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Sur le vif - Page 40

  • Histoire de l'Allemagne en 144 épisodes : voici déjà les 32 premiers !

     

    Aux lecteurs de ce blog - Mardi 20.02.24 - 17.12h

     

    Chers lecteurs,

     

    En cliquant sur le lien ci-dessous, vous accéderez aux 32 premiers épisodes (en remontant du no 32 au no 1) de mon Histoire de l'Allemagne en 144 tableaux, de 1522 (traduction de la Bible en allemand moderne par Martin Luther) à nos jours. Il m'en reste donc 112 à composer, mais au moins j'ai l'immense plaisir de vous offrir l'intégralité du premier jet !

     

    Mieux : je viens de créer - ce que j'aurais dû faire depuis longtemps - une catégorie de mon blog (cf colonne de droite, sur fond noir) intitulée "Série Allemagne", qui vous permettra, d'un seul clic, d'accéder à tout moment à l'état actualisé de cet immense chantier.

     

    Bonne lecture à tous !

     

    Pascal Décaillet

     

     http://pascaldecaillet.blogspirit.com/serie-allemagne 

  • Macron, le King de la récupération

     
    Sur le vif - Lundi 19.02.24 - 17.06h
     
     
    A part commémorer, s'approprier le passé, récupérer les actes de Résistance, se permettre de définir "l'arc républicain", ceux qui seraient dignes d'en faire partie, ostraciser ceux qui en seraient indignes, il fait quoi de ses journées, Macron ?
     
    Le roi de la commémoration, le King, tous records pulvérisés. Régner par la panthéonisation, c'est une spécialité française, elle est détestable, il en détient le record.
     
    Toute commémoration en dit infiniment plus sur les intentions de récupération du commémorant, que sur la personne commémorée. Le résistant Manouchian est assurément un grand homme, d'un courage inouï, l'un des ces étrangers qui ont versé leur sang pour la France. Trois minutes, plus que tout discours, résument l'affaire à en faire pleurer l'auditoire, "L'Affiche rouge", texte de Louis Aragon, musique de Léo Ferré. Manouchian mérite mieux que sa récupération par le pouvoir.
     
    Tout ce cirque du Panthéon, en France, doit être étudié en fonction de l'auto-valorisation posthume souhaitée par le commémorant. Nul n'échappe à la règle, ni de Gaulle, ni surtout Malraux, qui, certes avec génie, s'approprie Jean Moulin, le 19 décembre 64. Histoire de rappeler, à un an (jour pour jour) de la présidentielle de décembre 65, la prétendue autorité du Général sur toutes les Résistances, y compris celles de l'Intérieur. Non, tout le monde le sait aujourd'hui, l'affaire est infiniment plus compliquée. Avec son "long cortège d'ombres", hugolien à souhait, Malraux ministre, homme de pouvoir, chantre et propagandiste du pouvoir gaullien des années 58-69, ne faisait déjà rien d'autre que de la récupération.
     
    Mais lui, Malraux, le faisait au moins avec génie, comme Victor Hugo lorsqu'il nous chantait les Soldats de l'An II. Chez Macron, nul n'est dupe (à moins d'être brutalement déserté par l'indépendance et la lucidité critiques) de la dimension de récupération. Macron, l'homme des hommages, l'homme des transferts de cendres, l'homme qui n'en peut plus de s'approprier le passé. Comme s'il en était dépositaire.
     
    A cet unanimisme rampant, une seule résistance possible, chez chacun de nous : l'exercice de l'Histoire, les archives, la polyphonie des perspectives. Contre les récupérations, la puissance et l'effort de la lucidité.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Les études persanes à l'Uni : magnifique nouvelle !

     
    Sur le vif - Jeudi 15.02.24 - 15.56h
     
     
    Un pôle d'études persanes en Lettres, à Genève. Je découvre cette magnifique nouvelle dans le Journal de l'Université, et je me dis que, si j'avais le temps, je m'y inscrirais !
     
    La Perse, aujourd'hui Iran, est une vieille et passionnante civilisation. Elle mérite d'être étudiée à fond, dans ses textes, sa poésie, ses chants, sa musique. La langue persane, pour une oreille éprise de musique comme la mienne, est d'une beauté à couper le souffle. Et ne parlons pas de la très ancestrale tradition scientifique de cette civilisation.
     
    Les cultures du Proche et du Moyen-Orient, ce sont les nôtres. La langue arabe, la langue hébraïque, la langue persane, la langue copte, la langue syriaque, sont nôtres. Cheminons vers elles, c'est la continuation vers l'Orient, par exemple, de tout helléniste. Progresser à rebours du temps, et non faire mode, ou moderne, comme des ectoplasmes.
     
     
    Pascal Décaillet