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  • Alors maintenant, ça suffit !

     
    Sur le vif - Mercredi 17.03.21 - 22.05h
     
     
     
    Maltraitance des directeurs et directrices du Collège de Genève au DIP, loi du silence sur une affaire de RH concernant le chef du Protocole à la Chancellerie, interventions intempestives de la Présidente du Conseil d'Etat pendant la campagne électorale : le Triste Sextuor est au-dessous de tout !
     
    Un climat d'exécution a été instauré contre Pierre Maudet, alors que des ambiances RH comparables - voire pires - régnaient dans d'autres Départements, et celles-là, on les a passées sous silence !
     
    Alors maintenant, ça suffit ! Ce Triste Sextuor devra rendre des comptes ! Que le peuple juge. Première sentence : le 28 mars.
     
     
    Pascal Décaillet

     
  • AVIVO : où sont passés nos moralistes ?

     
    Sur le vif - Mercredi 17.03.21 - 15.14h
     
     
     
    Les puissants vociférateurs, les furibards imprécateurs, qui hurlaient au déni de démocratie interne, suite à la recommandation de vote de la CCIG, souffriraient-ils d'une extinction de voix ? Sur la décision hallucinante de l'AVIVO, soutenir la candidate Verte, on n'entend pas le moindre bruissement de lèvres. Les indignations sont-elles à ce point à géométrie variable ?
     
    L'AVIVO, ce sont des milliers de personnes âgées dans le canton. Elles proviennent de tous les horizons. Il y a des membres de gauche. Il y a des membres de droite. Il y a des membres que la politique n'intéresse pas. La représentation des Verts, parmi les adhérents de l'AVIVO, est sans aucun doute exactement la même que la représentation des Verts, tout court, à Genève. Je ne sache pas que cette dernière soit de 51%. De quel droit les instances dirigeantes peuvent-elles ainsi saisir les membres captifs de l'AVIVO, en leur brandissant un choix idéologique ?
     
    Imaginons, un instant, que l'AVIVO ait soutenu Pierre Maudet. Ou Yves Nidegger ! Non mais allô, vous imaginez le scandale ? On aurait entendu les moralistes hurler, jusqu'aux confins du Finistère !
     
    Mais hier, pas un mot, pas une plainte. Juste le silence des hypocrites qui, sous couvert de morale, veulent nous imposer leurs choix de société.
     
    Et si je suis le seul, à Genève, à dénoncer cela, eh bien je serai le seul ! Et les moralistes, plus que jamais, je les emmerde.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Reconstruire la droite, sur les décombres

     

    Commentaire publié par GHI - Mercredi 17.03.21

     

    Une ville en cendres, au lendemain d’un bombardement. Les maisons brûlent encore. Partout, les décombres. C’est à cette image de dévastation que fait penser la droite genevoise, depuis le premier tour de l’élection complémentaire. Cette droite, majoritaire dans le canton, et même nettement dans l’addition des votes de ce dimanche 7 mars, a pourtant été passée au napalm. Des bonnes vieilles structures d’antan, bien confortables sous leur apparence d’éternité, le PLR, le PDC, l’Entente octogénaire, il ne reste rien. Tout au plus, un champ de débris, qu’il va falloir déblayer, pour laisser la place à autre chose. A quoi ? Je l’ignore, et n’avance ici que quelques pistes. Mais une chose est certaine : la deuxième place de Pierre Maudet, derrière la candidate Verte Fabienne Fischer et loin devant le candidat PLR Cyril Aellen, fut de nature à dynamiter les structures préexistantes. « Autre chose » doit sortir. « Autre chose » doit surgir. « Autre chose » doit germer, par-dessus les décombres.

     

    J’ignore absolument si Pierre Maudet sera réélu. Nous verrons bien. Mais dans tous les cas, il tiendra un rôle signalé dans la renaissance et la reconstruction d’une partie de la droite à Genève. Je ne parle pas ici de l’UDC, qui vit sa vie de son côté et la vit plutôt bien, à en juger par le très bon résultat de son candidat, Yves Nidegger, au premier tour. Non, je parle de l’espace compris entre la gauche et l’UDC. Jusqu’ici, cet espace a été structuré par des familles, et des étiquettes, portant témoignage du passé. Les radicaux, le grand parti qui a fait la Suisse moderne, celle de 1848. Les libéraux, parti genevois, dans la grande tradition de Benjamin Constant. La démocratie chrétienne, celle de 1891 et de l’Encyclique « Rerum Novarum » du très grand Pape Léon XIII. Trois chemins, trois natures, trois cohérences. Ils ont bien mérité du passé. Mais il est possible que nous entrions dans « autre chose ».

     

    Les temps sont difficiles. Crise sanitaire, crise économique et sociale. Dette qui explose. Cadeau empoisonné légué à nos enfants. Avenir bouché, pour notre jeunesse. Retraites insuffisantes, laissant certains de nos aînés dans une situation inacceptable pour un pays comme la Suisse. Classes moyennes prises à la gorge, fiscalité confiscatoire, impossibilité de mettre de l’argent de côté. Pouvoir d’achat qui s’effondre. Flux migratoires non-contrôlés. C’est à l’immensité de ces problèmes-là, et non aux niaiseries sociétales des bobos, que la pensée politique de droite doit apporter des solutions. La gauche en propose, elle ! Et la tranquille droite genevoise ne résoudra rien en demeurant dans sa douillette liturgie de Comités directeurs et d’Assemblées générales. Non. Elle a besoin d’un nouveau souffle, profondément populaire. Cela passe par une main tendue entre la droite de la Raison, la « Vernunft » des philosophes allemands, et une certaine gouaille de la rue, que d’aucuns se plaisent à qualifier de « populiste ». La droite doit affirmer ses valeurs. Elle doit sentir le pavé. Elle ne doit plus avoir peur. Et tant pis pour les Assemblées générales. Et tant pis pour Les Comités directeurs.

     

    Pascal Décaillet