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Liberté - Page 747

  • Climat : pas de dogme, SVP !

     

    Sur le vif - Jeudi 11.10.18 - 14.11h

     

    Le réchauffement climatique ne saurait en aucun cas être imposé comme un dogme, qu'aucun esprit critique n'aurait le droit de contester.

     

    Cette liberté de pensée, et d'exercer une mise en doute, avec les outils de la Raison dialectique, doit être garantie dans l'ensemble de l'espace public. Et notamment dans le corps enseignant.

     

    Pascal Décaillet

     

  • Le rôle d'Antigone, c'est si facile !

     

    Sur le vif - Jeudi 11.10.18

     

    La notion de "droits fondamentaux", aussi respectable semble-t-elle, pose problème lorsqu'elle est brandie dans une discussion politique, à l'intérieur d'une démocratie.

     

    Pour un démocrate, le périmètre du "droit", c'est celui d'une codification écrite, qu'on appelle "la loi", définie par un législateur, le Parlement par exemple.

     

    Cette codification doit être publique, accessible à tous, aisément consultable : Code civil, Code pénal, Code des obligations, etc. Elle constitue un corpus écrit, mesurable, délimité. Un périmètre.

     

    Les "droits fondamentaux", qui les édicte ? La conscience de chacun ? Une autorité ecclésiale, spirituelle ? Un Livre saint ? Un conglomérat mondialiste, sis à Genève ?

     

    Bien entendu, à titre personnel, je suis parfaitement d'accord avec nombre de ces "droits fondamentaux". Mais comme citoyen, suisse en l'occurrence, si je participe à un débat politique, je me garderai toujours d'avancer une référence externe au corpus codifié, délimité, des lois de mon pays.

     

    Ou alors, si j'avance cette référence, cela doit être dans l'optique de l'inscrire, parce qu'elle n'y figurerait pas encore, dans les lois de mon pays. Ce qui passerait par le processus démocratique. Donc, par un combat politique, un jeu d'antagonismes, une dialectique INTERNES à notre périmètre national.

     

    Mais venir, dans un débat, brandir les "droits fondamentaux", comme une sorte de valeur universelle, intangible, sans que cette dernière ait été codifiée dans la loi, c'est introduire un élément théocratique dans une discussion démocratique.

     

    Cette manière de jouer Antigone contre Créon, en se donnant évidemment le beau rôle, parce qu'on aurait avec soi la loi universelle, la loi des dieux, est tellement facile, tellement démagogique. Et au fond, insupportable.

     

    Pascal Décaillet

     

  • Climat intenable

     

    Commentaire publié dans GHI - Mercredi 10.10.18

     

    L’affaire Maudet ne m’a jamais intéressé sur le plan juridique. Il y a une instruction, laissons les professionnels de la justice faire leur boulot, nous verrons bien. Cela prendra du temps, et c’est très bien ainsi : la justice n’a pas à précipiter son travail, pour plaire à l’opinion publique.

     

    L’affaire Maudet ne m’intéresse pas, non plus, sous l’aspect moral. Je n’ai, pour ma part, et contrairement à ce qui est fort répandu dans le public, jamais attendu d’un ministre qu’il soit « exemplaire », ni qu’il affiche d’autres vertus que sa parfaite compétence à gérer les affaires de la République. En clair, je préfère un brillant commis de l’Etat, n’étant pas parfait sous l’angle de la morale, à une personnalité irréprochable, mais médiocre dans la conduite de la Cité.

     

    Mais l’affaire Maudet m’intéresse, au premier chef et au fond uniquement, sous l’angle politique. Dans les conditions d’extrême tension où ce magistrat a mis la République, a-t-il encore le crédit nécessaire pour se maintenir ? Car enfin, les signes sont visibles : les esprits, à commencer par l’intérieur de son parti, le PLR, sont à ce point tétanisés par « l’Affaire », qu’ils se rebiffent pour venir débattre des grands sujets thématiques qui agitent la Cité : Finances, Santé, Logement, etc. Et là, ça commence vraiment à devenir inquiétant : au-delà de savoir si Pierre Maudet est gentil ou méchant, ce qui m’indiffère, je dois constater que les grands débats de fond, à Genève, à cause de cette affaire, sont en panne. Jusqu’à quand ?

     

    Pascal Décaillet