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Sur le vif - Page 455

  • Un corps électoral est indivisible, M. Apothéloz !

     

    Sur le vif - Vendredi 01.11.19 - 17.05h

     

    J'apprécie beaucoup M. Apothéloz, c'est un vrai militant social, connaissant les quartiers, les besoins réels de la population. Des socialistes comme lui, proches du terrain, j'en redemande.

    Je l'apprécie beaucoup, mais suis en désaccord total avec sa politique visant à "encourager le vote des étrangers".

    Voici pourquoi. Je suis un républicain, c'est la seule étiquette qui me caractérise. J'étais contre le vote des étrangers au niveau communal. Mais je suis aussi un démocrate : ce vote a été accepté par le peuple, dont acte.

    Sur les affaires municipales, les étrangers vivant à Genève sont donc, exactement comme moi, des citoyens. Ils ne le sont pas sur le plan cantonal, ni fédéral, mais quant à la commune, ils le sont.

    Eh bien, je considère que parmi les citoyens, donc ceux qui ont le droit de vote à un certain échelon, il ne saurait exister de catégories. En clair, il n'est pas question, à mes yeux, qu'il y ait d'un côté des "électeurs communaux suisses", et d'un autre des "électeurs communaux étrangers". Avec la dernière énergie, je rejette cette idée. J'étais contre le vote des étrangers dans les communes, j'ai perdu, eh bien maintenant ils l'ont, fort bien, ils doivent l'avoir pleinement, et ne plus être considérés du tout - à l'échelon communal - comme des "étrangers". Pour le canton, la Confédération, c'est autre chose.

    Dès lors, il ne saurait être question d'accepter une politique d'apartheid, fût-ce dans l'ordre d'une "discrimination positive", entre "électeurs communaux étrangers" et "électeurs communaux suisses". Il n'y a que des électeurs communaux, tout court. Un corps électoral est indivisible.

    Un étranger ayant obtenu le droit de vote a le droit d'aller voter, pour qui il veut. Mais aussi, le droit de s'abstenir. Il a le droit de se passionner pour la politique. Et aussi, le droit à la plus parfaite indifférence pour la chose publique. Bref, il mène sa vie citoyenne comme il l'entend, il n'a pas à être materné par les autorités.

    M. Apothéloz, vous êtes en train de nous créer, avec cette affaire, une forme de préférence communautariste qui ne ressemble pas à la République.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Des visages sur les créanciers !

     

    Sur le vif - Vendredi 01.11.19 - 12.16h

     

    Ainsi donc, l'Etat emprunte. Et ne cesse d'emprunter. Au fait, à qui ? Les citoyens contribuables ont le droit de mettre des noms, des visages, sur ces généreux créanciers - non, je n'ai pas dit "usuriers" - qui font preuve de tant de largesses pour creuser encore la dette publique. Et, par la même occasion, lier des gouvernements élus, en les tenant sous leur férule, à tout un système de spéculation qui relève plus du capitalisme de casino, cosmopolite, que d'une économie au service de tous.

    Combattre la dette doit être notre impératif premier. Pour cela, nous devons nous démarquer à la fois des sirènes dépensières de la gauche et de l'idéologie libérale, si prompte à partir dans des jeux d'avion, et nous enfumer avec sa terminologie doucereuse : "emprunt vert", finance durable", et autres petites musiques de propagande.

    Mon chemin à moi est celui de la plus extrême rigueur dans la gestion des deniers publics. Je me défie autant de la pensée libérale que des rêves de la gauche. En économie, je suis prudent, méfiant et conservateur. Je veux une économie au service de l'humain, de son épanouissement, et non esclave du profit et des mirages spéculatifs.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Ne pas nous prendre pour des cons, SVP !

     

    Sur le vif - Jeudi 31.10.19 - 15.42h

     

    Comment ne pas voir, dans les mots "finance durable", autre chose que le prodigieux culot d'une récupération : celui de la magie facile de la mode et de la terminologie Vertes, au profit de l'argent et de la spéculation ?

    En d'autres termes : faites des affaires, tant que vous voulez, adaptez votre marketing à l'esprit du temps. Mais, quant à la finalité réelle de l'opération, évitez, si possible, de nous prendre pour des cons.

     

    Pascal Décaillet