Conseiller d'Etat genevois André Chavanne (1961-1985).
     
    Le PSS est un parti gouvernemental. Il a deux Conseillers fédéraux. Il participe régulièrement aux entretiens avec le gouvernement. Il a, à Berne, un groupe aux Chambres fédérales. S'il désapprouve un comportement de l'administration, il peut saisir les Commissions de gestion du Parlement, interpeller le Conseil fédéral par une Question, déposer une Motion, un Postulat, lancer une initiative. Mais depuis quand, je vous le demande, un parti gouvernemental saisit-il les juges contre un exécutif dont il est membre ?
     
    La direction actuelle du PSS, idéologisée à outrance, moralisante à souhait, couvre de ridicule ce parti. Les militants laisseront faire, parce qu'ils sont les plus fidèles et les plus obéissants soldats du monde, jamais aussi dociles que face à leur appareil.
     
    Le socialisme, en Suisse, en est encore aux logiciels des années 80 et 90. Je parlais, dans mon commentaire GHI paru ce matin, du socialisme, génération Minitel. On pourrait ajouter, en option, le Jurassique et le Crétacé.
     
     
    Pascal Décaillet
     

  • Bobos dépités

     
    Sur le vif - Lundi 04.04.22 - 06.05h
     
     
    La victoire très large de Viktor Orban, dans un processus parfaitement démocratique, et sa reconduction pour un nouveau mandat, sont choses quelque peu ennuyeuses pour nos bobos, nos médias européistes, nos donneurs de leçons aux nations souveraines.
     
    Déjà, le Temps titre « Orban conforte son emprise ». Singulière façon de qualifier un succès électoral. Une onction venue du peuple.
     
    Tous ces beaux esprits, il faudra peut-être qu’ils se creusent les méninges, dans trois semaines, pour titrer sur un autre scrutin, autrement plus proche pour nous que celui de nos amis Magyars.
     
     
    Pascal Décaillet