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  • La voix active

     

    Sur le vif - Lundi 11.05.20 - 16.25h

     

    Je ne parle jamais du confinement (sauf pour dire que je n'en parle jamais !), pour une raison simple : le thème du confinement m'emmerde. Il range les humains dans la catégorie des passifs. Le confiné, heureux ou non de l'être, est un humain qui subit. Joyeux de subir pour certains, déprimé pour d'autres, là n'est pas mon problème : le confiné, même tout excité à l'idée de repeindre pour la vingtième fois son appartement, conjugue sa vie à la voix passive.

    Je ne dis pas que je n'aime pas le confinement. Je dis que le thème m'emmerde. Je n'ai pas envie, dans mon existence, de parler de ce que je subis. Oh, je subis plein de choses, comme tout le monde, mais je n'entends pas en parler. Das soll für mich kein Thema sein !

    Je suis un homme d'action. Ce qui m'intéresse, chez les humains, ce sont leurs actes. Leur esprit critique, aussi. Par exemple, face à une autorité. Pour préciser encore : face à l'autorité qui nous impose le confinement. Ou des règles sanitaires à n'en plus finir, édictées par les fonctionnaires, à Berne ou dans les Cantons.

    Pendant les deux mois qui viennent de s'écouler, j'ai multiplié éditos et débats sur la situation sociale, économique de notre pays. En mettant l'accent sur les solutions : comment s'en sortir, comment trouver des issues, comment réorganiser nos relations, entre nous ? Projections sur l'avenir, prises de responsabilités demandées aux interlocuteurs. Homme d'action, je m'adresse à des femmes et des hommes d'action. Peu importe que je sois d'accord ou non avec eux. Nous agitons nos méninges dans la voie de l'action. Nous conjuguons nos vies à la voix active.

     

    Pascal Décaillet

  • La régence des petits chefs, ça suffit !

     

    Sur le vif - Lundi 11.05.20 - 10.08h

     

    Les tonalités du Médecin cantonal ont parfois des similitudes avec celles - totalement malencontreuses - de la lettre de Thierry Apothéloz à Mme Theubet. Il faut lire le ton des directives de ce Monsieur au corps médical, ou aux laboratoires d'analyses. On croirait une circulaire de Gamelin aux chefs de fortins de la Ligne Maginot, pendant la Drôle de Guerre.

    Il est temps de rappeler à certains que nous sommes en démocratie. Le souverain, c'est le peuple. Le personnage principal, c'est la citoyenne, le citoyen. Pas l'élu. Encore moins le fonctionnaire ! Le rôle de ce dernier, tout médecin soit-il, tout cantonal soit-il, c'est de servir l’État, non de régenter le peuple en l'infantilisant.

    C'est cela, le message de la rentrée. La politique doit reprendre ses droits. Donc, la démocratie. Donc, le pouvoir des citoyens. La régence des petits chefs, ça suffit.

     

    Pascal Décaillet

  • Comment les choses DEVRAIENT ÊTRE !

     

    Sur le vif - Dimanche 10.05.20 - 16.15h

     

    En aucun cas, l'ordre du jour du Conseil municipal de la Ville (ni, d'ailleurs, d'un quelconque délibératif de l'une de nos 45 Communes) ne devrait regarder le Canton. C'est cela, dans la Constitution, qu'il faut changer !

    En aucun cas, un Conseiller d'Etat ne devrait se sentir autorisé à juger de l'importance de tel ou tel point inscrit à l'ordre du jour.

    La Commune genevoise doit s'affranchir des petits fonctionnaires cantonaux jacobins qui, au nom de la mission "d'Autorité de surveillance", passent leur temps à lui chercher noise.

    C'est dans ce sens que la Constitution doit être amendée. Merci de ne pas me rétorquer "C'est comme cela". Je sais bien que c'est comme cela ! Je vous dis, moi, comme citoyen, comment les choses à mes yeux, dans un ordre nouveau, dûment modifié par le souverain, DEVRAIENT ÊTRE.

    Il me semble que c'est clair.

     

    Pascal Décaillet