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Liberté - Page 367

  • Au fer rouge

     

    Commentaire publié dans GHI - 22.09.21

     

    Présenté le jeudi 16 septembre, le projet de budget 2022 du Conseil d’Etat porte, au fer rouge, la marque de la nouvelle majorité de gauche dans ce collège. C’est un budget de gauche, voulu par la gauche, pensé par la gauche, imposé par la gauche. Il est dépensier, peu soucieux des deniers des contribuables, prêt à griller des sommes astronomiques pour la Révolution Verte, obsédé par l’idée de répondre à tout prix, immédiatement, aux « besoins de la population ».

     

    Disséquons les mots. Interrogeons-les. C’est quoi, les « besoins de la population » ? Cette expression étrange laisse entrevoir les citoyens comme des oisillons apeurés, attendant au fond du nid la becquée maternelle, providentielle, salvatrice. Ainsi raisonne la gauche. La population a des besoins. Notre rôle est de les satisfaire sans attendre.

     

    Il ne s’agit pas ici de nier l’urgence d’aider les plus faibles, les plus nécessiteux. Justement pas ! C’est à eux que nous devons penser en priorité. Mais pour certains autres, on se dit que le goût de l’Etat-Providence a supplanté un peu vite celui du risque ou de l’effort. L’aide doit donc être ciblée.

     

    Quant aux « investissements », dada de la gauche Verte et de la nouvelle ministre, ils ne doivent en aucun cas creuser encore une dette abyssale, record de Suisse. Nous avons besoin de prudence. Nous avons besoin d’une extrême rigueur. Trop facile de prôner l’aventure avec l’argent des autres. L’argent du contribuable. Notre argent.

     

    Pascal Décaillet

  • Le PLR genevois fait de la politique. Enfin !

     
    Sur le vif - Jeudi 23.09.21 - 09.59h
     
     
    Délesté, en tout cas ces temps, de ses démons, épuré de ses ferments de dispersion, ayant laissé les querelles de personnes pour le brassage fertile des idées, le PLR genevois vit une nouvelle jeunesse. Il est, en ce début d'automne 2021, dans une bonne phase. Il crée. Il invente. Il prend l'initiative. Il ose. En un mot, il fait de la politique.
     
    La politique, ce sont des idées, et puis de l'énergie pour les mettre en oeuvre. La politique, c'est parler aux gens, aller vers eux. Chacun de nous peut en faire. Chacun est libre de s'exprimer, lancer des pistes, trouver des alliés, faire un bout de chemin dans la Cité.
     
    La politique, c'est nous tous. Chaque citoyenne, chaque citoyen qui participe à l'action publique, fait de la politique. Pour les partis, c'est la même chose : leur richesse, c'est leur imagination, leur capacité d'invention. Le PLR, à Genève, a réussi à se sortir de sa paralysie. Il s'est levé. Il marche. Le pari, il y a six mois encore, n'était pas gagné.
     
    Le PLR s'est remis à faire de la politique. Avec le PDC, son vieil allié de l'Entente, il lance une initiative pour juguler l'inflation de nouveaux postes dans la fonction publique en cas de déficit. Avec le MCG, et là c'est nouveau, il dépose un projet de loi pour faciliter l'accession des locataires à la propriété de leur logement.
     
    Le PLR fait de la politique. Il analyse le terrain. Il anticipe. Il lance des offensives. Au pire moment de la crise, nous l'appelions ici même à laisser les affaires de personnes pour embrasser le monde des idées. Il l'a fait. Ca lui réussit. On partage ou non ses idées, on connaît les miennes sur la libre circulation, césure majeure entre sa philosophie politique et la mienne, mais c'est là une affaire nationale, au niveau du Canton c'est différent.
     
    Prenez les rapports avec le MCG. Il est loin, le temps où de douteuses fatigues patriciennes prenaient de haut les Gueux. Aujourd'hui, on discute. Sur certains sujets, on part ensemble, sur d'autres non. C'est notre politique, ce sont nos usages, c'est la Suisse.
     
    La grande leçon de toute cette affaire, c'est quoi ? Tous partis confondus, laissons les personnes, ne parlons pas trop d'elles, valorisons les idées. Faisons de la politique, nous tous citoyennes et citoyens, autour des thèmes, des projets, et non en trottinant derrière des affiches incarnées par des visages. Utilisons à fond la démocratie directe, fleuron de notre système suisse. Méfions-nous viscéralement du pouvoir. Tout pouvoir, d'où qu'il vienne !
     
    Dénonçons les abus des exécutifs. Laissons les Parlements dans le jeu de miroirs de leurs Palais des glaces. Passionnons-nous pour les vraies préoccupations des vraies gens : classes moyennes, pouvoir d'achat, fiscalité étouffante sur les revenus du travail, système de santé, primes maladie, apprentissage, emploi des jeunes, retraites, statut des aînés, prix des médicaments, soins dentaires, survie de notre agriculture, qualité de l'alimentation, sécurité des personnes et des biens, régulation de l'immigration, survie de la Suisse comme nation souveraine et indépendante.
     
    Le reste, c'est le microcosme. Les bobos. Les sujets "de société". Les chercheurs en sciences sociales de l'Université de Lausanne. Les études genre. Les prophètes de l'Apocalypse climatique. Laissons ces braves gens vivre leur vie. Vivons la nôtre, en hommes et en femmes libres, aptes au combat citoyen. Chacun de nous fait de la politique. Elle est l'affaire de tous.
     
     
    Pascal Décaillet
     

  • La rigueur. La rigueur. Et encore la rigueur.

     
    Sur le vif - Mercredi 22.09.21 - 06.15h
     
     
    On « n’investit » pas quand on n’a pas d’argent ! Et on n’emprunte pas quand on a déjà 12,8 milliards de dettes.
     
    Les 5,9 milliards « d’investissements pour la transition écologique » sont une monumentale folie. Incapable de gérer l’argent du contribuable, incapable de réduire son train de vie, incapable de soulager le fardeau des classes moyennes, le Conseil d’Etat se lance dans une fuite en avant suicidaire, sous prétexte « d’urgence climatique », le mantra des Verts. C’est un paravent pour camoufler sa faiblesse gestionnaire.
     
    Les citoyennes et citoyens de ce Canton doivent se mobiliser contre cette folie. L’argent manque à l’Etat. La dette plombe les générations futures. Genève a besoin de trois vertus pour s’en sortir : la rigueur, la rigueur, et encore la rigueur.
     
     
    Pascal Décaillet