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Sur le vif - Page 686

  • Gauchebdo : merci d'exister !

     

    Sur le vif - Vendredi 24.02.17 - 17.53h

     

    Toute ma jeunesse, je me suis passionné pour l'Histoire grecque ancienne, c'était même l'une de mes branches à l'Université. Depuis deux ou trois décennies, je dévore tout ce qui a trait à la Grèce moderne : la Seconde Guerre mondiale, la (terrible) Guerre civile qui a suivi, puis les années plus récentes, les colonels (67-74), etc.

     

    Eh bien je vais vous dire une chose : il existe, en Suisse, UN SEUL JOURNAL qui nous renseigne impeccablement, en profondeur, sur l'Histoire, la sociologie, la culture (notamment le cinéma) de la Grèce d'aujourd'hui. Ce journal, c'est Gauchebdo. Dans la seule édition du numéro 8, daté d'aujourd'hui (24 février 2017) :

     

    1) Un papier d'Anna Spillmann sur la société civile qui s'organise pour compenser "la dégradation catastrophique des services publics".

     

    2) Un autre papier sur la Grèce qui scolarise les enfants de réfugiés.

     

    3) Un papier de Christophe Chiclet sur la scission en deux, autour de Mai 68, du KKE, le parti communiste grec.

     

    Ce qui est remarquable avec Gauchebdo, et qui correspond tellement à tout ce que j'attends d'un journal, c'est qu'il assume avec persévérance, contre vents et marées, contre la facilité des modes médiatiques, le "suivi" d'un thème, en profondeur. En l'espèce, la Grèce !

     

    Lire Gauchebdo est, chaque fin de semaine, une bénédiction. On y perçoit de la "résistance". Une prise de maquis, oui. Pas pour aller poser les bombes. Mais pour fuir, par d'audacieux chemins de traverse, les autoroutes promotionnelles des suppléments week-end, de plus en plus illisibles tellement ils sont convenus, des journaux des grands groupes de presse.

     

    Une fois de plus, je remercie Gauchebdo d'exister.

     

    Pascal Décaillet

     

  • Le suicide de la mouche

     

    Sur le vif - Vendredi 24.02.17 - 09.49h

     

    User d'une "chroniqueuse cachée" pour défendre une thèse plus plate qu'une écluse de Flandre, dénuée du plus timide frisson d'insolence, sur l'avenir électoral du PLR genevois, me semble aussi disproportionné que gratuit.

     

    Car enfin, si c'est pour enchaîner les gravités démonstratives, à coups de "car" aussi légers qu'un ramassage scolaire, et nous révéler des vérités aussi profondément cryptées que la capacité du Jet d'eau à nous humecter, tant qu'à faire, autant signer.

     

    Personne ne vous en voudra, tant votre vitriol est inoffensif. Tout au plus, on vous gratifiera d'un soupir d'impatience. Comme à la réapparition suicidaire de la mouche, à qui on avait pourtant laissé sa chance, en la chassant une première fois, par la fenêtre ouverte.

     

    Pascal Décaillet

     

  • Pierre Maudet : 49.3 à l'ombre

     

    Sur le vif - Mercredi 22.02.17 - 13.52h

     

    Je réfléchis depuis hier midi à cette histoire de régularisation des sans-papiers, qui m'a occupé une bonne partie de la journée. Un élément m'apparaît, avec puissance : qu'on soit pour ou contre, il est inimaginable qu'une telle réforme soit imposée par simple ukase du gouvernement, sans passer par la voie parlementaire, voire (mieux, toujours mieux) celle de la démocratie directe.

     

    Sur le prix du sucre, on peut éventuellement gouverner par ordonnances. Mais assurément pas sur un sujet aussi sensible, qui touche à la loi républicaine, au statut d'êtres humains, au thème ultra-sensible de la migration. Toutes choses qui nécessitent un débat citoyen. Où les choses puissent se dire, les arguments s'entrechoquer, les idées se combattre.

     

    Sinon, c'est du 49,3, à l'ombre de la démocratie, M. Maudet.

     

    Pascal Décaillet