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Sur le vif - Page 881

  • Ueli et les moralistes de la haine

     

    Sur le vif - Vendredi 28.12.12 - 09.47h

     

    Excellente interview d'Ueli Maurer, en page 3 de la Tribune de Genève. Évidemment, comme il est de bon ton de considérer le futur président 2013 comme un parfait abruti, l'immense majorité de mes confrères, des observateurs et des commentateurs vous diront que cette interview est nulle, et que l'homme n'a rien dans la tête.



    Eh bien pour ma part, j'y ai lu les propos d'un homme simple et sage, profondément attaché à son pays, aimant la Suisse, prêt à la servir au mieux de sa conscience. Un homme qui n'a pas l'intention de paniquer face aux pressions et au chantage de l'Union européenne. Un homme qui identifie, sans en faire un tabou, sans les camoufler sous le tapis, les vraies souffrances de la population de notre pays face à une immigration non-contrôlée, trop massive.



     Il n'y a là strictement rien de xénophobe. Ceux qui,  à longueur d'année, nous hurlent le mot "xénophobe" dès qu'on évoque, du bout des lèvres, une possible régulation des flux migratoires (que pratiquent les pays qui nous entourent), nous mentent. Il est temps de le leur dire. Il n'est plus question de laisser le champ libre à ces moralistes de la haine.

     

    Pascal Décaillet

     

  • Contrôler les flux migratoires : oui, bien sûr !

     

    Sur le vif - Mercredi 26.12.12 - 16.20h

     

    Préférence nationale. Conseiller national zougois, le PDC (oui, je dis bien le PDC) Gerhard Pfister a osé. Il estime que l'initiative de l'UDC sur l'immigration de masse doit être prise très au sérieux et mérite un contre-projet. Seule une prise en compte du malaise des Suisses face à l'application aveugle de la libre circulation des personnes permettra, selon lui, de maintenir le capital de confiance de la population envers les autorités.



    Inutile de dire que ce politicien a parfaitement raison. Un sondage de l'Hebdo, la semaine dernière, faisait figurer l'immigration (excessive, non-contrôlée) et l'aménagement du territoire (thème de plus en plus important) dans les préoccupations prioritaires des Suisses.



    Nos beaux esprits de gauche ou du centre mou préfèrent nier ces réalités. Ou tuer le messager en dénigrant le principe même des sondages (je serais prêt à les suivre, mais alors, ignorons tous les sondages, toujours, pas seulement ceux dont les résultats nous dérangent). Ils confondent contrôle des flux migratoires (que pratiquent absolument tous nos voisins, et de façon autrement draconienne que nous) avec xénophobie. Alors que ça n'a strictement rien à voir. Cette confusion, savamment entretenue, est aussi scélérate que scandaleuse.


    En voulant culpabiliser, sous des paravents de morale, les Suisses qui souhaitent ces contrôles renforcés, nos beaux esprits rendent un très mauvais service à la libre expression des opinions dans notre communauté citoyenne. Du coup, tant de nos compatriotes, de peur de passer pour xénophobes, préfèrent penser tout bas plutôt que de dire tout haut. Ça n'est jamais bon, jamais sain, dans une démocratie.



    Il me plaît enfin que M. Pfister soit PDC, prouvant en cela qu'il existe encore, dans ce grand parti qui a largement contribué à faire le pays, une aile pragmatique et conservatrice, attachée à des valeurs de droite, proche des préoccupations des gens. Disons que, de Genève, on aurait parfois pu en douter.



    Si la droite non-UDC ne veut pas, face à l'initiative sur l'immigration de masse, se retrouver, un certain dimanche, une fois de plus, pitoyablement, à la remorque, n'ayant rien vu la première, rien senti venir, rien anticipé, elle doit écouter très attentivement les recommandations de M. Pfister. Arriver avec ses propres projets, cohérents et visionnaires, sur la politique migratoire. Surtout, elle doit écouter la population, ses malaises, ses souffrances. Parler de préférence nationale, en matière d'emploi, en Suisse, comme parler de préférence cantonale à Genève, n'a strictement rien à voir avec une quelconque xénophobie. Toute communauté humaine a le droit de privilégier les siens. Le droit, et sans doute aussi le devoir.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Maudet, les initiés, la fin du monde

     

    Sur le vif - Samedi 22.12.12 - 10.14h

     

    Admirable Tribune de Genève ! Ce journal (dont je ne tolérerai plus, désormais, qu'on dise le moindre mal) consacre sa une et toute sa page 3 à Maudet.com. Il semblerait que le sémillant magistrat veuille noyauter lui-même toute l'information concernant son Département. Incroyable, non ?



    Brave Tribune ! Ce matin, elle balance sur la place publique une vérité vraie, nue. Comme au premier jour. Ève, au milieu de l’Éden. Anita, dans la Fontaine de Trevi. Aphrodite, émergeant des eaux.



    A deux détails près, mais vraiment sans importance:



    1) Ce que la TG proclame aujourd'hui, je ne cesse de le répéter, contre l'avis de ce journal précisément, depuis le printemps 2011. Notamment dans une certaine chronique dont les initiés ont encore en mémoire les trois points de Lumière.


    2) Au sujet de Maudet.com, il faut juste que j'aille consulter à Berne le Bureau fédéral des droits d'auteur. Histoire de me renflouer un peu, pour commencer au mieux cette après-fin-du-monde. Je me partagerai le pactole avec la Jeune Socialiste Olga Baranova, qui avait, en un début de soirée déjà lointaiin, émis ces syllabes enchanteresses. Nous reverserons quelques dividendes, enfin, à Mme Bonfanti et M. Franziskakis. Parce que le silence est d'or.

     

    Pascal Décaillet