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Liberté - Page 478

  • Pour une Suisse indépendante et souveraine

     

    Sur le vif - Vendredi 10.07.20 - 10.32h

     

    La Suisse doit contrôler ses flux migratoires. Comme toute autre nation, dans le monde, a le droit, et aussi le devoir, de les contrôler. Chaque pays doit être parfaitement libre de déterminer lui-même, souverainement, en fonction de son système politique de décision, le taux d'immigration qu'il veut laisser pénétrer à l'intérieur de ses frontières.

    Nous sommes encore dans le temps des nations, né de la Révolution française, qui s'est dûment battue, au moment des Soldats de l'An II, pour défendre ses frontières, alors que l'Europe entière voulait rétablir par les armes l'Ancien Régime. Ce sont eux, ces soldats héroïques, qui ont décidé du sort de la France, beaucoup plus que les palabreurs des Assemblées parisiennes.

    Ce qui fut valable pour la France de 1792, pour la Prusse des années 1806-1813, pour l'Italie du Risorgimento, l'est aussi pour la Suisse de 2020. Les visions multilatérales, qui prolifèrent (sous influence américaine) depuis 1945, ne valent pas un seul kopeck. Elles ne sont qu'illusions cosmopolites, mensonges universels, spéculations sur des idées abstraites, planétaires. Concepts de géomètres, tout au plus ! La vérité, la dure, la tenace réalité depuis deux siècles, ce sont les nations. Oh, elles ne sont pas éternelles ! Un jour, elles passeront. Mais pour l'heure, elles prévalent.

    Qui dit nation dit souveraineté. Ne compter que sur soi pour sa survie. Passer des alliances, certes, mais en fonction de nos intérêts supérieurs. N'adhérer en aucun cas à une organisation multilatérale qui aurait valeur de tutelle. Pour notre petit pays, ce serait le début de la fin.

    Dans les attributs de notre souveraineté, il y a le contrôle des flux migratoires. Nulle puissance extérieure n'a à nous dicter ce que nous devons accueillir ou non. Cette décision doit relever de la seule Suisse. En fonction du système de décisions politiques qui est le nôtre, en l'occurrence la parole, in fine, au peuple souverain.

    C'est sur ce thème, et avec cet horizon-là, historique et intellectuel, que nous avons voté le 9 février 2014.

    C'est sur ce thème que nous voterons le 27 septembre 2020.

    Ai-je été assez clair ?

     

    Pascal Décaillet

  • Graine de petits dictateurs hygiénistes !

     

    Sur le vif - Jeudi 02.07.20 - 13.36h

     

    Non satisfaits de l'obligation du port du masque dans les transports en commun, voilà que les ineffables "médecins cantonaux" (mais quel Gogol, quel Pirandello bureaucratique a laissé surgir de ses méninges cette fonction qui sublime la noirceur du caporalisme le plus étriqué ?) exigent une obligation générale du port du masque, dans tout l'espace public en Suisse.

    Et demain ? Le port du masque chez soi, face au miroir ?

    Eh bien, vous savez ce qu'on leur dit, aux "médecins cantonaux" ?

    Ces aspirants-dictateurs nous ont déjà suffisamment pourri la vie pendant trois mois, et Genève n'a pas été en reste. Pour tester leurs petits pouvoirs de satrapes locaux, ils ont décrété, sécrété des ordonnances, fait la loi à la place des élus. Alors là, il est temps de leur dire que ça suffit.

     

    Pascal Décaillet

  • Mobilité : Pierre Maudet a raison !

     
     
    Sur le vif - Mardi 30.06.20 - 08.13h
     
     
    Il y a des gens qui détestent Pierre Maudet, et deviennent cinglés dès qu'on prononce son nom. Il y en a, au contraire, qui le suivraient "jusqu'à la mort". Je ne fais partie ni des uns, ni des autres. Je ne regarde que les intérêts supérieurs de l'Etat. Il m'est parfaitement indifférent de savoir si, intrinsèquement, Pierre Maudet est un gentil ou un méchant. La morale, en politique, ne m'intéresse pas. Je me pose une seule question : tel ministre en place (élu pour cinq), quels services peut-il rendre à la République ?
     
    Dans cette optique, il m'apparaît parfaitement légitime que Pierre Maudet, conseiller d'Etat chargé des questions économiques, affiche son désaccord face aux errances de son collègue Serge Dal Busco en matière de circulation. Voilà un ministre des Transports qui, dans le catimini de la nuit, a envoyé ses sbires peinturlurer nos rues. Il a, sans la moindre concertation, pris des options rompant gravement la paix fragile établie par son prédécesseur. Il a donné un gage à un camp contre un autre. Il a cédé aux sirènes de la mode, du pouvoir d'un moment. Il a donné à la doxa le baiser aux lépreux. Il a laissé tomber ceux qui l'ont porté au pouvoir. Il est passé à l'Est, avec armes et bagages.
     
    Il m'est parfaitement égal que Pierre Maudet se serve de cette affaire comme contre-feu à ses propres déboires judiciaires, ce que laisse entendre le Président du Conseil d'Etat. Nous, les citoyennes et citoyens, laissons cette clique à ses tactiques internes, ne regardons que l'intérêt supérieur. Et là, il faut le dire, Pierre Maudet a parfaitement raison de dénoncer toute la part d'ombre du passage de son collègue dans l'autre camp.
     
    Nous, les citoyennes et citoyens, la "collégialité" n'a pas à nous occuper particulièrement. Elle est une affaire interne au collège exécutif. Ce sacro-saint principe n'intéresse d'ailleurs, en Suisse, que la classe politique et les journalistes proches du pouvoir. Le quidam, dans la rue, coincé dans un bouchon par exemple, se contrefout de la "collégialité" ! Ce qu'il veut, c'est circuler. Livrer sa marchandise. Passer sa vie autrement qu'à ronger son frein, en contemplant, à la droite de sa congestion, une piste cyclable vide, juste là comme blason à une idéologie.
     
    Oublions tout. Oublions nos propres sentiments pour Maudet. Oublions la morale. Oublions le petit jeu de la route de Chancy. En cet été de grâce, penchons-nous sur des correspondances un peu plus vivifiantes que celles entre MM Brandt et Maudet. Ne regardons que l'Etat, l'intérêt supérieur. Vu comme cela, le coup de gueule de Pierre Maudet contre le peintre nocturne était juste. Et légitime.
     
    Pascal Décaillet