Liberté - Page 365
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Je m'appelle Pascal Décaillet
Sur le vif - Vendredi 12.03.21 - 16.12hLorsque Pierre Maudet trônait au sommet de son pouvoir, je l'ai maintes fois attaqué frontalement, ici même, sur mon blog et dans GHI, notamment sur sa politique des fusibles. L'affaire Cudré-Mauroux, ça vous dit quelque chose ? Nous n'étions pas beaucoup, à l'époque. La presse genevoise lui mangeait dans les mains, sans parler de la presse dominicale et de la RTS. C'était avant l'affaire. Pierre Maudet était tout puissant, mais moi, je l'attaquais.Lorsque Pierre Maudet était à terre, au plus fort de la curée contre lui, je n'ai pas jugé bon d'en rajouter, dans le registre de la meute. Je n'attaque jamais un homme à terre. Je m'attaque aux puissants. Je m'attaque au pouvoir, là où il est maintenant, non là où il fut : trop facile, les courageux de la 25ème heure !Prenez mes textes. Ces six derniers mois, j'ai attaqué Mauro Poggia, au sommet de sa puissance, ministre cumulard de la Police et de la Santé. J'ai dénoncé certains aspects de sa gestion, je n'ai rien à y retrancher. Ces temps, je mets en cause la Présidente du Conseil d'Etat, sur d'innombrables aspects de sa gouvernance générale, ainsi que, plus particulièrement, celle du DIP. Je le fais, parce que j'estime qu'il y a des dysfonctionnements. Au DIP, j'ai sorti samedi dernier l'affaire des "onze directeurs du Collège de Genève maltraités", et en conflit direct avec le Département. C'est un dossier d'intérêt public. Il doit être révélé.Bref, j'attaque les puissants. Je ne m'acharne pas sur ceux qui sont à terre. Surtout, je n'ai, dans ce Canton, strictement aucune leçon d'indépendance à recevoir. Ni d'un groupe autoproclamé, qui distille depuis des mois sa haine contre un homme. Ni d'anciens syndicalistes de police, aigris, revanchards, qui sécrètent à longueur de journées leur volonté de vengeance contre leur ancien patron, sur les réseaux sociaux. Ni de qui que ce soit.Je suis un homme libre. Un entrepreneur indépendant. J'ai mon entreprise depuis quinze ans. J'en suis propriétaire. Je ne dois pas un seul centime à personne. Je ne roule pour personne. Je dis ce que j'ai à dire. J'attaque le pouvoir, jamais les faibles. Je n'évoque jamais la vie privée. Je ne me retranche jamais derrière des groupes, des "collectifs". Jamais derrière l'anonymat. Quand je tiens un dossier, je vais jusqu'au bout. Nulle pression ne peut m'arrêter. Quand je prends une position éditoriale, je la signe. Je l'assume. J'ai un nom et un prénom. Je m'appelle Pascal Décaillet.Pascal DécailletLien permanent Catégories : Sur le vif -
D'abord, bien bosser. Après, on discute.
Sur le vif - Vendredi 12.02.21 - 10.52hPetit entrepreneur depuis quinze ans, je fréquente beaucoup de mes pairs, sans tapage, ni tambours, ni trompettes, depuis de longues années, dans tous les secteurs de l'économie genevoise. Artisans. Indépendants. Patrons de PME, ou même de toutes petites entreprises. Nous parlons beaucoup. Nous nous comprenons. Nous savons ce qu'est la prise de risque, l'indépendance.Nous détestons la dette, la dépendance face aux pouvoirs financiers. Ce que nous aimons plus que tout, c'est notre travail. La qualité de l'acte. La passion de le commettre, jour après jour, sans jamais la moindre garantie de durer, mais accomplir l’œuvre tout de même, comme nos pères l'avaient fait avant nous.A tout moment, tout peut s'effondrer. Il suffit d'une secousse économique, de la résurgence d'un problème de santé, nul n'est à l'abri, nous sommes tous infiniment fragiles.Un entrepreneur, ça n'est pas un nabab, derrière un bureau, avec son cigare. Non. C'est un homme, une femme, qui accomplit le travail nécessaire, et n'a comme seul blason que la valeur de son exemple. Le savoir-faire. La qualité d'artisanat. L'imagination novatrice. La prise de risques, mais surtout pas comme une tête brûlée.Tout cela crée un esprit. Et, avec douceur, tisse des liens. La confiance. Le respect. La reconnaissance mutuelle, dans l'ordre de la compétence.Pour moi, l'économie, ce sont ces valeurs-là. Elles sont simples. Elles se prouvent par l'acte. Elles partent de vertus aisément repérables : engagement dans un métier, formation permanente, ouverture, compétence, relations de confiance avec les quelques partenaires qui vous sont stratégiques. Le meilleur moyen de parvenir à cette confiance, c'est le travail bien fait.Pascal DécailletLien permanent Catégories : Sur le vif -
Spadassins et picadors
Commentaire publié dans GHI - Mercredi 10.03.21
Ici même, je vous parlais la semaine dernière du Fonds Zell, du nom de cette danseuse allemande ayant fui le nazisme, et légué sa fortune à la Ville de Genève, pour la remercier de l’accueil, en pleines années noires, à l’approche de la guerre (1937). Emma Louise Zell, dans son testament, demande que l’argent soit affecté, généralement, aux personnes âgées.
L’affaire Zell secoue la Ville de Genève, parce qu’on a ponctionné près d’un million sur ce fonds, pour l’affecter à une mission sociale certes respectable, mais le transfert pose problème. La question doit être traitée, en toute quiétude, par les différentes instances de contrôle, sans qu’immédiatement les spadassins et picadors de la gauche municipale ne se croient obligés d’orienter leurs piques sur tout citoyen osant s’y intéresser.
Oui, la gauche municipale est nerveuse. Parce qu’elle est au pouvoir en Ville, y occupe quasiment tous les leviers, notamment, en l’espèce, les Finances et le Social. Alors oui, si quelque chose, de l’ordre d’une irrégularité, advient, c’est la gauche qui est en cause. Non parce qu’elle est la gauche, mais parce qu’en Ville elle est le pouvoir ! C’est aussi simple que cela.
Et plus la gauche de pouvoir tentera d’empêcher les citoyens de vouloir la lumière, puis les citoyens la voudront, cette indispensable clarté autour d’une affaire bien réelle. Plus les lieutenants du pouvoir municipal nous diront qu’il faut circuler, plus nous irons voir.
Pascal Décaillet
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