Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Sur le vif - Page 203

  • De Chancy à Romanshorn, la lumière jaillira !

     
    Sur le vif - Mardi 23.11.21 - 15.50h
     
     
    Fantastique nouvelle : les problèmes d'énergie de la Suisse sont réglés ! Pour un prix infiniment plus modique que la construction d'un nouveau barrage, ou d'une nouvelle centrale nucléaire, notre pays pourra produire de l'électricité en quantité illimitée, à destination de toute la population.
     
    Il suffira pour cela de brancher une dynamo sur la salle accueillant la Commission de politique extérieure du Conseil national. Scintillante de mille lumières, à côté desquelles celles de Cordoue à l'époque arabo-andalouse feraient pâle figure, cette auguste assemblée dégage une telle énergie, dans ses réunions, qu'elle peut, bien canalisée, approvisionner le pays tout entier.
     
    Ainsi, la seule idée émise hier, donner deux milliards (au lieu d'un seul, voire zéro, comme le préconisent les brutes de mon espèce) à l'Union européenne, serait de nature, selon les toutes dernières statistiques de Berne, à éclairer chaque foyer suisse pendant mille ans.
     
    Encore une ou deux idées de ce genre, et la Suisse est sauvée. Deux milliards, à la réflexion, pour un club dont nous ne sommes pas membres et qui ne cesse de nous mettre le pistolet sur la tempe, c'est un peu juste ! Allons-y pour quatre milliards, pourquoi pas seize ! Plus la Commission du National nous surprendra par son sens de l'Etat, de l'indépendance, de la souveraineté, plus la lumière jaillira. De Chancy à Romanshorn. En passant par la totalité des cabinets psychiatriques de notre pays.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Le combat, toujours le combat !

     
    Sur le vif - Dimanche 21.11.21 - 17.00h
     
     
    Le retour de Cyril Aellen aux Finances, pour soutenir le rapport de majorité contre le projet de budget 2022 du Conseil d'Etat, est une excellente chose. Il sera opposé à trois rapporteurs de minorité, de gauche, lors du plénum décisif des 9 et 10 décembre.
     
    Les intérêts supérieurs de notre Canton ont tout à gagner à une parole politique claire, de gauche ou de droite. Une parole fondée sur l'honneur des engagements, la confiance envers les citoyens, la loyauté dans les positions, le respect de l'adversaire, ce qui n'exclut pas (loin de là !) l'extrême âpreté du combat.
     
    Le Canton n'a rien à gagner à des positions d'opportunisme, d'atermoiement, d'intérêts particuliers, sous prétexte que l'on se place (d'office !) au "Centre de l'échiquier". Un coup à gauche, un coup à droite : on fait parfois les votes, on jouit d'être le parti charnière : où est la cohérence, où est l'honneur ?
     
    Genève a besoin de députés comme Cyril Aellen. Besoin de positions claires. La politique, c'est le choc des antagonismes. On commence par se battre, après éventuellement on discute. Parce que je suis, pour ma part, totalement inapte à cet "après", je ne fais pas de politique. Je ne supporte pas la négociation.
     
    La politique ? Mais non ? C'est la vie, toute la vie, qui est ainsi : un combat, encore un combat, toujours un combat.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Eric, ce cher cousin

     
    Sur le vif - Vendredi 19.11.21 - 16.57h
     
     
    La Tribune de Genève est beaucoup plus forte que je ne l'imaginais. Dans son édition d'aujourd'hui, elle me prête des liens, de l'ordre d'un "cousinage" intellectuel, avec Eric Zemmour. Elle m'apprend, sur moi-même, sur le façonnement de ma philosophie politique, sur mes racines historiques et spirituelles, sur mes milliers de lectures depuis l’adolescence, des choses que j'ignorais.
     
    Elle est très forte, la TG, parce que je n'ai, depuis de longues années, pas dit ni écrit un seul mot sur Eric Zemmour. Cela doit faire une décennie, à vue de nez.
     
    Elle est infiniment forte, la TG, parce que, depuis le début de la campagne médiatique fracassante de Zemmour, fin août de cette année, j'ai continué à ne pas dire un seul mot, pas écrire une seule ligne, sur ce confrère. Je ne lui ai pas consacré une seule seconde d'émission. Je n'ai pas prononcé son nom.
     
    Alors, quoi ? J'aurais infiniment de choses à dire, vous vous en doutez. Un accord profond sur les notions de nation, de communauté d'appartenance, de rapport à l'Histoire, à la langue, à la culture. Mais, tout autant, un désaccord viscéral lorsque, par exemple, il dit que "L'Islam et l'islamisme, c'est la même chose".
     
    Je n'aime pas, lorsqu'il parle de l'Islam. Je n'aime pas, lorsqu'il introduit dans la nation des prédominances d'ethnies. Je n'aime pas, lorsqu'il remue inutilement les cicatrices récentes de l'Histoire de France pour diviser. Je pense connaître aussi bien que lui l'Histoire de France, auxquelles s'ajoutent - me concernant - celles de l'Allemagne et de la Suisse.
     
    Il y a, entre lui et moi, des zones de convergence, mais aussi de puissantes divergences. Il faudrait que j'y revienne largement, point par point. Je n'ai, pour l'heure, pas jugé bon de le faire. Pourquoi devrais-je me définir par rapport à un tiers ? Je préfère m'occuper, infatigablement, des vrais problèmes de mes compatriotes suisses.
     
    Mais je félicite la Tribune de Genève, plus lucide que moi sur mon être profond, de m'avoir révélé la généalogie miraculeuse d'un "cousinage".
     
     
    Pascal Décaillet