Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 4

  • Avez-vous déjà gavé un Mammouth ?

     

    Sur le vif - Jeudi 22.12.11 - 12.28h

     

    Les conseillers aux États, qui ont tellement besoin de la visibilité que leur offre le Mammouth, viennent de refuser sèchement, sans débat, l'idée de réduire à 200 francs (contre les 463 actuels) l'impôt déguisé de Ferme générale qu'on appelle pudiquement "redevance". Ils osent invoquer la pluralité des programmes!

    Comme si cette diversité, précisément, ne pouvait s'exercer qu'en gavant le service dit "public", et en asphyxiant toute tentative privée. La Chambre des Cantons dévoile une cruelle méconnaissance du terrain des médias: beaucoup de TV privées offrent davantage de débats politiques et citoyens que la SSR. Mais cela, nos douillets sénateurs refusent de l'entrevoir.

     

    Pascal Décaillet

     

  • L'âne qui miaulait - Conte du solstice


    Une décision du Conseil d'Etat, datant d'hier, nous amène à re-publier notre Conte d'Automne du 18.11.11. Animalement vôtre.

     

    Bon allez, supposons. Un âne, au milieu d'un pré. A quelques mètres de l'animal, Eric Stauffer et le ministre genevois des Affaires sociales.

    Stauffer : « Ceci est un âne ».

     

    Le ministre : « Mais non. Ceci est un chat. Vous êtes un âne, mon ami ».

     

    Stauffer : « Ceci est un âne, je maintiens ».

     

    Le ministre : « Vous vous enfoncez. Vous voyez des ânes partout ».

     

    Stauffer : « Dans le cas présent, j'affirme et répète qu'il s'agit d'un âne ».

     

    Un quotidien bleu : « Epatant, le délicieux petit chaton que vient de repérer notre ministre, dont il convient de rappeler ici toute l'excellence en nomenclature systématique du règne animal. Il a certes de grandes oreilles, mais c'est un chat, soyons-en sûrs ! ».

     

    Stauffer : « Je dis et maintiens que c'est un âne ».

     

    L'âne (car c'en est un) : « Mais qu'ont-ils tous à me contempler ? ».

     

    Le ministre, deux ans plus tard : « A la réflexion, le chaton pourrait, vu sous un certain angle, être perçu comme ressemblant en effet à un âne ».

     

    Stauffer : « A la bonne heure ! ».

     

    Le quotidien bleu : « Honneur à notre ministre, qui a, le tout premier, su reconnaître l'âne, sous de fallacieuses allures félines ! »

     

    L'âne : « Miaou ! ».

     

    Le cabinet du ministre : « Hi Han ! Hi Han ! ».

     

    Medeiros : « Ouarf, Ouarf ! ».

     

    Les mémés des Eaux-Vives : « Hosannah ! In excelsis ! ».

     

    Rideau.

     

     

     

  • L'âne qui miaulait: faut-il une suite?

     

    Sur le vif - Jeudi 22.12.11 - 09.22h

     

    Le ministre des Affaires sociales, à Genève, refuse obstinément de parler de "préférence cantonale", pour commenter sa décision d'étendre au "Grand État" (SIG, HUG, TPG, etc.) la directive enjoignant de recourir d'abord aux chômeurs, avant de demander un permis de travail (par exemple pour une personne frontalière). Montrez un âne au ministre. Il continuera de vous dire: "Ceci est un chat".

     

    Pascal Décaillet