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  • Les "collectifs", au panier !

     
    Sur le vif - Lundi 15.03.21 - 16.09h
     
     
    Toute personne disant "Nous", alors qu'elle pourrait dire "Je", perd immédiatement tout espoir à une quelconque estime de ma part.
     
    Nous devons renouer avec la prise de parole individuelle. Un texte = un auteur = une signature. Une, et pas deux ! Une, et pas trente-six !
     
    Il est, à mes yeux, totalement lâche d'engager, dans une prise de position, une autre personne que soi-même. Quant à l'écriture à deux (ou à trente-six), laissez-moi m'étrangler : rien de plus intime qu'écrire, rien qui soit davantage de nature à sublimer la personne humaine, l'individu, dans sa solitude ciselée.
     
    Je vous invite à fuir les "collectifs", et les textes à signatures multiples. Pour ma part, je vire de mon horizon toute personne participant à ces impuissances grégaires. Je n'ai pas fait vœu de passion ovine. Et même l'Agneau pascal, depuis dix-huit mois, je m'en passe, ayant décidé de modifier mon mode alimentaire.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Des hommes et des femmes libres. Pas des robots !

     
    Sur le vif - Lundi 15.03.21 - 11.23h
     
     
    Vous êtes de droite ? Vous ne voulez pas d'un gouvernement de gauche ? L'explosion de la dette vous fait peur ? Vous êtes pour la rigueur financière ? Vous défendez les petites entreprises, les artisans, les indépendants ? Vous ne voulez pas d'ayatollahs à la tête de la Mobilité ? La qualité de la Formation vous tient à coeur ? Vous estimez que le DIP doit être d'urgence repris en mains ? Vous voulez la priorité aux nôtres ?
     
    Fort bien. Alors réfléchissez, juste une seconde. Respirez un bon coup. Libérez-vous. Et ne vous laissez surtout pas impressionner par les marchands de morale.
     
    Ceux de gauche veulent juste faire élire leur candidate, pour avoir la majorité au gouvernement, donc tous les leviers du pouvoir, avec postes et prébendes. C'est juste une question de conquête du pouvoir, le reste c'est la chansonnette.
     
    Ceux de la droite veulent juste accomplir leur basse vengeance sur un homme, pour sauver leur appareil, leur liturgie, leurs chorégraphies de la puissance. Soudain mortels, il veulent racheter leur part d'éternité. Ils découvrent, dans la Ville de Calvin, le charme des Indulgences.
     
    Vous êtes un homme ou une femme de droite. Et avez - j'ose le croire - le minimum de jugeote pour concevoir la notion la plus élémentaire de vote utile. Par opposition au vote inutile. Celui qui est juste là pour entraver.
     
    Vous provenez d'une très grande tradition politique, la philosophie de droite, avec tout ce qu'elle véhicule de liberté, de responsabilité individuelle. Je ne retiens que deux mots : Freisinn (libre-arbitre) et Vernunft (raison). Vous n'avez pas à rougir de ces valeurs, elles ont fait la Suisse moderne. A travers, notamment, le parti radical. Demandez-vous qui, en ayant des chances d'être élu, pourra le mieux incarner ces idées. Car en face, il y a la gauche.
     
    Sentez-vous libres. Ca fait du bien, vous savez, la liberté. L'indépendance. La solitude. Ne rien devoir à personne. Choisir ses rares amis. Fuir la mondanité. Un citoyen libre est infiniment plus précieux au bien commun qu'un militant entravé dans les obligations de soutiens d'un appareil.
     
    La République a besoin d'hommes et de femmes libres. Pas de robots.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Ave, César, ceux qui veulent déconstruire te saluent !

     
    Sur le vif - Dimanche 14.03.21 - 16.50h
     
     
    Je me souviens de cette soirée, si belle et si lointaine, où Romy Schneider, recevant un César, rendait un hommage aussi furtif que bouleversant à Luchino Visconti. L'ombre d'un souvenir, la profondeur d'une reconnaissance, par-delà la mort. Elle était sublime. N'a-t-elle jamais été autre chose ?
     
    Aujourd'hui, on se fout à poil. Et on balance des excréments.
     
    C'est sans doute ce qu'on appelle la déconstruction des stéréotypes.
     
     
    Pascal Décaillet