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Sur le vif - Page 193

  • La page de l'Après-Guerre est tournée

     
    Sur le vif - Mercredi 13.04.22 - 14.04h
     
     
    Tout appel "d'artistes", ou "d'intellectuels", ou autres fadaises de clercs germanopratins, visant à "faire barrage à l'extrême droite", aura pour effet immédiat, par exaspération, d'apporter des voix à Marine Le Pen. L'effet contraire. Archimède. Nous sommes, pour les onze jours qui viennent, dans cette dynamique-là.
     
    Les gens n'en peuvent plus de ces clubs de bien-pensants, issus de la gauche caviar parisienne, qui leur dictent leur vote. Terroriser les consciences en collant des étiquettes, avec des mots-valises, "fascistes", "xénophobes", "populistes", ça ne marche plus. Ca a marché pendant 54 ans, ou disons même 77 ans. Mais là, c'est fini. La page est tournée.
     
    La page de l'Après-68 est tournée. La page de l'Après-Guerre est tournée. Vous ne comprenez pas que nous entrons dans une nouvelle ère ?
     
    Le temps des moralistes, des donneurs de leçons en chemise blanche, de l'éternelle référence aux années trente, est révolu. Ca ne marche plus !
     
    Il ne reste, dans les onze jours qui nous attendent, que l'intime conviction de quarante millions d'âmes. Chacune, indivisible. Chacune, souveraine.
     
     
    Pascal Décaillet

  • La Serbie, M. Cassis, vous connaissez ?

     
    Sur le vif - Mardi 12.04.22 - 16.56h
     
     
    Comment Ignazio Cassis peut-il déclarer, à un journal luxembourgeois, "qu'aucun pays souverain d'Europe n'a été attaqué, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale" ? Comment son entourage peut-il laisser le Président de la Confédération proférer une telle énormité ?
     
    M. Cassis n'a jamais entendu parler des deux mois de bombardements intensifs, nuit et jour, d'un pays souverain d'Europe, au printemps 1999 ? Ce pays porte un nom, M. Cassis, qui fait partie intégrante de la grande Histoire de notre continent : il s'appelle la Serbie. Grande nation. Grande civilisation. Incroyablement courageuse, lors des deux Guerres mondiales.
     
    Le lendemain de l'attaque américaine sur la Serbie, j'étais dans le bureau de l'ancien Chancelier d'Allemagne fédérale Helmut Schmidt, pour deux heures d'interview, l'une des plus denses et passionnantes de ma vie, au plus haut étage d'une tour, dans le port de Hambourg. Il avait glacialement condamné cette opération, ainsi que la politique balkanique de ses successeurs, MM Kohl et Schröder.
     
    Eh oui, M. Cassis : la Serbie, printemps 1999 !
     
    Comment une telle amnésie de l'Histoire peut-elle présider au discours du Président de la Confédération suisse ?
     
     
    Pascal Décaillet

  • Un frisson d'eau sur de la mousse

     
    Sur le vif - Mardi 12.04.22 - 13.18h
     
     
    Chaque "ralliement", ou "consigne de vote", d'un apparatchik de la cléricature politique aura pour effet, selon le principe d'Archimède, de faire monter le courant opposé.
     
    Les Français en ont plus qu'assez des grands vicaires des corps intermédiaires. Chefs de partis. Pies bavardes des salons parisiens et des chaînes privées.
     
    Il y a maintenant deux candidats. Deux visions pour l'avenir de la France. Un homme, une femme. Face à ce choix, l'intime conviction de chaque âme, multipliée par quarante millions.
     
    Il y a cet homme, cette femme. Entre ces deux-là et le peuple, plus rien n'existe. Même pas, pour citer l'immense Verlaine, "un frisson d'eau sur de la mousse".
     
     
    Pascal Décaillet