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Sur le vif - Page 1075

  • Putain, plus que six mois !

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    Sur le vif - Et en direct d'une rampe de missiles dans la Cordillère des Andes - Mardi 14.09.10 - 16.09h

     

    Le PDC de la Ville de Genève, sur un air de pampa et dans une joie carnavalesque, vient de balancer deux missiles sur les maires du palais qui veulent devenir rois. Dans un document signé Alain de Kalbermatten et Anne Caron, mais dont l’origine argentine ne fait guère de doute, ils proposeront ce soir au Conseil municipal une modification du statut du personnel de la Ville obligeant MM Drahusak et Kanaan à « prendre un congé sans solde à partir du moment où ils ont été désignés par leur parti » comme candidats à l’exécutif de la Ville de Genève.

     

    Dans un souci de transparence digne des eaux les plus argentées du Rio de la Plata, le communiqué avoue agir par rétorsion : lors de la désignation de Michel Chevrolet par le PDC, en mars 2010, la gauche avait exigé que le Forcené de la Pampa quitte séance tenante (bonjour, M. Pardo !) ses activités télévisuelles.

     

    Je vous l’avais dit : avec cette campagne-là, on ne va pas s’ennuyer.

     

    Putain, encore six mois. Six mois seulement !

     

    Pascal Décaillet

     

  • Bravo Barthassat !

     

    Sur le vif - Et en affichant mes papiers - Mardi 14.09.10 - 12.32h

     

    En acceptant, tout à l’heure, par 23 voix contre 20, la motion du conseiller national Luc Barthassat (PDC, GE) sur l’accès des sans-papiers à l’apprentissage, le Conseil des Etats, Chambres réputée conservatrice, donne un signal d’intelligence et d’humanité dans un dossier où la ductilité doit s’imposer. Que ce signe intervienne quelques jours après l’heureuse issue de l’affaire Selimi, à Genève, est intéressant.

     

    Il ne s’agit en aucun cas d’une régularisation générale. Ni que la Suisse doive porter « toute la misère du monde ». Simplement ne pas fermer toute porte d’espoir à des êtres qui ont la vie devant eux. A la fois ferme sur les principes et souple dans l’application lorsque la dignité humaine est en jeu, le PDC (fort bien représenté à la Chambres des cantons, l’une des clefs de ce vote) a permis, en l’espèce, de « trouver une solution », expression détestablement à la mode, mais qui là, sonne bien. Parce qu’une issue, de temps à autre, en politique, ça n’est quand même pas si mal.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Boris Drahusak, Sami Kanaan et la vie éternelle des écuries

     

    Sur le vif - Entre les cris de l'âne et les soupirs du boeuf - Mardi 14.09.10 - 10.18h

     

    Naïve comme une Nativité, fraîche comme la senteur vespérale du foin, cette question : les écuries sont-elles éternelles ? L’écurie Tornare avec Sami Kanaan, l’écurie Mugny avec Boris Drahusak ne sont-elles pas en train de tenter la vieille folie humaine de se survivre à soi-même ? Avec, comme viatique, pour traverser le fleuve noir, le maire du palais ?

     

    Lorsque deux bras droits de deux magistrats sortants se retrouvent candidats à la succession de ces derniers, il y a comme un malaise dans la République. Non pas leur droit à cette postulation, aucun problème avec cela. Encore moins leurs compétences : ils connaissent la « machine » de l’intérieur.

     

    Non, le problème est ailleurs : il est dans le message donné par les assemblées des partis qui les ont portés à ces candidatures, laissant suinter qu’avec des hommes de l’intérieur, des familiers des écuries actuelles, on gardera la main sur toutes les prébendes et toutes les nominations. Le clan sera sauf. Les équipes de l’ombre pourront continuer d’opérer. On se maintiendra les mêmes obligés. Et, finalement, les castes actuelles demeureront aux affaires.

     

    L’électeur genevois pourrait bien ne pas être dupe de ces ficelles. Chez les Verts comme au PS, il existait des candidats plus populaires, ici Christian Bavarel, là Papy Moustache. Les corps intermédiaires, qu’on appelle « assemblées » (à quand des primaires ?) n’en ont pas voulu. Soit. Mais le souverain, c’est le peuple. Qui pourrait bien froncer davantage le sourcil, face au désir d’éternité des écuries, qu’on ne le soupçonne. Tout cela est plutôt bon pour MM Maudet et Chevrolet. Et pour tous ceux qui, en Ville de Genève, ne jouissent pas d’extase devant le génie gestionnaire de la gauche aux affaires.

     

    Pascal Décaillet