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Sur le vif - Page 1051

  • Les très riches idées de l'Oncle Fulvio

     

    Sur le vif - Dimanche 12.12.10 - 18.35h

     

    Dans la presse alémanique de ce dimanche, le président du parti libéral-radical suisse, Fulvio Pelli, évoque l’idée que les conseillers fédéraux de son parti, les rugissantes locomotives Didier Burkhalter et Johann Schneider-Ammann, jouent un rôle moteur dans la campagne des élections fédérales d’’octobre 2011.

     

    C’est une bonne idée. Pour la victoire définitive des adversaires du PLR et l’effondrement sans retour du grand vieux parti. Celui qui a fait la Suisse. A l’époque où il était encore capable de proposer de grands hommes, de grandes figures, la majesté d’un Verbe. C’était hier.

     

    Pascal Décaillet

     

  • Hiboux, joujoux, Papous

     

    Sur le vif - Jeudi 09.12.10 - 16.02h

     

    La très grande force du Conseil d’Etat genevois, dans sa composition actuelle, c’est son sens des priorités. « Gouverner, c’est choisir », l’adage de Mendès France fait fureur au milieu de ces sept personnages en quête de hauteur.

     

    Nous l’allons montrer à l’instant : dans le communiqué publié en milieu de journée, recensant les très riches décisions de nos Altesses, il est stipulé, presque tout au sommet du document, ceci : « Le gouvernement a octroyé un montant total de 100'000 francs pour l’année 2010 à la Fondation du Centre pour le dialogue humanitaire, pour financer un projet en vue de la préparation d’une médiation en Papouasie ».

     

    Chez les Papous, c’est connu, on peut aller faire beaucoup de choses. Par exemple, de la médiation. Nous n’y avions, à ce jour, pas pensé. Sommes-nous bêtes ?

     

    Pascal Décaillet

     

     

     

  • Micheline, les cabris, les souris

     

    Sur le vif - Mercredi 08.12.10 - 14.08h

     

    Ils sont tout heureux, tout piaffants, comme des cabris dans l’émoi de leur première laine. Ils ont « donné une leçon » à Micheline Calmy-Rey. Leçon de choses ? Tu parles ! Basse vengeance, encre noire d’un pronunciamiento qui discrédite, un peu plus encore, le parlement comme instance d’élection de l’exécutif. Tout heureux d’avoir humilié une ministre qui ne leur a jamais plu, et c’est  bien ça le drame du Conseil fédéral : devoir plaire au parlement !

     

    Micheline Calmy-Rey ne plaît pas aux 246, soit. Mais la Suisse est faite de sept millions d’hommes et de femmes, et beaucoup d’entre eux, sans pour autant partager ses options, reconnaissent le courage de notre ministre des Affaires étrangères, sa ténacité, son engagement pour le pays. Il ne s’agit pas ici de défendre le socialisme, ni l’irénisme de la vision multinationale. Non, il s’agit de défendre une femme, une ardeur, un caractère, et tant mieux si c’est un sale caractère, ce sont les seuls qui vaillent.

     

    Parce que les souris grises, qui plaisent tant au parlement, pour ne pas trop le déranger, les Burkhalter et quelques autres, ces gens-là les grands électeurs n’iront jamais leur chercher noise. Ceux qu’on sanctionne, ce sont ceux qui existent. Bravo, Madame Calmy-Rey, d’exister. Le reste, on s’en fout.

     

    Pascal Décaillet