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Liberté - Page 588

  • En quel honneur ?

     

    Sur le vif - Mercredi 02.10.19 - 14.07h

     

    En quel honneur, mais en quelle espèce d'honneur, le Conseil d'Etat octroie-t-il Fr. 49'000 d'aide financière à l'association "Rassemblement pour une politique sociale du logement" ? Il l'annonce aujourd'hui, 14.03h, dans son communiqué hebdomadaire.

    Je n'ai rien contre cette association, et ne porte aucun jugement sur son travail. Mais enfin, elle défend une cause militante, clairement engagée dans la bataille autour du logement à Genève, et à ce titre je peine à entrevoir l'opportunité de lui verser l'argent des contribuables. Une association ne doit-t-elle pas s’autofinancer, notamment par les cotisations de ses membres?

    Si vous ajoutez cette "aide financière" à des centaines d'autres, pour quantité d'associations et de "collectifs", vous commencerez peut-être à trouver des pistes d'économies sur le budget de l'Etat.

    Peu de nos conseillers d'Etat, hélas, ont eu à gérer une entreprise privée, et en tenir eux-mêmes le budget, avant de dépenser allègrement les deniers publics. C'est dommage. Cet exercice forge le caractère.

    L'octroi de cette "aide financière" a-t-il fait l'objet d'un vote, au sein du collège ?

     

    Pascal Décaillet

     

     

     

  • Prix de l'essence : on veut nous pomper !

     

    Commentaire publié dans GHI - Mercredi 02.10.19

     

    Jusqu’à l’os ! Nos chers élus aux Chambres fédérales, soumis à réélection le 20 octobre prochain, ont-ils décidé de tondre le peuple de ce pays ? Le 25 septembre, le Conseil des Etats votait une augmentation du prix de l’essence de 10 centimes par litre ! C’est l’un des aspects, encore à confirmer par le National, d’une loi sur le CO2 dont on a tant parlé. 10 centimes le litre ! Qui viennent s’ajouter aux primes maladie, au prix des médicaments, aux loyers, aux impôts. Ça n’est tout simplement plus possible, les gens sont pris à la gorge, ils étouffent. La Chambre des Cantons aurait voulu instaurer, en Suisse, le phénomène des gilets jaunes, le créer de toutes pièces, en programmer des dizaines de milliers dans la rue, elle ne s’y serait pas prise autrement.

     

    Dans quel monde vivent ces parlementaires ? Savent-ils que tous leurs compatriotes n’ont pas la chance d’avoir l’abonnement général des CFF gratuit, qu’ils ne sont pas tous des urbains ni des interurbains, qu’il existe une Suisse périphérique, oubliée des grandes infrastructures, où la voiture est indispensable ? Ont-t-ils par exemple conscience, ces puissants conseillers aux Etats, de l’existence de vallées latérales, comme en Valais, où il faut absolument un véhicule pour aller travailler en plaine ? Ne sont-ils plus là que pour courber l’échine, se plier au vent des modes, crever de trouille face au tintamarre de « l’urgence climatique », duplifier les slogans des Verts ? Où est passé leur esprit de résistance, d’existence propre, de défense de leurs idées à eux, plutôt que copier celles des autres ? Où sont leurs tripes, où est leur bide, où est le courage ? Il ne faudrait plus, sous prétexte du « tout au climat » qui emporte tout sur son passage, que se ranger derrière la bannière à la mode, quitte à pomper jusqu’à la moelle le fric de ceux qui bossent, se lèvent le matin pour aller au boulot, nourrir leur famille ? Oui, ça suffit !

     

    En plus, copier les Verts ne leur servira à rien. Parce que l’électeur, toujours, préfère l’original à la copie. Plus on brasse les thèmes Verts, plus les Verts auront des voix. N’imaginez pas, braves PDC ou PLR, que vous en gagnerez une seule en mimant la campagne de vos adversaires. En politique, il faut parler de soi, de son cœur de cible identitaire : se comporter comme une pie voleuse, qui va piquer les œufs dans d’autres nids, ne sert strictement à rien. Et puis surtout, sur le fond, un peu de vision d’ensemble du pouvoir d’achat du peuple suisse, que diable ! Vous ne voyez pas que les classes moyennes sont en voie d’étouffement ? Vous ne jaugez pas le cumul, avec toutes les autres taxes ? Vous voulez juste plaire à l’opinion rugissante d’un automne ? Mais en faisant cela, vous perdrez tout, jusqu’à votre âme ! Démocrates-chrétiens, parlez-nous de la famille ! Radicaux, parlez-nous de l’Etat ! Socialistes, parlez-nous de la justice ! Mais de grâce, cessez de vous laisser tous tétaniser par l’immense machine de propagande des prophètes de l’Apocalypse ! Il en va du crédit et de la dignité du discours politique, tout simplement. A tous, excellente semaine.

     

    Pascal Décaillet

     

  • Fin du mois, fin du monde

     

    Sur le vif - Mardi 01.10.19 - 09.46h

     

    Et si l'immense tintamarre climatique n'était autre qu'un providentiel rideau de fumée, qui arrangerait tellement la droite ultra-libérale et affairiste, ou les spéculateurs, pour qu'on parle le moins possible des vraies préoccupations des Suisses, qui tournent autour des primes maladie, de la santé, des retraites, de l'emploi des jeunes, de la détresse de la paysannerie, d'une fiscalité étouffante pour les classes moyennes, sans parler des loyers, du prix de l'essence, ni de celui des médicaments ?

    Pour ma part, je refuse le piège. Je refuse de sacrifier ces thèmes-là, majeurs, sur l'autel de l'Apocalypse climatique.

    Aux puissantes questions sociétâââles, si chères aux bobos des cocons urbains, on me permettra de préférer le bon vieux SOCIAL.

    La fin du mois, avant la fin du monde !

     

    Pascal Décaillet