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  • La citation du jour

     

    Mardi 10.01.12 - 14.06h

     

    "Genève a 105 kilomètres de frontière avec la France, et la situation de la sécurité à Genève est, en grande partie, due à cette proximité française".



    Isabel Rochat - Mardi 10.01.12 - One FM

     

     

  • La faute au Diable

     

    Sur le vif - Lundi 09.01.12 - 15.55h

     

    Nous n'étions pas très nombreux, pendant ces quelques jours de Fêtes, à refuser d'inverser le principe de gravité entre un président de Banque nationale ayant utilisé des informations à fins privées, et un conseiller national (nécessairement le Diable, puisque honni de toute la presse suisse, ou presque) ayant contribué à rendre l'affaire publique. Que le président du PLR suisse, Fulvio Pelli, ait déclaré qu'il aurait fait la même chose, ne fut strictement relevé par personne. Comme s'il y avait des choses qu'on peut entendre, ou dire, d'autres non.

     

    Au-delà de M. Hildebrand, qui tire aujourd'hui les leçons de l'affaire, c'est sur l'état de la presse suisse qu'il convient, une nouvelle fois, de s'interroger. Ces lames de fond d'unanimité. Ce refus de regarder en face certaine réalités. Et vous allez voir: dès cet après-midi, ils vont dire que le pauvre M. Hildebrand a dû jeter l'éponge sous la méchante pression. Et que tout est, une fois de plus, la faute au Diable. Désespérant.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Isabel Rochat "ne connaît pas" les revendications des policiers!

     

    Sur le vif - Lundi 09.10.12 - 12.38h

     

    "Ces revendications, je ne les connais pas": déclare à l'instant Isabel Rochat à la RSR. Davantage d'effectifs, un allègement des tâches administratives: le syndicat de la police, à Genève, n'a jamais tenu un autre discours. Madame Rochat a le droit de ne pas être d'accord, d'estimer qu'ils vont trop loin, tout ce qu'on voudra. Mais prétendre ne pas connaître la teneur des revendications!

     

    "Chaque fois qu'il y a un problème, et qu'il m'est adressé, il est immédiatement adressé aux groupes techniques qui s'en occupent". C'est sans doute très bien. Mais le syndicat a droit à un dialogue direct avec la magistrate élue. Les policiers ont besoin d'être écoutés. Cette écoute, aujourd'hui, n'existe pas.

     

    Pascal Décaillet