Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 8

  • Directeurs "maltraités" : panique au DIP ?

     
    Sur le vif - Mardi 16.03.21 - 16.10h
     
     
    Ici même, et par dépêche de l'AGENCE DECAPROD, nous sortions, le 6 mars 2021, l'affaire des onze directeurs et directrices du Collège de Genève "maltraités" par leur hiérarchie, au sein du DIP.
     
    Ce matin, la TG revient sur l'affaire, et nous apprend que le MCG a saisi la Commission de contrôle de gestion. C'est le moins qu'on puisse faire, surtout que la réaction du DIP, relayée par la TG, transpire la panique à bord. En gros : "Il y a eu des problèmes, mais rassurez-vous, tout s'arrange !".
     
    Cette version apaisante ne correspond pas exactement aux éléments dont nous disposons. Il y a bien eu les directrices et directeurs des Collèges, à Genève, se plaignant d'avoir été "maltraités" et "malmenés" par le Département. Il y a eu - il y a peut-être encore - une souffrance vécue par de hauts cadres au sein du DIP. Quoi de plus important qu'un directeur de Collège ?
     
    Puisse la Commission de contrôle de gestion accomplir sur cette affaire sa mission de haute surveillance. Puisse-t-elle le faire à l'abri de toute pression. Puisse, enfin, la magistrate à la tête du DIP reconnaître que les problèmes dits "de ressources humaines" ne sont pas l'apanage du seul Département de l'économie. Et assumer, face à ce qui se passe chez elle, toute sa part de responsabilité.
     
    Si la Commission de contrôle de gestion est surchargée, reste une piste : confier le dossier au juge Fonjallaz. Il paraît qu'il a du temps libre.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Les "valeurs" des golden boys : non, merci !

     
    Sur le vif - Mardi 16.03.21 - 10.35h
     
     
    Les décisions de la CCIG appartiennent à ses membres. Ceux qui condamnent la dernière recommandation de vote sont-ils membres de la Chambre ? Si oui, c'est bien. Si non, ils n'ont strictement rien à dire.
     
    Je suis moi-même membre de la CCIG et de la FER. Je reçois à longueur d'année des recommandations de vote avec lesquelles je suis en profond désaccord. Notamment quant aux adhésions systématiquement libérales de la seconde de ces associations, hélas souvent, aussi, de la première. On me recommande de voter pour tel ticket PLR au Conseil d'Etat, au National, aux États, etc. Parfois, on agrée un PDC, de ceux qui ne contrarient en rien l'ordre libéral du monde. Jamais un UDC. Jamais un MCG. J'aurais, depuis quinze ans, largement eu de quoi rugir. Je ne l'ai jamais fait.
     
    Si la CCIG avait soutenu la candidate du PDC, agréée par l'actuelle direction du PLR pour barrer la route au candidat indépendant (ben oui, faut dire les choses telles qu'elles sont), nos grandes âmes imprégnées de "valeurs" auraient trouvé ça formidable. Mais là, comme la Chambre annonce un choix en faveur du pestiféré, on s'étrangle, au maximum de l'hystérie et de l'hypocrisie.
     
    Parmi ceux qui hurlent au loup, il y a qui ? Certains des golden boys les plus ultra-libéraux des années d'argent facile. Sont-ils seulement membres de la CCIG ? Surtout, sont-ils les mieux qualifiés pour administrer à cette association professionnelle et patronale la moindre leçon quant à des "valeurs" en matière de PME, d'indépendants, de toutes petites entreprises qui essayent de survivre ?
     
    Ces paradoxes, personne ne les soulève ? Eh bien moi, si.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Lâchez-nous les baskets avec vos "valeurs", bande d'hypocrites !

     
    Sur le vif - Lundi 15.03.21 - 23.37h
     
     
    Il faut arrêter de nous menacer de "crise institutionnelle" en cas de réélection de Pierre Maudet. C'est un argument ridicule. Notre démocratie fonctionne très bien : il y a une élection complémentaire, quelqu'un la gagnera, et siégera donc au Conseil d'Etat pour les deux années restantes de la législature. Ce gagnant, quel qu'il soit, sera parfaitement légitime, et bénéficiera d'une onction toute fraîche du peuple. Où est la crise institutionnelle ?
     
    Maintenant, si vous entendez par "crise institutionnelle" la rage du Triste Sextuor, et notamment de la Présidente, face au retour non-souhaité de l'enfant prodigue, alors désolé, mais vous délirez. Si Pierre Maudet est réélu (ce qui est loin d'être fait), contre vents et marées, malgré l'acharnement du Sextuor à ourdir sa perte, alors croyez-moi, il ne va pas revenir la queue entre les jambes.
     
    Si une telle situation devait peiner le Triste Sextuor, et notamment la Présidente (pour laquelle il est apparemment si insupportable de travailler avec ce collègue), alors ce sera à eux - et non à Maudet - d'en tirer les conséquences.
     
    Quant aux discours sur les "valeurs", notamment chez les vieux libéraux, laissez-moi rire. Les mêmes, dans les années d'argent facile où fleurissaient dans leur parti les golden boys ultra-libéraux et les spéculateurs, étaient beaucoup moins regardants sur les "valeurs" de la Genève de Calvin. Géométrie variable !
     
    Il n'y a ni "crise institutionnelle", ni insoluble problème de "valeurs". Qu'on nous lâche les baskets avec la morale, et qu'on envoie au Conseil d'Etat celui - ou celle - qu'on juge le plus apte à la fonction. Un magistrat exécutif n'est pas là pour "être", mais pour faire. La politique est une éthique de l'action efficace, non de la posture vertueuse.
     
     
    Pascal Décaillet