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Liberté - Page 368

  • Par pitié, faisons de la politique !

     

    Commentaire publié dans GHI - Mercredi 22.09.21

     

    Une fois que nous aurons réglé l'affaire du mariage pour tous (j'y suis, pour ma part, résolument favorable, j'ai voté oui), il va nous falloir recommencer à faire de la politique.

     De la politique, et pas seulement du "sociétal" ! La peste soit, en passant, de cet adjectif, je n’en use qu’avec les guillemets, il suinte tout ce que je rejette dans les préoccupations modernes. Je suis resté archaïque : j’aime la politique, l’Histoire, les rapports de forces, les guerres et les traités, les alliances, les grands hommes, les grands écrivains, les grands musiciens. J’aime l’industrie, et garde en moi des souvenirs d’enfance, éblouissants, de visites des grandes usines allemandes, comme VW à Wolfsburg en 1972, ou les mines de fer de Kiruna en Suède (juillet 1968), ou les dizaines de ponts ou tunnels que construisait mon père, ingénieur, lorsqu’il m’emmenait le samedi sur ses chantiers. Pour être franc, j’aime le monde des hommes. J’ai grandi dans ce monde-là, y compris à l’école, où nous n’étions, jusqu’aux trois dernières années avant la Maturité, que des garçons.

     De la politique, et pas du « sociétal » ! Le mariage pour tous, c’est important à mes yeux, il faut rattraper quelque chose, il faut le respect de tous, l’égalité, la liberté pour chacun de choisir sa vie. Alors là, je dis oui, comme j’ai toujours dit oui à l’égalité hommes-femmes. Ce sont là de grands sujets, il fallait avancer, il le faut encore, comme il fallait naguère abolir la peine de mort. Dans ces combats-là, j’ai toujours été du côté du progrès.

     Mais le « sociétal » ! La place étouffante, par exemple, que prennent les « études genre » dans un monde universitaire devenu cénacle du convenable, vecteur de pensée unique, intolérance face à ce qui dévie, et même parfois dictature de « collectifs » d’étudiants pour empêcher certains professeurs, ou conférenciers, jugés non-conformes à l’orthodoxie, de s’exprimer. A cela, à cette dictature du dogme, nous devons résister.

     Le « sociétal » ! Tellement plus facile, si on monte un débat, pour attirer le badaud. Tellement plus aisé, pour capter, que de se coltiner des confrontations politiques sur le budget de l’Etat, la fiscalité, le pouvoir d’achat des classes moyennes, les retraites, la santé, les élections allemandes, le statut des personnes âgées, l’emploi des jeunes. Eh bien pour ma part, j’ai grandi dans la politique, elle me passionne depuis décembre 1965 (deuxième tour, de Gaulle-Mitterrand), j’y ai passé ma vie, j’ai lu des centaines de biographies politiques, peut-être des milliers, beaucoup plus que de romans, tel est mon parcours, tel est mon horizon, telle est ma vie.

     Alors, je dis : faisons de la politique ! Non en nous présentant à des élections, mais en portant le débat, en prenant position dans des commentaires. Surtout, en réhabilitant la chose publique, la passion pour l’Histoire, le décryptage, la mise en contexte. C’est plus austère que les modes d’un moment. Mais ça nous mène plus loin, dans l’intensité du regard.

     

     

    Pascal Décaillet

     

  • Le Miroir

     
    Sur le vif - Lundi 20.09.21 - 18.56h
     
     
    Classes moyennes.
    Retraites.
    Système de santé.
    Apprentissage.
    Emploi des jeunes.
    Statut des aînés.
    Pouvoir d'achat.
    Prix des médicaments.
    PME.
    Survie de nos paysans.
    Fiscalité du travail.
    Réduction de la dette publique.
    Train de vie de l'Etat.
     
    Voilà les sujets qui intéressent les Suisses.
     
    Tous les Suisses ! Pas juste le microcosme, dans le miroir.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Un budget catastrophique. A rejeter sans appel

     
    Sur le vif - Jeudi 16.09.21 - 15.57h
     
     
    Un Conseil d'Etat de gauche nous présente un budget caricatural de gauche. Il appartiendra donc à un Parlement de droite de le refuser. Au demeurant, la gauche, désormais toute puissante à l'exécutif, ayant marqué ce projet de budget 2022 du sceau de sa nature dépensière, il serait plus simple qu'elle assume jusqu'au bout, et prenne le Département des Finances. Parce qu'à force d'avaler des couleuvres, Mme Fontanet risque de perdre tout appétit pour la chose publique.
     
    Titrer, comme l'a fait un éminent quotidien de la place, sur la baisse du déficit, c'est entonner joyeusement le chant gouvernemental. Donc, relayer sa propagande. A la vérité, ce projet de budget est une catastrophe. Les charges de fonctionnement augmentent de 135 millions, le déficit demeure à 460 millions, et surtout on crée 364 nouveaux postes. C'est le budget de la gauche, voulu par la gauche, imposé par la gauche. Il appartient au Parlement de droite de le rejeter sans appel. Et aux citoyennes et citoyens que nous sommes, soucieux de la chose publique, de le condamner avec la dernière des fermetés. Car il en va de notre argent !
     
    Un Département, plus que les autres, demeure totalement sourd aux appels du bon sens : le DIP. Jérémiades constantes, jusqu'au plus haut niveau, sur une prétendue sous-dotation. Inflation des états-majors. Structures hiérarchiques byzantines. Et on passe son temps à réclamer des nouveaux postes ! Oui, plus que d'autres, ce Département incarne la voracité financière, l'irresponsabilité dispendieuse de la gauche de pouvoir, lorsque rien ne vient la contredire.
     
    La contradiction doit venir du Parlement. Mais peut-on attendre grand chose de cette machine à sécréter l'impuissance impersonnelle ? Elle doit, avant tout, venir du peuple. Exprimez-vous, comme je le fais ici. Le peuple, c'est nous !
     
     
    Pascal Décaillet