Sur le vif - Samedi 14.01.23 - 13.08h
S’il restait - ce qui est loin d’être sûr - au monde syndical genevois un quart de miette de crédit, alors cette infinitésimale relique, avec l’affaire de l’agression contre Céline Amaudruz, est aujourd’hui définitivement pulvérisée.
D’autres colères, autrement légitimes que celles de cette gauche figée dans son corporatisme, s’en viennent poindre, surgies d’autres horizons.
Elles nous viennent des gens normaux : ceux qui se lèvent le matin pour aller bosser, triment toute leur vie, sont tondus par l’impôt (car EUX, ils en paient !), ne mettent pas un centime de côté, voient arriver avec angoisse une retraite ingrate et malingre. Cela porte un nom : cela s’appelle les classes moyennes.
D’eux, les syndicats ne s’occupent jamais. Ils préfèrent prendre la défense de voyous encagoulés, dont la place est la prison, voire l’expulsion du territoire suisse.
Syndicats, vous n’incarnez plus la colère, et depuis longtemps. Vous êtes la convenance. La Révolution ne viendra pas de vous, mais de ceux que vous avez toujours méprisés : les Suisses honnêtes, les Suisses qui bossent.
Pascal Décaillet