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Commentaires GHI - Page 38

  • Fascinante Ruhr !

     

    Zeche Zollverein - Essen.JPG

     

    Commentaire publié dans GHI - Mercredi 28.08.24

     

     

    Pour la seconde année consécutive, nous avons visité en famille les usines et les mines de charbon de la Ruhr, au début des vacances d’été. Ma fille cadette vit au cœur de cette région passionnante, elle y enseigne à l’Université de la Ruhr. Toute ma vie, j’ai traversé tant de fois l’Allemagne, du Sud au Nord, puis retour, sans m’arrêter dans la Ruhr (sauf avec mon père, passionné de visites d’usines, en 1968). C’était un tort : cette région est totalement captivante, je vous la recommande.

     

    La Ruhr, c’est toute l’aventure du charbon allemand. Elle en fut pendant deux siècles, avec la Silésie, le principal pourvoyeur. Il y a une trentaine d’années, on a fermé les mines, mais le peuple de la Ruhr, avec une rare puissance de nostalgie, en cultive jalousement la mémoire. Ainsi, je vous recommande le Musée de la Mine à Bochum : il faut compter au moins une demi-journée pour le visiter, tant il est bien présenté, passionnant historiquement : toute l’aventure du charbon, depuis Frédéric II de Prusse.

     

    Cette année, nous avons visité plusieurs sites miniers, entre Bochum et Essen : partout, une muséologie impeccable, le goût de la friche industrielle intelligente, comme on en trouve en ex-DDR. Partout, l’attachement mémoriel d’une population à une aventure industrielle incomparable. Partout encore, des cheminées d’usines, comme des flèches de cathédrales, témoins du génie industriel de tout en peuple. Je vous recommande absolument de visiter la Ruhr !

     

    Pascal Décaillet 

     

    *** Photographie PaD : la Zeche "Zollverein" à Essen. Friche industrielle et muséographique, construite à l'endroit même d'une mine de charbon historique.

     

  • Immigration : les chiffres de la colère

     

    Commentaire publié dans GHI - Mercredi 28.08.24

     

    La colère : c’est ce qui m’a envahi, ce jeudi 22 août, lorsque j’ai découvert les tout derniers chiffres de l’OFS (Office fédéral de la statistique) sur l’immigration en Suisse, pour l’année 2023. La colère, sentiment premier, primal, sentiment humain quand on se sent grugé, trahi. La colère, parce que la volonté du peuple et des cantons, exprimée le dimanche 9 février 2014 avec ce OUI historique à l’initiative contre l’immigration de masse, a été purement et simplement bafouée. La colère, parce que le Parlement a tout fait pour ne surtout pas mettre en œuvre ce texte. La colère, la mienne, mais surtout celle d’une grande partie du peuple suisse, à commencer par les plus précarisés sur le marché du travail : ce sont eux qui craignent la pression migratoire, pas les bourgeois de salon qui votent libéral ou, plus pervers encore, ceux qui votent à gauche.

     

    Les chiffres, je vous les donne : la Suisse compte maintenant 8'962'300 résidents, bref nous frôlons déjà les 9 millions, alors que la barre des 8 millions a été tout récemment franchie ! Augmentation de plus de 1,7%, du jamais vu depuis 1960 ! Et surtout, augmentation de l’immigration de 37,8%, en 2023, par rapport à 2022 ! Ces chiffres, à eux-seuls, pour qui sait les lire, suffisent amplement à déclencher la colère. Que demandait l’initiative acceptée le 9 février 2014 ? Elle n’exigeait pas de stopper l’immigration, il n’en a jamais été question, mais simplement de la réguler. RE-GU-LER ! Ce mot, pourtant parfaitement clair, la gauche et les libéraux ont passé leur temps à feindre de l’ignorer, voulant absolument dépeindre les vainqueurs de l’initiative comme d’affreux xénophobes, voulant fermer les frontières.

     

    RE-GU-LER, oui ! Les autorités fédérales étaient investies de ce mandat du souverain, depuis le 9 février 2014. Non seulement elles n’en ont rien fait, mais, bien pire, elles ont ouvert encore davantage les vannes ! Alors oui, les chiffres 2023 sont ceux de la colère. Colère, contre cette alliance malsaine de la gauche, angélique par nature dès qu’il s’agit de sanctifier l’immigration, et des libéraux, cyniques partisans de l’arrivée massive d’immigrés, dociles sur les conditions salariales, taillables et corvéables à souhait. Pour ma part, je ne suis ni de gauche, ni libéral : je suis d’une droite patriote, démocratique, profondément sociale, attachée à la cohésion de nos compatriotes. Nous devons penser à tous ceux d’entre eux qui souffrent, parce que, fragilisés sur le marché du travail, ils ressentent comme une concurrence déloyale l’engagement de travailleurs venus d’autres pays. Il n’y a là rien de xénophobe, ces immigrés ne sont pas en cause, ça n’est pas à eux qu’il faut s’en prendre. Non, il faut dénoncer avec courage et clarté cette ouverture inconsidérée des vannes par nos autorités, sous pression d’un certain patronat avide de profit. Il faut exiger la RE-GU-LA-TION. Exiger le respect de la volonté populaire, le 9 février 2014.

     

    Pascal Décaillet

  • Cohésion sociale

     

    Commentaire publié dans GHI - Mercredi 21.08.24

     

    La cohésion sociale. Que serait la Suisse sans cet indispensable ciment de notre construction commune ? Notre pays est un petit miracle, une fleur fragile, il faut veiller aux équilibres, ne laisser aucun de nos compatriotes sur le bord du chemin.

     

    Nous n’avons guère de matières premières, notre industrie a été délaissée, nos paysans ne sont pas suffisamment soutenus, notre agriculture pas assez protégée de la férocité de la concurrence mondiale. Rien n’est gagné. Tout peut s’écrouler.

     

    Notre prospérité, au demeurant bien récente dans notre Histoire et bien précaire, n’a de sens que si elle est partagée. L’économie oui, mais au profit de tous les Suisses. J’ai lu Marx, et le lis encore. J’ai aussi lu, intensément, dans une tout autre école de pensée, l’Encyclique « Rerum Novarum », du Pape Léon XIII (1891) : un document capital, qui s’en va chasser sur les mêmes terres que le socialisme naissant, et invite à une économie au service de l’humain, et non du profit.

     

    Saisissantes convergences, entre ces deux univers. L’un et l’autre rejette le libéralisme. Notre pays, la Suisse, a construit, depuis 1848, un exceptionnel système d’assurances sociales, à commencer bien sûr par l’AVS (1947). Il doit continuer à tisser le lien. L’économie, oh oui, comment l’entrepreneur que je suis pourrait dire le contraire ? Mais l’économie au service de nos vies quotidiennes, à tous. Et non de quelques actionnaires.

     

    Pascal Décaillet