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Sur le vif - Page 470

  • Verts : l'insoutenable légèreté !

     

    Sur le vif - Jeudi 17.10.19 - 08.40h

     

    Hallucinante irresponsabilité financière des Verts ! Ils refusent le budget, non parce que ce dernier est déficitaire et creuse la dette, ce qui serait une sérieuse raison. Mais parce qu'on ne DÉPENSE pas assez pour le climat !

    Mais dans quel monde vivent-ils ? Sur quelle planète ? Quel respect ont-ils de l'argent des contribuables ? Quelle considération portent-ils aux classes moyennes, prises à la gorge par une fiscalité totalement confiscatoire ? Quelle attention vouent-ils aux petits indépendants, qui payent seuls l'intégralité de leur AVS, financent seuls leurs retraites, et en plus doivent payer celles des fonctionnaires, oui les centaines de millions de la CPEG !

    Portés par la mode et le tintamarre climatique de cet automne de folie électorale, les Verts vont marquer des points dimanche. Oui, ce parti-là, avec son insoutenable légèreté !

    Certains, éternellement habités par l'attrait du pouvoir, la tiédeur courtisane, le doux zéphyr des modes, les cajolent et les encensent. Eh bien moi, au moment où ils vont pavaner, je demeure fidèle à mes valeurs. J'ose dire qu'ils ont éhontément récupéré le thème climatique pour engranger des voix, comme ils l'avaient fait avec Fukushima en 2011. Je le dis, parce que c'est tout simplement la vérité.

    Parce que pour ma part, je n'ai jamais cherché, de toute ma vie, ni à être élu, ni surtout à plaire à qui que ce soit. Je dis ce que je pense, ce à quoi je crois. Et rien, ni personne, ni les censeurs, ni les millions parfumés du Grand Horloger, ni les pressions des Frères, ni les manigances des réseaux de l'ombre, ne pourront m'en empêcher.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Serge Dal Busco : en progrès !

     

    Sur le vif - Mercredi 16.10.19 - 09.49h

     

    Les mesures annoncées par Serge Dal Busco sur la "mobilité douce" (je mets toujours des guillemets autour de la novlangue que veulent imposer les Verts) vont dans le bon sens.

    Elles favorisent les pistes cyclables, ce qui est très bien. Pour autant, elles ne bannissent pas un trafic motorisé privé qui a parfaitement le droit à l'existence, et a été avalisé par le libre choix du mode de transport, voté par la population.

    Là, le ministre des Transports fait juste. Il me plaît de le relever, les signaux de ces derniers mois ayant été très inquiétants, tant ils donnaient de gages à certains ayatollahs anti-voiture, et tant ils donnaient l'impression de trahir les engagements historiques de l'Entente en termes de mobilité.

    Surtout, il émane de ces mesures un bon sens, une modération, une prise en compte du concret et des besoins réels des usagers, qui tranchent avec la guerre de religion dans laquelle les ayatollahs, justement, voudraient tant enfermer la classe politique.

    M. Dal Busco, cette fois, votre ductilité aura été utile au bien commun.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Climat : on nous somme, on nous assomme !

     

    Sur le vif - Mardi 15.10.19 - 13.47h

     

    Que restera-t-il, dans dix ans, vingt ans, du prodigieux tintamarre climatique de cet automne électoral suisse ? Dans cinq jours, bien sûr, les Verts marqueront des points, comme il y a huit ans, lorsqu'ils avaient exploité à fond l'affaire de Fukushima. Les Verts sont un parti respectable, mais ils sont un parti comme un autre, habités par les mêmes ambitions, le même démon du pouvoir, les mêmes rivalités internes, que n'importe quelle autre formation. Ils en ont le droit, c'est le jeu, mais de grâce, qu'ils nous épargnent le coup de la "politique autrement", où ils seraient les agents du Bien, et leurs adversaires, ceux du Mal.

    La politique est une affaire temporelle. Elle amène des sociétés humaines à se donner des lois, qui ne valent pas pour l'éternité, ni face au Ciel, ni surtout pour l'universalité de la planète, mais pour un territoire donné, délimité par des frontières, dont les habitants partagent une communauté d'appartenance, déterminée par l'Histoire, les guerres, les traités, le rapport à la langue, à la littérature, à la culture. La politique est l'affaire de Créon, pas celle d'Antigone.

    Comme maintes fois dit, il ne s'agit pas de nier la question climatique. Ni la nécessité de protéger notre planète. Mais on peut aborder ces questions dans l'ordre d'une rationalité temporelle, où on discute, confronte des arguments, c'est cela la politique.

    Hélas, dans l'affaire climatique, nous ne sommes plus dans cette disputatio, où le choc idées, comme celui de deux silex, produit des étincelles de lumière. Non, nous sommes dans la religion. On ne nous propose pas de suivre des pistes, on nous somme, et bien souvent, on nous assomme. Celui qui, par aventure, ne suivrait pas le dogme (prétendument démontré, ah la perversité de la "science" !), se trouve immédiatement exclu du champ. Sur lui, l'anathème. On le traite de négationniste. On le qualifie, lui, on lui jette une étiquette, on s'évite ainsi la contre-argumentation. Ce procédé porte un nom : il est celui de l'Inquisition.

    Dans dix ans, vingt ans, d'autres jetteront un œil critique, avec la distance de l'Histoire, sur cet automne de folie autour d'un thème unique, en Suisse.

    Dans dix ans, vingt ans, les grandes souffrances sociales d'aujourd'hui, autour des primes d'assurance maladie, de la santé, des retraites, du prix des médicaments, de la solitude des aînés, du lâchage de nos paysans, comment seront-elles considérées ?

    Dans dix ans, vingt ans, se rendra-t-on compte, enfin, de l'immense effet de paravent du thème unique climatique, pour mieux laisser dans l'ombre les questions premières, qui ne sont pas théologiques, mais temporelles ? Elles ne sont pas célestes, ni cosmopolites. Mais propres à des terroirs déterminés, à l'organisation de sociétés, nommées nations, délimitées par des frontières, avec responsabilité de cohésion sociale.

    Dans cet immense effet de paravent, les bobos libertaires auront, une nouvelle fois, été les alliés objectifs des ploutocrates et des possédants. Contre une classe moyenne qui, elle, prise à la gorge, demeure le grand acteur, invisible et muet, des tragédies qui se préparent.

     

    Pascal Décaillet