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Sur le vif - Page 193

  • Gender Circus

     
    Sur le vif - Vendredi 28.01.22 - 17.49h
     
     
    Sur le dos des contribuables, la Ville de Genève tente d'imposer la mode "théorie du genre". Elle vient de faire très fort, dans une ludothèque au Petit-Saconnex, avec l'annonce d'une soirée de jeux de société "en mixité choisie sans hommes cisgenres". A très juste titre, le PLR de la Ville dénonce ce sectarisme.
     
    Jusqu'à quand, ce cirque ? Jusqu'à quand, cette idéologie ? Jusqu'à quand, ce charabia ?
     
    Je suis contribuable de la Ville, depuis toujours. J'y suis né, il y a 63 ans. Les classes moyennes, on nous essore d'impôts ! A tous les niveaux : Commune, Canton, Confédération. Je veux qu'ils baissent. Mais en attendant, je veux déjà savoir ce qu'on fait de notre argent. Pour des conneries pareilles, je dis NON.
     
    Va falloir qu'ils se réveillent, les bobos de la Ville !
     
     
    Pascal Décaillet

  • Ceux qui roupillent

     
    Sur le vif - Vendredi 28.01.22 - 14.21h
     
     
    Les Commissions de contrôle du Grand Conseil sont là pour exercer, avec la plus parfaite rigueur, la haute surveillance sur l'activité du gouvernement et de l'administration.
     
    Elles ne sont pas là pour fermer les yeux. Pour épargner les magistrats. Pour leur faire des cadeaux. C'est valable pour tous les Départements. Y compris le DIP.
     
    Si elles entrent dans ces complicités coupables, c'est la séparation des pouvoirs et la primauté des citoyens qui sont mises en cause.
     
    Et s'installe, terrible, dévastatrice, l'impression d'une République des copains. Et des coquins.
     
    Si c'est cela, la "démocratie représentative", alors autant s'en passer. Et instaurer une démocratie totale du peuple, avec recours au suffrage universel systématique sur les grands arbitrages de la République.
     
    Aux parlementaires, on laissera la conciergerie des lois et le toilettage des virgules.
     
     
    Pascal Décaillet

  • La voix seule

     
    Sur le vif - Jeudi 27.01.22 - 06.02h
     
     
    Depuis l’enfance, je me demande s’il faut à tout prix mettre en scène les opéras.
     
    J’ai souvenance d’opéras de Haendel, ou de Rameau, avec les quatre voix face au public, le chœur derrière, à la façon d’un oratorio. Cette hyper-sobriété dans le visuel ne m’a jamais gêné, bien au contraire.
     
    En tout cas, je ne supporte pas que l’aspect scénique devienne premier dans les conversations. Je suis un homme de radio, attaché au son, au verbe, à la musique, au souffle, à la puissance et à l’intensité des voix.
     
    Pour autant, il me faut voir la musique. Voir chaque instrument, chaque chanteur. Mais je n’ai pas besoin qu’ils se contorsionnent. Et les puissants effets des machineries théâtrales ne m’impressionnent pas.
     
    Je suis fou d’une sobriété que j’ai besoin de voir. L’autre soir, sur Mezzo, il y avait l’éblouissante Sabine Devieilhe, dans Haendel (Le Triomphe du Temps et de la Désillusion, 1707). Elle me fascine. Elle ne bouge quasiment pas. Tout vient de l’intérieur. Elle transmet l’intransmissible. Elle existe, seule et ciselée. Seule, avec la voix. Seule, avec la musique.
     
     
    Pascal Décaillet