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  • Quand les Verts voient rouge

     

    Sur le vif - Jeudi 08.12.11 - 16.26h

     

    Amusant communiqué des Verts. Ils nous annoncent que Thierry Durand, leur conseiller administratif à Plan-les-Ouates, a été condamné à 30 jours-amendes avec sursis pour falsification électorale. Ils disent à l'intéressé que c'est pas bien. Et froncent le sourcil: "Les Verts apprécient la franchise et les regrets exprimés par Thierry Durand, mais (en gras) avertissent l'intéressé qu'ils ne sauraient tolérer la répétition de tels actes". Autrement dit, si M. Durand devait recommencer une falsification électorale, alors là, les Verts se mettraient vraiment à voir rouge. Ça fout la trouille, non?

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Le ruisseau dans la forêt - Conte de l'Avent

     

    Jeudi 08.12.11 - 14.39h

     

    Au fond d'un vallon, un ruisseau à l'onde claire. A l'horizon, nul héron. Mais Eric Stauffer et le ministre genevois des Affaires sociales, ayant sur l'épaule gauche un perroquet multicolore.

     

    Stauffer : « Ceci est une frontière ».

     

    Le ministre : « Mais non. Ceci est un ruisseau. Vous voyez des frontières partout, mon rustre ami».

     

    Stauffer : « Ceci est une frontière, je maintiens ».

     

    Le ministre : « Vous vous enfoncez. Les bornes, de nos jours, n'existent plus que dans les têtes des nostalgiques et des incultes ».

     

    Le perroquet : « Gicle, inculte ! Gicle, inculte ! ».

     

    Stauffer : « Dans le cas présent, j'affirme et répète qu'il s'agit d'une frontière».

     

    Un quotidien bleu : « Epatant, le délicieux petit ruisseau que vient de repérer notre ministre, qui ruisselle au milieu de rien, et n'a rien d'une frontière !».

     

    Stauffer : « Je dis et maintiens que c'est une frontière ».


    Le garde-barrière à la retraite : « Mais pourquoi diable ont-ils arraché toutes mes bornes ? ».

     

     

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    Le ministre, deux ans plus tard : « A la réflexion, le ruisseau pourrait, vu sous un certain angle, être perçu comme ressemblant à une frontière ».

     

    Le perroquet : « Rrrrontière ! Rrrrrrontière !!!!! »

     

    Stauffer : « A la bonne heure ! ».

     

    Le quotidien bleu : « Honneur à notre ministre, qui a, le tout premier, su reconnaître le frontière,  qui épouse, comme l'atteste le cadastre, le lit de cet insignifiant ruisseau !»

     

    Le garde-barrière à la retraite : « Ça valait bien la peine de les arracher, mes bornes, pour les replanter au même endroit ! ».

     

    Le cabinet du ministre : « Ah, prenez garde, barrière ! ».

     

    Medeiros : « Des Roms, des Roms ! ».

     

    Le perroquet : « A Rome, A Rome ! ».

     

    Stauffer : « A Naples, A Naples ! ».

     

    Le ministre: "Il n'y a jamais eu de ruisseau. Jamais d'eau. Juste l'âme, chancelante, d'un héron".


    Le perroquet : « D'un nez rond ! D'un Néron ! D'un Néron ! ».

     

    Rideau.

     

     

     

  • Dominique Louis, magnifique serviteur de l'Etat

     

    Sur le vif - Jeudi 08.12.11 - 11.02h

     

    A lire, ce matin, le beau portrait, en page 40 de la Tribune de Genève, de l'un des plus remarquables serviteurs de l'État: Dominique Louis. Cet homme de foi, de don de soi et d'engagement va bientôt prendre sa retraite. Je le connais depuis si longtemps, à vrai dire depuis l'époque où, magnifique capitaine, il commandait, avec une classe et une civilité peu coutumières dans l'armée suisse, une compagnie du régiment d'infanterie 3. Cela fait une trentaine d'années, sous la neige du Val de Travers. Je l'avais vu. Je m'étais simplement dit: "Celui-ci est un homme". Le Canton de Genève ne retrouvera pas de sitôt un serviteur aussi loyal et aussi brillant, tout à la fois.

     

    Pascal Décaillet