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  • La vareuse - Le vent

     

    Sur le vif - Samedi 17.12.11 - 18.09h

     

    Les Verts me font penser aux radicaux vaudois des années soixante. Sympathiques. Plutôt cultivés. Débonnaires. Consensuels. Pragmatiques. Agréables compagnons. Pas vermoulus, pour un sou, par l'idéologie. Souples dans les alliances. Ductiles dans les choix. Il leur manque juste un peu de dureté républicaine, un peu de tragique de l'Histoire. Un peu de désespoir. La raideur d'une vareuse, battue par le vent glacé.

     

    Pascal Décaillet

     

  • Le Rayon Vert

     

    Sur le vif - Samedi 17.12.11 - 14.57h


    Le problème no 1 de la politique parlementaire à Genève n'est pas qu'on s'engueule à la buvette du Grand Conseil. Mais qu'on s'y tape sur l'épaule. Depuis plusieurs années, les partis antagonistes (c'est très bien, l'antagonisme, en démocratie) ont privilégié de singulières combinaisons horizontales à la lisibilité des fronts.

     

    Le champion toutes catégories de cette politique des pactes est un parti fondé il y a une trentaine d'années, ayant comme (louable!) but de protéger la nature. Je préfère mille fois, pour ma part, la sincérité militante, ancrée dans un siècle et demi d'Histoire, des socialistes.

     

    Pascal Décaillet

     

  • Le "consensus", ou la permanence des privilèges

     

    Sur le vif - Samedi 17.12.11 - 11.39h

     

    A Genève, la fin de législature verra se cristalliser ce qui a commencé il y a deux ans: une majorité de pouvoir (PLR, PDC, Verts), qui saura faire front, pour sauvegarder ses prébendes, sur tous les enjeux stratégiques, comme les questions budgétaires. Une opposition des Marges (UDC, MCG, PS, sans compter l'extrême gauche qui, forte de 14%, n'est pas représentée au parlement pour causes de divisions internes).

     

    Il y a donc bel et bien un pouvoir, avec ses séides, ses complices, ses courtisans, ses laquais, ses réseaux de copains. Et une opposition. Ou des oppositions. Et si, sur certains points stratégiques précis, elles se coalisaient? Leur capacité à se mettre en commun pour attaquer sera l'un des enjeux de fin 2013.

     

    Reste un petit exercice de traduction: lorsque les tenants du pouvoir vous disent "culture du consensus", il faut entendre "On se tient par la barbichette, aussi éloignées soient nos idéologies (cf libéraux et Verts!), pour rester le plus longtemps possible dans les arcanes de la puissance. Celle qui détient le pouvoit de nommer, copiner, dominer".

     

    C'est valable à Genève. Ca l'est, encore plus, à Berne. Nous y reviendrons.

     

    Pascal Décaillet