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Sur le vif - Page 170

  • France : le suicide parlementaire des Insoumis

     
    Sur le vif - Mardi 26.07.22 - 10.27h
     
     
    La députation mélanchonienne ? Une catastrophe. Rien compris à la fonction parlementaire. Une bande de gueulards. Prennent la Chambre pour un Café du Commerce. Une Foire aux bestiaux, où s'imposera la vocifération la plus stridente. Ils ne parlementent pas, ils jouent les fiers-à-bras. S'exhibent devant les caméras. Calculent d'avance le moment d'éclat où ils savent que les suivistes des chaînes françaises les reprendront. Et puis les réseaux. Et puis les réseaux des réseaux. Et puis, l'infinie multiplication du jeu de miroirs. C'est pour ça qu'ils viennent siéger. Pour cet effet-là, prémédité. Si ça, c'est pas du populisme, dans la pire version, alors mon neveu, faudra m'expliquer la politique, les choses de la vie, les merveilles saussuriennes de la communication. C'est plus l'Assemblée, c'est la Cour des miracles.
     
    Sur le fond, aucun reproche à leur adresser : ils ont le droit de tout dire, c'est le but d'un Parlement. Le droit de mettre en cause, avec l'ultime énergie, la politique du gouvernement. Le droit d'en proposer une autre, radicalement opposée. Le droit de proposer leurs options, défendre le peuple français selon leurs idées. En cela, oui, les députés doivent bénéficier de l'immunité. Ils sont les représentants du peuple. Les pouvoirs sont séparés. A l'Assemblée, ils sont chez eux, et les ministres ne doivent s'y considérer que comme des invités.
     
    Mais la forme, bordel. La forme ! Une bande de matamores, qui rivalisent pour se presser à la tribune, entrer dans l'Histoire par le record du fracas. A peine leur moment de gloire commis, déjà l'extrait fuse sur les réseaux. Le soir, quelques secondes d'étincelante présence - l'Ostentation - au Journal télévisé. Ils ne font pas de politique. Ils goupillent le buzz.
     
    Des sectaires. Envoûtés par l'image de leur chef. Reproduisent sa gestuelle. Tentent de contrefaire son génie du verbe. Se prennent pour lui. Enfants de lui. Nés de sa cuisse ! Allez, un bon coup d'amygdales au Palais-Bourbon, on s'invite sur les réseaux, le patron sera content. Vous pincera l'oreille, comme le Corse, en guise de félicitation. Vous aurez grogné, vous le serez le Grognard. Le grogneur. Le scrogneugneu du jour. Le guttural de l'étape. Le maillot à pois de la session. Au royaume des ultra-jacobins, vous serez le Grand Prix de la Montagne.
     
    Le résultat politique, au service du peuple français : néant ! Les autres se bouchent le nez. Le cordon sanitaire, c'est contre vous désormais, mes agneaux. Macron et Marine s'envoient des mots doux. Bientôt, le dîner discret, aux chandelles. Les pestiférés de Jaffa, c'est vous. Par vos outrances, vous vous êtes jetés vous-mêmes hors du cercle. Vous avez confondu l'Assemblée du peuple avec la rue vociférante. Vous vous êtes grillés. Cette législature complexe, protéiforme, cette Chambre introuvable qui exige finesse et horlogerie, c'est pas votre ton. Pas votre univers. Pas vos horizons. Elle pourrait bien, tout doucement, se faire sans vous. Le curseur se déplacera sur la droite, y compris sur l'immigration. Et vous resterez derrière vos banderoles écarlates. Victime de vos excès. Par vous-mêmes, poignardés.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Energie, pouvoir d'achat : bravo à l'Assemblée nationale !

     
    Sur le vif - Vendredi 22.07.22 - 12.43h
     
     
    On ne me soupçonnera pas d'être un fan d'Emmanuel Macron. Mais cet homme est d'une intelligence politique redoutable. Il s'adapte au terrain, aux situations nouvelles, et il a mille fois raison : la politique est un art du possible.
     
    Cette nuit, l'Assemblée nationale, après des heures de hurlements et d'insultes des députés mélanchoniens, tout juste bons à vociférer leur haine, une majorité de cette passionnante Chambre (je la définissais ainsi dès son élection, parce que polymorphe, complexe, justement pas godillots) a voté les dispositions du gouvernement sur l'approvisionnement énergétique et sur le pouvoir d'achat. Les deux problèmes principaux de la France. Les mêmes qu'en Suisse. Les mêmes qu'en Allemagne. Ceux des vraies gens, pas ceux des bobos sociétaux.
     
    Bravo à la majorité de cette nuit de cette Assemblée. Les droites françaises, TOUTES LES DROITES, commencent doucement à travailler ensemble, en France. Puissent celles de Suisse avoir la même sagesse. Car l'ennemi no 1, en France, c'est cette nouvelle gauche, furibarde, idéologue, celle du nostalgique de la place de Grève qui entendait "se faire élire Premier ministre". Celle des Verts, aussi millénaristes que ceux de Suisse. Contre ces gens-là, seule une union de TOUTES LES DROITES françaises sera efficace.
     
    Je vous le dis depuis le second tour des législatives. Aussi antagonistes fussent-ils lors des présidentielles de 2017 et 2022, Manu et Marine ont des choses à faire ensemble. Pas sur tous les sujets. Mais pour conjurer la fureur rouge-verte, oui, assurément.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Le gong de Philippulus

     
    Sur le vif - Vendredi 22.07.22 - 08.11h
     
     
    Energie : la Suisse doit oublier ses habitudes pépères de temps de paix, et mettre en place un Comité de Salut public.
     
    Retour immédiat au nucléaire. Optimisation des barrages, ces chefs d’œuvre d’invention, de ténacité, érigés par nos parents ou grands-parents. Neutralisation, au plus haut niveau, des diplomates qui cherchent à plaire, ou flatter le moralisme niais des incultes historiques. Mise à la retraite immédiate de ceux qui nous ont jetés dans ce pétrin. Procédures judiciaires, en Haute-Cour fédérale, contre les plus hautes autorités politiques qui ont précipité notre pays dans la catastrophe qui se prépare pour cet hiver.
     
    Ce n’est pas tout. Interdiction immédiate et absolue de la propagande millénariste dans les écoles. Enseignement de l’Histoire, celle des guerres, des traités, des rapports de forces. Celle du tragique. Description de la nature humaine telle qu’elle est, dans l’éternité de sa noirceur. Rupture avec le mythe du multilatéral, de la « communauté des nations », de l’existence d’une fraternité planétaire. On regarde les communautés adverses rivales, telles qu’elles sont. La lucidité, pas la morale !
     
    Mise à la retraite de tous ceux qui ont laissé pourrir l’enseignement, préféré la tiédeur des béatitudes à la dureté du réel. L’Histoire de l’énergie doit être enseignée dès le primaire, dans toute sa dimension stratégique de survie des populations concernées.
     
    En politique, Union sacrée contre le millénarisme sectaire qui nous a jetés dans l’abandon du nucléaire. Nous n’en avions pas les moyens de substitution ! Nous ne les avons toujours pas !
     
    Si nous voulons sauver la Suisse, nous devons agir vite. Plus vite que l’escargot institutionnel de temps calme. Nous avons besoin, avant tout, d’une Révolution des esprits. Une rupture avec le parti qui, depuis des décennies, nous a entraînés vers l’abîme.
     
    Nous aimons pourtant passionnément notre environnement, et voulons de toutes nos forces le protéger. Nous ne prenons plus l’avion. Nous luttons contre tous les gaspillages. Nous aimons notre nature, passionnément. Nous respectons nos animaux. Nous n’avons aucune leçon à recevoir des millénaristes sectaires. La nature, si belle, ne leur appartient pas. Ni à eux, ni à nous, ni à personne.
     
    Ont-ils seulement lu les Romantiques allemands ? Ont-ils étudié l’Histoire des mots, l’Histoire des langues ? Que savent-ils du Dictionnaire de la langue allemande, des Frères Grimm, qui réinvente la dimension terrienne, dialectale, tellurique, des mots ? Et les arrache aux prétentions cosmiques, universelles, de l’Aufklärung.
     
    Nous sommes des nationaux. Des patriotes. Des sentimentaux, surgis de la terre, et non de l’abstraction céleste. Nous sommes le ferment, celui qui se nourrit des vies passées, de la mémoire des êtres chers. Nous ne croyons ni au progrès, ni aux modes, ni à la nouveauté. Nous croyons au verbe, à l’écriture, à la musique. Nous croyons à la transmission des connaissances. Nous croyons aux fraternités nationales, à la voix des peuples.
     
    Nous voulons juste rompre avec le terrorisme intellectuel d’une secte qui n’en peut plus, avec le gong de Philippulus, de nous annoncer la fin du monde.
     
     
    Pascal Décaillet