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Liberté - Page 349

  • Indulgences 2021

     
    Sur le vif - Jeudi 16.09.21 - 10.26h
     
     
    Non seulement on nous prophétise à longueur d’année l’Apocalypse, mais on nous pique sans vergogne notre pognon, sous prétexte que « l’urgence climatique, ça coûte très cher ».
     
    Payer pour éviter la damnation, depuis Martin Luther, ça porte un nom : cela s’appelle les Indulgences.
     
    Les Croisés du climat sont des religieux.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Fuir les Parlements ! Fuir !

     
    Sur le vif - Mercredi 15.09.21 - 16.43h
     
     
    Quel bonheur de voir les deux partis de l'Entente, à Genève, actionner (enfin !) la démocratie directe, pour parvenir à limiter l'inflation des effectifs de la fonction publique !
     
    Quel bonheur, oui ! D'abord parce que sur le fond, ils ont raison. Sur ce sujet précis, prétexte à tous les retours d'ascenseur, tous les clientélismes électoraux, toutes les barbichettes, il fallait sortir de l'enceinte parlementaire, dont il n'y a plus rien à attendre. Nous n'incriminons pas ici la gauche, mais un certain parti du double jeu, toujours à défendre une caste, pour garder son électorat.
     
    Mais laissons là le débat de fond sur la fonction publique. Ce qui est jouissif dans la mise en oeuvre de la démocratie directe par le PDC et le PLR, c'est que ces deux partis, en tout cas au niveau national, passent leur temps à la condamner. Face à l'UDC, face à la gauche sociale et militante (existe-t-elle encore, ou ne s'intéresse-t-elle plus qu'à la morale ?), les partis de la droite "raisonnable" ne cessent, depuis trente ans, à vrai dire depuis Blocher, de stigmatiser la démocratie directe, la prendre de haut, la mépriser.
     
    Eh bien là, ils l'utilisent ! Et ils ont raison ! Il y a une autre vie que celle, empesée et convenue, des enceintes législatives ! La vraie vie, c'est le peuple. Entendez par là, le corps électoral : être Suisse, et avoir 18 ans, c'est tout, et c'est très bien ainsi ! La vraie vie, c'est le suffrage universel. La vraie vie, ce sont des débats sonores, puissants, fraternels tout en étant parfois rudes, sur l'ensemble du Canton, voire sur l'ensemble du pays !
     
    Sur la fonction publique à Genève, comme sur un ou deux autres sujets, plus rien n'était possible au Grand Conseil. La gauche et le syndicat de police bloquaient tout. Le Cartel faisait peser la menace de la rue. Du coup, le Parlement de notre République n'était plus, sur ces sujets, qu'une triste machine à sécréter l'impuissance impersonnelle. Il fallait que ça change. Il fallait un signal fort. En voilà un ! Le peuple, si les signatures sont réunies, sera saisi. Le souverain, le seul qui vaille, tranchera. Qui s'en plaindra ?
     
     
    Pascal Décaillet

  • Ceux qui se lèvent

     

    Commentaire publié dans GHI - Mercredi 15.09.21

     

    A Genève, les gens qui se lèvent le matin pour aller bosser, triment toute l’année, toute leur vie, payent beaucoup trop d’impôts. Le revenu du travail (salaire pour un employé, bénéfice pour un indépendant) est beaucoup trop taxé dans notre canton. Ce sont ces gens-là qu’on appelle les classes moyennes. La définir n’a rien de si compliqué : ni les assistés, exonérés d’impôts et aidés pour leurs primes d’assurance maladie, ni, de l’autre côté, les personnes aisées qui peuvent tirer un revenu substantiel de leur capital, jusqu’à en vivre.

     

    Il faut d’urgence, à Genève et en Suisse, inventer des solutions pour que le travail soit moins taxé, sinon la marmite à vapeur des classes moyennes finira un jour par exploser. Ce sont elles, depuis la fin du dix-huitième siècle, qui font les Révolutions, pas le prolétariat.

     

    Des solutions ? Il en existe ! Ecoutez notamment le Professeur Xavier Oberson, brillant pédagogue, avec lequel je multiplie depuis quinze ans les émissions spéciales sur la fiscalité. Des solutions, il en entrevoit par exemple dans la taxation de l’intelligence artificielle, celle des robots, celle des géants mondiaux de la toile. Ces pistes, tout le monde les connaît, elles reviennent de plus en plus souvent dans les conversations. Alors, de grâce, avançons ! Il n’est absolument pas normal, 232 ans après la Révolution française, que la voracité la plus sauvage du fisc se tourne vers le fruit du travail des honnêtes gens. Ceux qui se lèvent, oui, pour aller bosser !

     

    Pascal Décaillet