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Sur le vif - Page 1071

  • Antoni Mayer gagne contre Naxoo

     

    Sur le vif - Et sans codage ni cryptage - Mercredi 08.09.10 - 17.32h

     

    La presse locale ayant fait ses choux gras de l’éviction d’Antoni Mayer par Naxoo, en septembre 2009, suite à une affaire de travail au noir, on espère qu’elle ne passera pas sous silence la très belle victoire obtenue le 19 août dernier, devant le Tribunal des Prud’hommes, par cet homme d’honneur et de droiture, contre son ancien employeur. Que j’aie un mandat pour Léman Bleu et qu’il en soit le directeur éveillera bien sûr les plus vipérins des venins pour dire que je défends un ami. J’assume.

     

    Les Prud’hommes ne se prononcent pas sur l’affaire de travail au noir, pour laquelle Antoni Mayer avait été condamné à 120 jours-amendes avec sursis, pour violation de la loi sur les étrangers. Ils statuent sur les conditions du licenciement avec effet immédiat de l’ancien directeur de Naxoo, à qui le président de cette société, Michel Mattachini, reprochait notamment de ne pas l’avoir averti de sa condamnation.

     

    Eh bien Naxoo, en première instance en tout cas, perd. Et Antoni Mayer gagne. De solides indemnités devront lui être versées. Dans un document de 25 pages, les conditions du licenciement sont sérieusement remises en question, et il faut bien dire que le rôle de Pierre Maudet n’y est pas décrit sous son meilleur jour.

     

    Une victoire juridique claire et nette. Le début de réparation d’un tort moral. Reste à éclairer le rôle du politique dans cette affaire, la part de kabbale et de règlements de compte. Dans un domaine où l’intrication des pouvoirs publics, notamment la Ville de Genève, est à l’évidence excessive. Mais c’est une autre affaire.

     

    Pascal Décaillet

     

  • Musa Selimi pourra rester en Suisse

     

    Sur le vif - Et avec un soupir de soulagement - Mercredi 08.09.10 - 14.42h

     

    Excellente nouvelle pour tous ceux qui ont soutenu sa cause : Musa Selimi pourra rester en Suisse ! Réunis à l’instant dans à la Brasserie des Tours, à Carouge, les amis de Musa ont le cœur à la fête. L'autorisation de Berne est arrivée ce matin.

     

    Musa Selimi, Kosovar, a quarante ans. La moitié de sa vie, il l’a passée dans notre pays. Il a travaillé dans le bâtiment, puis la restauration. Il paie ses impôts et ses charges sociales. Seulement voilà : il n’a pas ses papiers. Il aurait donc dû quitter la Suisse début juillet.

     

    Musa a une épouse et deux enfants. Tous sont parfaitement intégrés dans le canton de Genève, à commencer par la ville de Carouge, où s’active depuis longtemps l’enseignante et conseillère municipale (A Gauche toute !) Henriette Stebler, en sa faveur.

     

    D’Alain Morisod à Jean-François Duchosal, en passant par l’ex-candidat socialiste Papy Moustache, ou encore son collègue du National Luc Barthassat, de nombreuses personnalités, à Genève, se mobilisent depuis des mois pour Musa.

     

    C’est une solution raisonnable et humaine qui a été trouvée. Elle n’induit pas de régularisation générale. Il fallait qu’une issue, pour Musa, fût inventée. C’est désormais chose faite. Bien au-delà du clivage droite-gauche, on ne peut que s’en féliciter. Et se sentir fier d’être Suisse.

     

    Pascal Décaillet

     

    PS - Ceci est la 600ème note publiée sur ce blog depuis ses débuts, en octobre 2007. A tous, merci de votre fidélité.

     

     

     

     

     

     

     

  • A Genève, l’Appareil engendre l’Appareil

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    Sur le vif - Et dans l'adipeuse candeur du mouvement perpétuel - Mardi 07.09.10 - 22.45h

     

    Pour succéder à Manuel Tornare, les socialistes genevois désignent Sami Kanaan, l’actuel directeur du Département Tornare en Ville de Genève. Ils sont imaginatifs et révolutionnaires, les socialistes.

     

    Pour succéder à Patrice Mugny, les Verts genevois nomment Boris Drahusak, l’actuel directeur de la Culture, chez Mugny, en Ville de Genève. Ils sont rafraîchissants, les Verts.

     

    En Ville de Genève, aussi vrai que la souffrance enfante les songes, l’Appareil engendre l’Appareil. C’est la victoire de Tinguely. Et la défaite de la politique.

     

    Pascal Décaillet