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Liberté - Page 367

  • Prudence, austérité, bon sens

     
    Sur le vif - Mardi 08.06.21 - 10.16h
     
     
     
    Il y a un temps pour la croissance, et un temps pour la prudence. Nous sommes entrés dans le temps de la prudence la plus extrême. Elle est absolument nécessaire au contrôle de nos Finances, à la réduction de la dette, au salut des classes moyennes, étouffées par l'impôt, les taxes, les primes. Et ne touchant pas, elles, un seul centime de subvention. Il n'est pas possible que le travail soit à ce point la vache à lait de la machine étatique.
     
    A cet égard, un mythe doit être frontalement attaqué : celui du distinguo - si subtilement avancé dans les débats - entre "dépenses de fonctionnement" et "dépenses d'investissements". Ces dernières sont souvent présentées comme sanctifiées, inattaquables, parce que relevant de la bonne cause, celle de l'avenir à très long terme, les fameux horizons 2030, 2050.
     
    Eh bien non. Citoyen, mais aussi petit entrepreneur, j'appelle à un contrôle aussi strict des "investissements" que du ménage de l'Etat. Notre dette genevoise atteint déjà des sommets hallucinants. Et il faudrait l'augmenter encore pour "investir" dans l'immense palais des glaces spéculatif que les Verts, évoquant le grand Roosevelt, appellent "Green New Deal". Ces emprunts-là devraient, on se demande bien pourquoi, échapper à toute tentative de frein à l'endettement.
     
    Non, non et non. Citoyen, entrepreneur, confronté comme tous à la gestion des modestes unités dont j'ai la responsabilité, je dis qu'on économise, AVANT d'investir. Et, si on n'a pas les fonds, eh bien on "n'investit" pas. C'est peut-être une conception timorée de l'économie. Mais c'est la mienne. Elle place l'humain avant les flux financiers, la prudence et le bon sens avant la course au profit spéculatif, la durabilité avant la création de bulles, vouées à l'éclatement. Ainsi doit se gérer un ménage, une entreprise, un Etat.
     
    Alors, pour ma part, le pacte passé entre Verts et ultra-libéraux, non merci. Lecteur infatigable de Rerum Novarum (1891), de Léon XIII, je veux une économie simple et saine, au service des gens. Et non des humains esclaves de la mathématique d'ombre du profit.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Genève dépensière : ça suffit !

     
    Sur le vif - Mardi 08.06.21 - 07.58h
     
     
    Genève, canton le plus dépensier de Suisse. La TG nous révèle le rapport de l'institut bâlois BAK, et ses conclusions vont au-delà de nos appréhensions les plus folles : Genève dépense 89% de plus, par habitant, que la moyenne suisse !
     
    Et la gauche qui veut emprunter davantage (alors que nous détenons déjà le record de la dette), pour dépenser davantage, distribuer davantage !
     
    Citoyen de ce Canton, je maintiens ma position de toujours : rigueur, austérité, prudence, réduction de la dette et des dépenses, réduction drastique du train de vie de l'Etat, moins d'impôts pour les classes moyennes, moins de taxes, moins de pression fiscale sur le travail.
     
    Cela ne suffira pas. Une réflexion sur la diminution de la pression migratoire sur le Canton s'avère urgente. Et vitale. Et tant pis si ça relève du tabou.
     
     
    Pascal Décaillet

  • DECAPROD : quinze ans aujourd'hui !

     
    Sur le vif - Dimanche 06.06.21 - 15.11h
     
     
    6 juin 2006 : il y a quinze ans, jour pour jour, je fondais mon entreprise. Inscription officielle, au Registre du Commerce.
     
    Quinze ans après, nous sommes toujours là, mon entreprise et moi. Pour une fois, le mot "durable " me convient. Alors que je déteste le mot "start-up".
     
    A ce succès, je vois quatre causes :
     
    1) Ma capacité de travail.
     
    2) Le lien de confiance mutuelle avec mes partenaires. A commencer par la chaîne Léman Bleu. Mais aussi GHI. Et tous les autres.
     
    3) La qualité des gens qui, au fil de ces quinze années, ont, de l'intérieur, partagé mon aventure : Marina Wutholen, Laurent Keller, Audrey Covo. Ma reconnaissance, aussi, envers les prestataires de services ponctuels (comptabilité, bilans annuels, installateurs de mon studio radio, dépanneurs informatiques, etc.).
     
    4) Mon extrême prudence dans la gestion financière, excluant tout emprunt, bannissant toute dette, finançant moi-même mes investissements. Ca n'est peut-être pas très audacieux, limite frileux, j'en conviens. Mais ça m'a permis de survivre. De me concentrer à fond sur le boulot, que j'exerce moi-même. Et ça me convient très bien.
     
    A tous ceux qui, par leur souci de finition du travail, leur qualité humaine, ont permis à ces quinze ans d'exister, j'adresse mon amitié et ma reconnaissance. Ainsi qu'à mes partenaires. Et à ma famille, souvent au premier plan pour contempler mes angoisses et mes inquiétudes. Mon épouse Caroline, mes deux filles, Pauline et Louise.
     
    Un petit entrepreneur, c'est un homme seul. C'est sa limite. C'est son extrême fragilité. C'est sa vulnérabilité. Mais c'est aussi sa puissance. Et sa fierté.
     
    Ah oui, un détail encore : mon père, Paul Décaillet (1920-2007), ingénieur en génie civil, a été, je crois, le plus jeune entrepreneur de Suisse. Il a obtenu sa Maîtrise fédérale pendant la guerre, alors qu’il construisait le Fort de Champex. C'est là, sur la Commune d'Orsières, qu'il a rencontré ma mère, Gisèle Décaillet-Rausis (1920-2010), en 1942, année de leur mariage. En ce jour, je pense à eux.
     
     
    Pascal Décaillet