Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Sur le vif - Page 908

  • Merci, Stéphane Valente !

     

    Vendredi 16.03.12 - 12.33h

     

    Stéphane Valente vient de m'annoncer qu'il mettait un terme à sa grève de la faim. C'est une excellente nouvelle, car nous étions quelques-uns, à Genève, à commencer à nous inquiéter: 30 jours sans manger! Vous avez pris, Stéphane, la bonne décision: cette affaire de citernes est assurément à mettre à l'ordre du jour politique. Mais en aucun cas, elle n'aurait justifié le sacrifice d'une vie. Votre vie.

     

    Vous êtes un homme d'honneur et d'engagement. Au fil de ces semaines, je vous ai vu maigrir, votre visage s'émacier, vos traits se tirer. Je crois que la classe politique genevoise, et au fond toute la population, grâce à vous, a maintenant compris qu'il fallait faire quelque chose avec ces citernes.

     

    Je vous souhaite de reprendre quelques kilos, quelques couleurs. La Cité a besoin de vous. Dans cette affaire, comme dans d'autres. Nous avons besoin de citoyens bien vivants pour porter le débat.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Mascarade

     

    Sur le vif - Jeudi 15.03.12 - 22.50h

     

    Prenant ses airs les plus célestes, le Président du Grand Conseil nous fait savoir que sa Chambre a rejeté le recours de M. Stauffer contre ses cinq mois d'exclusion des commissions. Triste scénario, exactement prévisible. Triste vengeance du conglomérat au pouvoir contre la Marge. Bonjour Tristesse! Le groupe MCG, juste avant ce jeu de masques et bergamasques, a parfaitement eu raison de quitter la salle. L'avenir du canton se jouera hors de cette enceinte, sur soi-même refermée. Naphtaline!

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • La Mémoire et l'Amer

     

    Sur le vif - Jeudi 15.03.12 - 15.24h

     

    Depuis l'aube de mon âge, avant même que je ne lusse Tocqueville, il me semblait avoir appris que les libéraux aimaient la concurrence. Ce goût pour la compétition, je le partage. Eh quoi, battons-nous, soyons les meilleurs, lisons Darwin, imposons-nous, dispensons tout de même quelque aumône, puisque nous ne sommes pas des brutes. Et survivons !

     

    D'où mon étonnement en découvrant, à 14.52h, un communiqué signé des huiles les plus vinaigrées du PLR, pour pleurer comme peleurs d'oignons, toute moutarde bue et grimpant jusques au nez, face à l'immonde décision de l'ignoble Laurent Seydoux d'oser se présenter au Conseil d'Etat. « Il va nous faire de l'ombre ! ».

     

    Peu averti dans l'observation de la chose politique, à vrai dire éternel novice, il me semblait que le principe même d'une élection était d'opposer des candidats les uns aux autres. Et que le corps électoral, au suffrage universel, un beau dimanche, tranchait.

     

    Les Verts libéraux ayant décidé de vivre leur propre aventure, reste au PLR une solution : aller frapper, tel la cigale, à la porte de ce parti que Pierre Maudet, il y a un an encore, pour passer en Ville et plaire à une partie de la gauche, n'évoquait que botté et casqué, brunâtre, nauséabond, en route vers Nuremberg en chantant la Chevauchée de la Walkyrie. Ce parti s'appelle l'UDC. A-t-il de la mémoire ?

     

    Pascal Décaillet