Liberté - Page 240
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Un capitaine, pas des stewards !
Sur le vif - Mercredi 24.02.22 -18.19hDésolé, mais le Conseil fédéral ne prend absolument pas la mesure de la gravité des pénuries qui nous attendent cet hiver. Il ne parle que d’économies, il ne remet pas en cause sa politique d’approvisionnement, aucune auto-critique sur son suivisme européen en matière de « sanctions », fin février. Une conférence de presse timorée, pointilliste, un exercice de communication, pour feindre de maîtriser le problème.Il faut un cabinet de guerre. Un Général Electricité. La férocité d’une volonté combative, pour la survie du pays, comme État économiquement fort, et surtout comme nation souveraine.Il nous faut oublier l’ahurissante fiction d’une « communauté internationale », qui serait solidaire. Seuls les hurluberlus du Palais des Nations, dans la tiède courtoisie de leurs cocktails anglophones, y croient encore !La « communauté internationale » n’existe pas. Il nous faut puiser tout au fond de nos âmes patriotes. Nous aimons ce pays. Nous ne devons croire qu’en nous-mêmes. Nous ne devons solliciter que les ressorts les plus profonds de notre cohésion nationale.Il faut cela, d’urgence. Et nous n’avons que des stewards de beau temps, là où il nous faut un capitaine, dans la tempête.Pascal DécailletLien permanent Catégories : Sur le vif -
Droite unie
Sur le vif - Mercredi 24.08.22 - 07.50hLe coup de gueule d’Ivan Slatkine contre la catastrophique gestion de l’Économie genevoise par la gauche, hier soir à la Rentrée des Entreprises, est parfaitement justifié. Citoyen, petit entrepreneur, je partage à 100% ces griefs.L’Économie, l’Instruction publique : deux domaines que la droite genevoise doit impérativement reprendre, au printemps prochain. Il en va du salut de notre Canton.Seul et unique moyen pour y parvenir : une droite unie, avec un projet clair, intellectuellement charpenté, culturellement ancré, de l’enthousiasme, un désir dionysiaque d’en découdre.Si les chapelles et les féodalités l'emportent sur la clarté du dessein, si les tiédeurs centristes continuent de pactiser avec la gauche, si les petits arrangements avec l'ennemi se substituent à la volonté combative, alors on peut tout de suite oublier. Et laisser Genève pourrir dans sa médiocrité.C'est aussi simple que cela.Pascal DécailletLien permanent Catégories : Sur le vif -
Les crayons d'Adrien
Commentaire publié dans GHI - Mercredi 24.08.22
L’approvisionnement d’un pays en énergie, c’est son problème no 1, avec la souveraineté alimentaire. C’est une question stratégique, au sens étymologique de ce mot, celui d’une guerre. Pour la survie. Dans ce domaine, chacun pour soi. Chaque nation, chaque peuple, responsable de son destin.
Par beau temps, quand tout va bien, les plus naïfs nous baratinent avec une prétendue solidarité internationale. Fadaises ! Au premier vent qui se lève, chaque communauté humaine, constituée politiquement en nation, se recroqueville sur ses propres intérêts vitaux. C’est ainsi. N’en déplaise aux candides, aux moralistes. Il faut prendre l’être humain tel qu’il est. Et non, tel qu’on le rêverait.
La vérité, c’est que la « communauté internationale » n’existe pas. On a vu sur quels récifs s’est échouée la SDN, lancée dans une Genève de chimères, au lendemain de la Grande Guerre. Lisez Albert Cohen, Belle du Seigneur, ce chef d’œuvre, les passages où le brave Adrien Deume taille ses crayons, pour tromper l’ennui, dans un bureau de la « Genève internationale ». En quelques lignes, d’une saisissante cruauté, tout est dit.
Au premier vent levé, les chimères s’évaporent. Demeurent les nations, beaucoup plus tenaces qu’on ne l’imagine. Elles seules, autour d’une communauté de valeurs et de mémoire, de relation à leur Histoire, leurs ancêtres, leurs morts, constituent aujourd’hui les espaces de solidarité. La « communauté internationale », c’est du vent. N’en déplaise à nos snobinards de cocktails mondains, à Genève.
Pascal Décaillet
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