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  • Les tonalités de la décence

     

    Sur le vif - Samedi 07.09.19 - 08.21h

     

    J'ai toujours été pour un Etat fort. Mais cela ne signifie en aucune manière un Etat tentaculaire. Ni dépensier. Ni distributeur de subventions à n'en plus finir.

    Ni un Etat qui s'invente des tâches pour justifier sa taille, et occuper son petit monde, garanti à vie (on se demande bien en quel honneur) dans son emploi, aidé inconsidérément (par rapport au privé) pour sa prévoyance professionnelle, et en plus protégé par des syndicats puissants.

    L'Etat doit être fort, là où on l'attend : la sécurité, interne et extérieure, la défense de l'indépendance et de la souveraineté, la santé publique, l'éducation, l'organisation de la solidarité, le maintien de la cohésion nationale. L'Etat doit avoir le souci des plus faibles.

    Il doit être fort, sans être pléthorique ni dépensier. Il doit veiller à chaque centime dont il a la garde, pour la simple raison que cet argent n'est pas le sien, mais celui des contribuables.

    Les fonctionnaires doivent accomplir leur mission dans la simplicité et le dévouement à l'intérêt général. Ils sont les serviteurs de la République, c'est un honneur, ils doivent en être conscients. Ils doivent savoir que, pour le financement de leurs retraites, ils sont privilégiés. La défense de leurs intérêts sectoriels doit demeurer dans les tonalités de la décence.

    Le serviteur de l'Etat ne doit avoir d'autre objectif que le service de l'intérêt général. Nulle obédience externe, ou cryptée, ne doit s'imposer sur ce but, ni déteindre, par un système de liens souterrains, sur les moyens d'y parvenir.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • La Palestine aussi, M. Cassis !

     

    Sur le vif - Vendredi 06.09.19 - 06.47h

     

    La Suisse vient de recevoir longuement le ministre israélien des Affaires étrangères.

    On sait à quel point l'oreille d'Ignazio Cassis est favorable à ce pays, et avec quelle obédience le Tessinois reproduit le discours officiel israélien. Dans l'affaire de l'UNRWA, c'était caricatural.

    On espère donc vivement - et on n'ose imaginer autre hypothèse - que notre pays recevra sans tarder, sur la même durée, en leur accordant la même attention et la même bienveillance, les représentants du peuple palestinien.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Au sommet du mât, le Châtiment

     
     
    Sur le vif - Jeudi 05.12.19 - 16.15h
     

    Singulière époque, tout de même, où la droite nationale, populaire et sociale, naguère enracinée dans le verbe et dans le style, n'ose plus exister ; où le socialisme a perdu tout contact avec les plus déshérités, donc avec le social ; où une clique d'ultra-libéraux cosmopolites parvient à fabriquer de toutes pièces un Président français ; où les radicaux ont oublié jusqu'à leurs racines, donc l'essence et la profondeur de leur étymologie ; où ne demeurent que les questions sociétâââles, dont se contrefoutent ceux qui, tout en bas, souffrent de l'injustice SOCIALE. Étranges saisons, oui, où ne survivent que les prophètes - et prophétesses - de l'Apocalypse climatique, ces Philippulus avec leur gong, hantés par la jouissance recommencée d'annoncer le Châtiment, au sommet du mât.

     

    Pascal Décaillet