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Liberté - Page 328

  • Le Seco, propagande d'Etat

     
    Sur le vif - Vendredi 25.06.21 - 12.04h
     
     
    Inadmissible propagande du Seco pour la libre circulation, en s'appuyant sur la crise sanitaire. Ca n'est de loin pas la première fois que cet organe de la Confédération, sous l'apparente neutralité des chiffres, nous lave le cerveau. Ce procédé doit être dénoncé, avec la dernière vigueur.
     
    Quant au personnel de santé, il nous appartient en effet d'en former davantage en Suisse. Ce que des décennies d'impéritie chez les ministres cantonaux de la Santé - y compris à Genève, bien avant l'actuel titulaire, qui n'est pas en cause - ont omis de faire.
     
    La Suisse doit contrôler drastiquement ses flux migratoires. Elle en a reçu le mandat du souverain, le 9 février 2014. Ce mandat, suite à une mémorable trahison des clercs, n'a jamais été mis en œuvre. Cette coupure entre le peuple et ses élus - ne parlons pas de la première centrale syndicale du pays - laissera des traces. On ne joue pas avec la démocratie suisse !
     
    Le débat sur ces flux - et le curseur de régulation - est toujours ouvert, mais il appartient aux citoyennes et citoyens suisses. Il n'appartient pas à un Office fédéral, encore moins à un Secrétariat d'Etat, de venir nous lessiver les neurones avec sa propagande.
     
    Privilégions le marché interne, la formation pour les nôtres. Ce sont les moteurs de notre souveraineté.
     
    Une indépendance nationale n'est jamais gagnée. Elle doit se construire jour après jour, au fil du temps, inlassablement.
     
    Pour y parvenir, on privilégiera les ministres de combat aux asticots de cocktails.
     
     
    Pascal Décaillet
     

  • Je m'adresse à des femmes et des hommes libres

     
    Sur le vif - Jeudi 24.06.21 - 14.41h
     
     
    De partout, on nous inonde. Avec le climat. Avec le genre. Il n'y en a plus que pour ces deux thèmes. Allumez vos radios, de "service public" : c'est l'invasion des "chercheurs en sciences sociales". Par pléonasme, on ajoute : "de l'Université de Lausanne".
     
    On réinvente le genre, on s'invite au Banquet de Platon, pour proposer toutes sortes de couches complémentaires à ces semi-créatures qui, séparées naguère, cherchaient à retrouver l'âme soeur. Mais ça se complique vite : l'âme soeur se trouve souvent être un frère. Alors, entre eux, les frères s'adoubent. Les soeurs fusionnent. Plus rien ne l'emporte sur le féminin. Le masculin se rhabille. On incruste l'inclusif dans nos cerveaux, avec marteau et burin. Chacun choisit son genre. Même l'orthographe, dépouillée de ses oripeaux, perd l'accent. Comme un provincial, qui tente sa chance à Paris.
     
    L'invasion des consciences, par le genre et par le climat. On abolit les barrières entre les sexes, juste le temps qu'il nous reste à savourer avant l’Apocalypse. Car elle approche, dong, dong, avec Philippulus et son gong. On nous submerge "d'urgence climatique", on nous impose les mots, les génuflexions, les prosternations, la liturgie. L'Etat se charge de la quête : cela s'appelle les taxes. Ou "Indulgences" : à l'approche du dernier jour, ça peut toujours servir.
     
    A ce Nouvel Ordre, j'ai personnellement choisi de dire NON. J'ai d'autres thèmes, autour de la souveraineté des nations, de la cohésion sociale, des classes moyennes, de la formation, de la culture. J'ai un autre agenda qui, tout en respectant la planète, ne prévoit pas la fin des temps avant celle du mois. J'ai un autre rapport au passé, à la mémoire, à l'étude de l'Histoire. J'ai une autre passion pour la langue, les mots, la poésie. Et encore une autre, viscérale, vitale, pour la musique.
     
    Telles sont mes priorités. Je ne les impose à personne. Je ne taxe pas. Je ne menace pas. Je ne voue personne à l'Enfer. Je suis un homme libre. Je m'adresse à des femmes et des hommes libres.
     
    C'est tout.
     
     
    Pascal Décaillet
     

  • Le miracle d'un Sommet

     

    Commentaire publié dans GHI - Mercredi 23.06.21

     

    On pouvait s’attendre au pire, ce fut le meilleur. On craignait le chaos, il n’advint pas. On pestait déjà sur la congestion, la fluidité l’emporta. Je n’ai pas toujours été tendre, ici même, sur la politique de mobilité à Genève. Mais je dois le reconnaître : pour le Sommet Biden-Poutine, du 16 juin 2021, ce fut impeccable.

     

    Partout où j’étais, soit de mon promontoire privé, d’où je pus capter les limousines, soit perdu dans la circulation, j’ai été infiniment surpris en bien par la gestion des flux, en ce moment qui s’annonçait pourtant infiniment critique. Ce fut prévu, anticipé, incroyablement coordonné, circulation bloquée quelques minutes avant l’arrivée des cortèges présidentiels, débloquée quelques minutes plus tard. Ce fut souple, rapide, adapté, ajusté. Franchement, bravo !

     

    J’ignore qui je dois féliciter exactement. Mais je le fais. La population fut informée bien en amont sur les zones à éviter. Des avis de fermeture furent publiés juste avant les passages critiques, aussitôt révoqués après : on ne peut pas dire que le quidam fût laissé à croupir sans information dans le cockpit brûlant de son véhicule.

     

    Alors, rêvons. Si un tel miracle fut possible pour MM Poutine et Biden, c’est que nous avons, quelque part à Genève, un savoir-faire. Pourrait-on imaginer de le mettre en branle tout au long de l’année ? Au service, cette fois, non des seuls puissants de ce monde, mais du brave citoyen-contribuable. Qui paye ses taxes. Et aime, lui aussi, se mouvoir dans Genève.

     

    Pascal Décaillet