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Les tonalités de la décence

 

Sur le vif - Samedi 07.09.19 - 08.21h

 

J'ai toujours été pour un Etat fort. Mais cela ne signifie en aucune manière un Etat tentaculaire. Ni dépensier. Ni distributeur de subventions à n'en plus finir.

Ni un Etat qui s'invente des tâches pour justifier sa taille, et occuper son petit monde, garanti à vie (on se demande bien en quel honneur) dans son emploi, aidé inconsidérément (par rapport au privé) pour sa prévoyance professionnelle, et en plus protégé par des syndicats puissants.

L'Etat doit être fort, là où on l'attend : la sécurité, interne et extérieure, la défense de l'indépendance et de la souveraineté, la santé publique, l'éducation, l'organisation de la solidarité, le maintien de la cohésion nationale. L'Etat doit avoir le souci des plus faibles.

Il doit être fort, sans être pléthorique ni dépensier. Il doit veiller à chaque centime dont il a la garde, pour la simple raison que cet argent n'est pas le sien, mais celui des contribuables.

Les fonctionnaires doivent accomplir leur mission dans la simplicité et le dévouement à l'intérêt général. Ils sont les serviteurs de la République, c'est un honneur, ils doivent en être conscients. Ils doivent savoir que, pour le financement de leurs retraites, ils sont privilégiés. La défense de leurs intérêts sectoriels doit demeurer dans les tonalités de la décence.

Le serviteur de l'Etat ne doit avoir d'autre objectif que le service de l'intérêt général. Nulle obédience externe, ou cryptée, ne doit s'imposer sur ce but, ni déteindre, par un système de liens souterrains, sur les moyens d'y parvenir.

 

Pascal Décaillet

 

 

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